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29/04/2006

Anniversaire

Les commémorations continuent...

Hier c'était une note de 2003, aujourd'hui c'est la première année de ce blog sur Blogspirit.

En un an, 285 notes, 909 commentaires, un peu plus de 50'000 visites, 140'000 pages avec une croissance constante. En mars c’était 6'500 et 19'000. Je recommande Blogspirit qui pour l’instant ne m’a rien coûté bien que je consomme plus du double de ma bande passante mensuelle gratuite. L’administration est d’une utilisation très simple même si les choix de style ne sont pas fantastiques. Il eiste un blog qui donne des tuyaux mais je n'ai pas vraiment le temps.

 

En ce moment, je relis quelques Livres Inter et fréquente le salon du livre avec mes amis du Passe-muraille. C'est bruyant mais sympa.

Le 29 avril 2005, je disais : « Les gens sérieux ont, parait-il, noyé le poisson d'avril. Ils jurent qu'il ne reviendra plus. Peut-on vraiment les croire ? » Un an plus tard l’énigme reste entière.

 Miroir : Arabe en verlan donne beur et beurre en arabe se dit Zebda donc si vous voulez appeler votre groupe de rap choisissez: Adbez, ce qui ne veut rien dire, enfin je crois.

Question subsidiaire: Comment dit-on épinard en arabe? (toujours sans réponse)

...et je publiais ce texte trouvé sur le web auquel j'avais ajouté ce petit lexique :
Kiki était cocotte et Coco concasseur de cacao. Kiki la cocotte aimait beaucoup Coco le concasseur de cacao. Or, un marquis caracolant, caduc et cacochyme, conquis par les coquins quinquets de Kiki la cocotte offrit à Kiki la cocotte un coquet caraco kaki à col de caracul. Quand Coco le concasseur de cacao s’aperçut que Kiki la cocotte avait reçu du marquis caracolant, caduc et cacochyme Un coquet caraco kaki à col de caracul, Coco conclut, je clos mon caquet, Je suis cocu !

Caduc : vieux, démodé, périmé.
Cacochyme : faible, en mauvaise santé, en particulier en parlant d’un vieillard. Littéralement : mauvaise humeur. Humeur dans le sens de liquide corporel, plus ou moins puant donc.
En grec caco (cacophonie) est le contraire de calli (calligraphie)
Quinquet : œil (langage populaire).ex : ouvre tes quinquets !
Caraco : sorte de blouse ample et droite, tombant sur la jupe, portée autrefois par les paysannes.
Caracul : (ou karakul).race de mouton originaire d,Asie dont la fourrure de l’agneau fournit l’astrakan.

JNSH - Journées Nationales Sans Humour (29 avril)

00:05 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Ecriture |

28/04/2006

Petit coucou

medium_mazout.jpgResucée du 28 avril 2003 sur mon ex-blog wanadoo :

"…Ceci n’est pas vraiment un journal mais plutôt un bric à brac de trucs et de réflexions que je trouve sur Internet ou dans mes lectures. Dans le fond, je n’aime pas vraiment ça l’exercice « tenir un journal. » Surtout un journal public comme celui-ci. On ne peut être que dans le faux et dans l’ennuyeux. Je vais donc rester dans le bric à brac de trucs et essayé de ne pas être trop casse-pieds. Mes trucs étant des mots, encore des mots et quelques textes littéraires avec à l’occasion un brin d’informatique."

Trois ans plus tard je continue...


Mots du jour: Truc, machin, engin, bidule et petit coucou
Truc, du verbe trucare, cogner contre. Machin, du latin machina, invention. Dans la même famille que machin, il y a mécanique, machinal, machination… Engin, du latin ingenium, intelligence, talent. Bidule est plus récent (milieu du XXième), il désigne vraiment un... truc ou un machin, pas d'autre origine.
Tous ces mots sont utilisés pour désigner un objet (ou parfois un personne) qui n’a pas de nom ou que l’on ne souhaite pas nommer. Dans l’entreprise où je travaille La version informatique de la chose est « coucou ou encore petit coucou » qui désigne un « bout de code » bien utile mais que l’on préfère ne pas nommer. Exemple : "On pourrait bidouiller un petit coucou en attendant de recevoir la prochaine version de Bidule (logiciel bien connu).

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27/04/2006

La chambre de la Stella

medium_harang.jpgLa chambre de la Stella


Jean-Baptiste Harang


Grasset


Sélection du Livre Inter

 

Pièce après pièce on explore la maison d’enfance du narrateur et de l’auteur. Une maison sise  à Dun-le-Palestel dans la Creuse non loin de la Souterraine. Parmi les pièces, il a la chambre de la Stella qui cache on s’en doute un mystère. En même temps que l’on visite la maison, une pièce nommée « la gare » où le grand père vendait des billets de train, la chambre d’Arthur, la salle à manger, l’escalier, le grenier… on explore les souvenirs de l’auteur. Des souvenirs d’une grande précision dans les détails, pleins d’énumération à la Vialatte, et flous dans les grandes lignes. Volontairement flous parfois, l’auteur ayant refusé d’en savoir plus, de chercher plus, mais aussi involontairement quand les données se dérobent, quand la mémoire s’est enfuit.

Quel est ce mystère qui se cache dans la chambre de la Stella ? L’auteur ne cherche pas à nous tenir en haleine, il ne dissimule pas longtemps que son secret tient dans l’origine de son père qui, à dix ans, a changé de nom, de Quisserne il est devenu Harang. Le but principal est d’exhumer à la manière d’un archéologue, une époque, le milieu du siècle passé, que le lecteur trouve lointaine (et pourtant Harang a mon âge) : la mémé d’Dun qui bassine son lit aux briques chaudes, les cadres des tableaux faits de munitions de la guerre, le cousin Arthur que la mémé n’aimait pas, la petite Marie, une vieille de l’hospice qui chaque dimanche vient manger sa tranche de cake, une ville autrefois riche de petits commerces… Et les souvenirs qui hantent : une mère peu aimante, un père a qu’on a jamais compris, a qui on a posé les mauvaises questions… La vie, notre vie, qui passe sans que l’on comprenne très bien, sans que l’on ne retienne aucun grain du sablier…

Jean-Baptiste Harang ne soigne pas le suspens mais il soigne le style. Ses descriptions sont longues et nombreuses mais elles ne lassent pas. On les déguste comme des tranches du cake de la grand-mère. Son livre a un petit côté suranné, pas seulement dans son sujet mais aussi dans sa manière. Une écriture de l’autre siècle, des paragraphes faits sur mesure pour y tailler des dictées pour les élèves attentifs aux détails mais aussi pour les distraits.

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Né en 1949 dans la Nièvre, Jean-Baptiste Harang fait partie de la rédaction du "cahier livres" de Libération. Il est l'auteur chez Grasset du Contraire du coton (1993), Les Spaghettis d'Hitler (1994), Gros chagrin (1996) et Théodore disparaît (1998).

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Extrait :
'Un jour mon père a dépendu un homme qui ne lui était rien, mon père n'a connu que des hommes qui n'étaient pas son père, on lui en trouva un, de père, lorsqu'il avait dix ou douze ans, on changea son nom, et même son prénom pour le défaire de son passé, il s'appelait Raymond Quisserne et devint tout à trac Roger Harang, il nous a donné ce nom d'emprunt sans nous dire jamais qu'il n'était pas le sien. Un soir, il a couché sur un lit fait le cadavre d'un homme, un voisin qu'il venait de dépendre, il n'était pas son père, il le portait contre lui comme un noyé évanoui. Je ne veux pas que cette histoire ou l'on décroche des pendus figure où que ce soit. Elle reste malgré moi, elle visite chaque page de ce que je vais dire maintenant.'

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25/04/2006

Gnou

medium_gnuheadsm_5.jpgRuth a raison,

Gnou a 23 ans déjà

et son manifeste 21...

C'était la première communauté qui partageait le logiciel.

Son créateur Richard Stallman témoigne:

En 1971, quand j'ai commencé à travailler au laboratoire d'intelligence artificielle (IA) du MIT (N.d.T. : Institut de technologie du Massachusetts), l'une des universités les plus prestigieuses des États-Unis d'Amérique, j'ai intégré une communauté qui partageait le logiciel depuis de nombreuses années déjà. Le partage du logiciel n'était pas limité à notre communauté; c'est une notion aussi ancienne que les premiers ordinateurs, tout comme on partage des recettes depuis les débuts de la cuisine. Mais nous partagions davantage que la plupart.

La suite sur http://www.gnu.org/gnu/thegnuproject.fr.html

22:37 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2) |

24/04/2006

Bestiaire

medium_salamandre.jpg

Il arrive que les informaticiens aient de l'humour. Surtout ceux qui travaillent sur les logiciels libres, une variété de logiciels regroupés sour la bannière de LINUX, un concurrent de Windows créé par Linus Torvald.

 

Ces logiciels s'attribuent des mascottes. Le lointain ancêtre des animaux libres était le gnou barbichu puis vint un pingouin hilare parfois surnommé Tux. Depuis peu, monsieur Mark Shuttleworth , un milliardaire utopiste, a décidé de renouveler la collection en créant le phacochère verruqueux, le hérisson vénérable, le blaireau jovial, le dragon pimpant qui ressemblerait à un canard et devrait arriver bientôt sur nos PCs. Vers la fin de l’année on verra venir le Triton énervé qui désigne plus précisément une jeune salamandre à l’esprit aventurier qui explore des territoires rocheux.

Ces animaux sont des noms amusants de plusieurs versions de UBUNTU. Ubuntu est un Linux lancé en 2004 par Shuttleworth avec la volonté d'en faire un logiciel stable et un concurrent de Windows le système de Micrsoft. 
Pour en savoir plus: WIKI

 

Merci à Ruth pour cette idée profitable qui m'a permis de faire deux articles ici et sur ZDNet.

21:00 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2) |

23/04/2006

Celan - Cioran

medium_cinefoto22.jpg

Les chevaux

de feu

.

 

Vendredi, le ciné-club proposait les chevaux de feu, un film ukrainien de 1964 qui se passe dans cette partie de Carpates ukrainienes qui est en (ou touche la)  Bucovine. Un film (esthétisant) de Serguei Paradjanov qui raconte une histoire d’amour impossible dans une Ukraine ancienne, folklorique et idéale, revue par l’auteur. Un film peu orthodoxe projetté sur un support carré. Seul Jean, l'ukrainien de St Julien, en a gouté toute la substantifique moelle, nous autre, les béotiens, étions plus mitigés. Programmes.

A propos de Bucovine, je suis toujours à la recherche de Paul Celan...

Paul Celan

Emil Cioran

Mais que dit Wikipedia ?

-1920 Naissance de Paul Pessakh Antschel. "Pessakh", son prénom hébreu, signifie "la bouche qui relate", à Czernowicz, en Bucovine.
-Après sa bar mitzvah en 1933, Celan rejoint un groupe de jeunesse antifasciste, qui publie un magazine marxiste l'Étudiant Rouge'. Il étudie ensuite la médecine en 1938 en France, mais retourne à l'Université de Cernauti pour étudier la littérature et les langues romanes.
-En 1942, ses parents qui refusent de se cacher, sont envoyés dans un camp d’internement en Transnistrie (qui était, avant 1940, une autre région de la Roumanie, et reprise en 1941), où, selon certaines sources, son père meurt de typhus et où sa mère est abattue d'une balle dans le dos.
-En 1943, Paul est envoyé dans un camp de travail forcé en Moldavie. Il est libéré par les Russes en 1944, change son nom en Paul Celan, et vit à Bucarest comme traducteur et éditeur.
-En 1947, il quitte la Roumanie pour Vienne en Autriche où il publie son premier livre Le sable des urnes (Der Sand aus den Urnen). Il s’installe finalement à Paris, où il est professeur d'allemand à l'École normale supérieure.
-Immense traducteur, en 54 , il traduit Cioran. Le poète du désespoir qui déstructure la langue allemande traduit (quelle oeuvre et en quelle langue?) le philosophe du néant qui emplit la langue française des ses aphorismes souvent poétiques et abscons. Si qq a des informations sur la relation entre Celan et Cioran, je suis preneur.
-Il se jette dans la Seine (du pont Mirabeau) le 1er mai 1970. Sur son carnet, il avait écrit : 1er mai : Départ Paul.

Et qu'en dit Zazieweb ?

J'avais trouvé un paragaphe sur la toile qui parlait des relations Celan-Cioran et il a disparu. Cioran disait de Celan qui'il était trop désespéré pour faire un bon sceptique. Ceci en dit long sur les écorchures du poète bucovien de langue allemande.

22/04/2006

Sextuplés

medium_sext.jpgSarah Everson, 45 ans, et son époux Kris, 33 ans, ont fait la une du journal de Green Valley. Normal, ils venaient d’avoir des sextuplés : Quatre garçons, deux filles cela fait tout de suite une petite famille même si la bande des six était encore aux soins intensifs.

 

La table de cuisine croulait sous les livres consacrés aux naissances multiples. Les photos du couple enlacé, à côté d’un petit cliché de Sarah en pleine grossesse, démontraient une vraie tendresse.


Le journal exposait aussi les difficultés financières des parents ce qui déclencha un mouvement de solidarité spontané dans la verte vallée. Il ne serait pas dit que les chrétiens du Mississipi manquaient de compassion surtout qu’il était si simple de manifester sa solidarité puisque le journal indiquait un site Internet vite et bien organisé. Un agent immobilier leur a rapidement trouvé un logement plus grand et très bon marché.


 

Aaron Ambrose chef de la police de Green Valley a déclaré à la presse qu’après un bref  interrogatoire les nouveaux parents désargentés avaient avoué la supercherie.

12:20 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Ecriture |