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30/11/2005

Vive l'édition

Après une vingtaines d'emails à mon éditeur Manuscrit pour me plaindre de la difficulté de commander Ophélie a du chien chez Amazon. Après leur avoir envoyé maintes fois la réponse désolée faite par Amazon à Dilettante. Voici TEXTO la réponse qu'ils m'ont enfin faite. Toute exégèse est la bienvenue.

Cher Auteur,

Pour les commandes sur Amazon, le problème est tout simplement technique. En d'autres termes, tous nos ouvrages sont référencés sur le site Amazon via la plate forme Market Place. En revanche les livres ne sont pas référencés sur Amazon proprement dit, seul Amazon a décidé de les y implanter sans même nous faire parvenir les commandes passées.
Amazon a donc décidé d'afficher notre catalogue sur Amazon et non uniquement sur Market Place. Nous communiquons sur le fait d’être référencé sur Amazon car en effet Market Place se trouve sur le site Amazon.Pour toutes les personnes ayant commandé sur Amazon, il est préférable d’annuler la commande, car Amazon ne débite qu’au moment de l’envoie du colis. Ensuite, vous pourrez repasser votre commande via Market Place afin d’être sûr de recevoir votre commande.

Cordialement

Pauvres écrivains qui comptent sur l'écriture pour vivre!

Merci de me dire ce que vous comprenez.

22:25 Publié dans Ophélie | Lien permanent | Commentaires (5) |

29/11/2005

Un Dieu voyageur

J'avais envie de partager ce beau texte du

Traité d'athéologie

de Michel Onfray.

C'est un peu long, je m'en excuse, mais je ne savais pas ce que je pouvais couper donc j'ai tout mis

Cartes postales mystiques.

J'ai souvent vu Dieu dans mon existence. Là, dans ce désert mauritanien, sous la lune qui repeignait la nuit avec des couleurs violettes et bleues; dans des mosquées fraîches de Benghazi ou de Tripoli, en Libye, lors de mon périple vers Cyrène, la patrie d'Aristippe; non loin de Port­Louis, à l'île Maurice, dans un sanctuaire consacré à Gamesh, le dieu coloré à trompe d'éléphant; dans la synagogue du quartier du ghetto, à Venise, une kippa sur la tête; dans le choeur d'églises orthodoxes à Mos­cou, un cercueil ouvert dans l'entrée du monastère de Novodievitchi, pendant que priaient à l'intérieur la famille, les amis et les popes aux voix magnifiques, couverts d'or et nimbés d'encens; à Séville, devant la Niacarena, en présence de femmes en larmes et d'hommes aux visages extatiques, ou à Naples, dans l'église Saint-Janvier, le dieu de la ville construite au pied du volcan, dont le sang, dit-on, se liquéfie à dates fixes; à Palerme, au couvent des Capucins, en défilant devant les huit mille squelettes de chrétiens revêtus de leurs plus beaux vêtements ; à Tbilissi, en Géorgie, où on invite le passant à partager la viande de mouton sanguinolente cuite à l'eau sous les arbres dans les­quels les fidèles ont accroché des petits mouchoirs votifs; place Saint-Pierre, un jour où j'avais négligé le calendrier : je venais pour revoir la Sixtine, c'était le dimanche de Pâques, Jean-Paul II vocalisait ses glosso­lalies dans un micro et exhibait sa mitre effondrée sur un écran géant.

J'ai vu Dieu ailleurs, aussi, et autrement : dans les eaux glacées de l'Arctique, lors de la remontée d'un saumon pêché par un chaman, abîmé par le filet, et rituellement remis dans le cosmos d'où on l'avait pré­levé; dans une arrière-cuisine de La Havane, entre un agouti crucifié et fumé, des pierres de foudre et des coquillages, avec un officiant de la santeria; en Haïti, dans un temple vaudou perdu dans la campagne, parmi des bassines tachées de liquides rouges, dans des odeurs âcres d'herbes et de décoctions, entouré de dessins effectués dans le temple au nom des loas; en Azerbaïdjan, près de Bakou, à Sourakhany, dans un temple zoroastrien d'adorateurs du feu; ou encore à Kyoto, dans les jardins zen, excellents exercices pour la théologie négative.

J'ai vu également des dieux morts, des dieux fos­siles, des dieux hors d'âge : à Lascaux, sidéré par les peintures de la grotte, ce ventre du monde dans lequel l'âme vacille sous les couches immenses du temps ; à Louxor, dans des chambres royales, situées à des dizaines de mètres sous terre, hommes à têtes de chien, scarabées et chats énigmatiques en veille ; à Rome, dans le temple de Mithra tauroctone, une secte qui aurait pu transformer le monde si elle avait dis­posé de son Constantin ; à Athènes, en gravissant les marches de l'Acropole et en me dirigeant vers le Par­thénon, l'esprit plein du lieu où, en contrebas, Socrate rencontra Platon...

Nulle part je n'ai méprisé celui qui croyait aux esprits, à l'âme immortelle, au souffle des dieux, à la présence des anges, aux effets de la prière, à l'effica­cité du rituel, au bien-fondé des incantations, au contact avec les loas, aux miracles à l'hémoglobine, aux larmes de la Vierge, à la résurrection d'un homme crucifié, aux vertus des cauris, aux forces chamaniques, à la valeur du sacrifice animal, à l'effet trans­cendant du nitre égyptien, aux moulins à prière. Au chacal ontologique. Nulle part. Mais partout j'ai constaté combien les hommes fabulent pour éviter de regarder le réel en face. La création d'arrière-mondes ne serait pas bien grave si elle ne se payait du prix fort : l'oubli du réel, donc la coupable négligence du seul monde qui soit. Quand la croyance fâche avec l'imma­nence, donc soi, l'athéisme réconcilie avec la terre, l'autre nom de la vie.

20:50 Publié dans Onfray | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : littérature |

28/11/2005

Fight Club

USA, 1999

David Fincher

Scénario : Jim Uhls d'après le livre de Chuck Palahniuk
Avec Brad Pitt, Edward Norton, Meat Loaff, Helena Bonham-Carter, Jared Leto


On me disait qu’il fallait le voir, on m’a prêté le DVD, je l’ai donc vu. Dire que je l’ai aimé serait excessif mais j’ai reconnu dans ce film une œuvre d’artiste. Si l’artiste anticipe les affres (C'est-à-dire les angoisses, les craintes, l’épouvante) qu’inspire l’époque, il ne fait pas de doute que David Fincher est un grand artiste.
Ames sensibles s'abstenir,  quelques longueurs.

21:00 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Littérature |

27/11/2005

Pytagore

On sait, grace à Pythagore grand amateur de mystères et d'hérmétisme, qu'un triangle rectangle qui a pour côté 3, 4 et 5 mètres a une surface de 6 m2 et qu'en plus, il y a 7 Piliers à la Sagesse... on reste confondu par la beauté des mathématiques. 

Comme me le fait remarquer un lecteur chauve et assidu : "Il n'y a pas que Vialatte dans la vie, il y a aussi Desproges", Pierre de son prénom, qui dressait un portrait frappant de vérité des Suisses : "Il existe quatre sortes de Suisses : les Suisses allemands, qui parlent allemand, les Suisses français, qui parlent français, les Suisses italiens, qui parlent avec les mains, et les Suisses romanches, qui feraient mieux de se taire. Je ne suis pas raciste, surtout depuis que je vis avec un Nègre, mais je serais extrêmement peiné si ma fille épousait un Romanche. En effet, les Romanches ne sont pas des gens comme nous. Je ne saurais dire pourquoi, ce sont là des choses que l'on sent. Ils ne sont pas comme nous. Dans ce cas, le mieux n'est-il pas de s'éviter ? c'est ce que je dis toujours : moins on fréquente les étrangers, moins on s'expose à leur xénophobie. c'est aussi valable pour les Romanches que pour les 78 (NDLR : une sorte de parisiens de prôche banlieue)

Le mot du jour: hermétisme vient du dieu grec HÉRMÈS, qu'on avait assimilé à Toth, dieu égyptien de l'alchimie. (L'hermétisme désigne l'ensemble des doctrines alchimiques.)

18:05 Publié dans Vialatte | Lien permanent | Commentaires (7) |

26/11/2005

Théâtre

 Du passé faisons table rase
Foules, esclaves, debout, debout
Le monde va changer de base
Nous ne sommes rien, soyons tout

Tous ses fils naissent sur la paille,
Pour palais ils n'ont qu'un taudis.
C'est la canaille, et bien j'en suis. Eugène Pottier

Tout ça n'empêche pas Nicolas
Qu' la Commune n'est pas morte.

Après la pièce de Bronzzoni « Je suis née sous une bonne étoile » tirée du roman de Ilona Lackova où un acteur exceptionnel nous faisait vivre la vie d’une femme tsigane en Slovaquie, St Julien accueillait « Louise Michel, la vierge rouge. » Une évocation de la pasionaria de la Commune à travers ses propres textes. C’était la dernière de la pièce jouée depuis trois ans par trois bonnes actrices de trois générations. Une excellente soirée terminée au champagne millésimé

11:05 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) |

24/11/2005

Orgyie pudibonde

Je voulais parler du noeud papillon de la toile signalé par Jean mais le sujet est trop complexe. Peut-être sur ZDnet.

Il arrive que les mots réservent des surprises comme cette orgyie pudibonde qui est une superbe chenille qui donne naissance à un bien triste papillon.

Une autre définition d'orgyie.

22:00 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Ecriture |

23/11/2005

Ils arrivent

Hamburgers...

On prévoit une arrivée massive.

Stay tuned...