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28/09/2005

Information

J'ai cru que les employés de la SNCM avaient enlevé Stéphane Paoli l'informateur en chef de France-Inter de 7 à 9.

Une des choses que j’aime, en vacances, c’est de fermer le robinet incessant de l’information qui, notez-le, coule souvent rouge.

Il est étonnant de constater que quand on reprend le flux, après deux ou trois semaines, voire plus pour les chanceux, il ne s’est rien passé, enfin presque rien. Je me souviens d’avoir rater la mort de Mao Zédong et celle de Madame Tatcher. Pour Mao, ce ne fut pas bien grave, je m’en suis remis facilement, presque aussi bien que de la baisse du CAC40. Surtout qu’il ne baisse pas tout le temps, le CAC40, en général,  il yoyote tout comme le Dow ou le Nikkei. Attendez... on me dit que la dame de fer n’est pas morte, qu’elle se contente de rouiller dans le Sussex…  Bel exemple de l’importance relative de  l’information.

Petite concurrence au garde mot: Information : Du latin forma qui a donné forme, former, conformer, déformer, préformer, réformer, transformer, informer, formaliser, formuler, formule, formel, formalité, uniforme… (1274) enquête en matière criminelle. Puis devient renseignement sur quelqu’un et par extension l’ensemble des connaissances sur un sujet donné. Donne aussi désinformation et informatique-tique. Certains pensent que la pub c’est de l’information... Il y a vraiment des gens qui pensent n’importe comment.

22:05 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Ecriture |

27/09/2005

Vacances

J’ai interrompu la chronique de la ressource pour le feuilleton de l’été. Je crois que je vais espacer les chroniques et redonner ici une petite nouvelle découpée en morceau. On verra… de toutes façons, les nouvelles, aucun éditeur n’en veut, pour les voir publiées il faut être un écrivain maison, donc confirmé...
 
Problème de la ressource en vacances : Un touriste arrive à Palerme le samedi soir. Il souhaite y passer le dimanche et le lundi et il veut visiter six églises, deux musées, les Catacombes des Dominicains et le Grand Théâtre, accessoirement et si possible quatre autres églises et trois musées ou palais de moindre importance. Sachant que la première église n’est ouverte que de 10 à 12 et de 16 à 18, que pour aller au prochain musée, il faut dix minutes à pied… que les bus ne circule que de… à… que… et que… et qu’il fait très chaud et soif.
Je vous fais grâce de l’énoncé complet du problème, ce qui est sûr c’est que pour le résoudre il faudrait faire appel aux dernières trouvailles de l’intelligence artificielle qui pour l’instant ne font pas encore partie du kit du touriste même équipé d’un APAP, un assistant personnel aisément palmable. D’ailleurs même avec un APAP puissant, il faudrait compter sur des paramètres humains et des idiotismes (ne pas confondre avec idioties)siciliens : « Désolé, il y a une messe à la chapelle palatine revenez à 11 :30. » A l’heure dite, la queue est immense, la chapelle ferme à 12 :15, la prochaine visite possible est à 15 minutes par le bus 232, ce musée ferme à une heure, mais le bus 232 ne roule pas le dimanche après 11 :30… Dommage !  Il y a bien le bus 235, mais…

Ce qui est étonnant, c’est que, en deux jours et pas mal d’euros plus tard – grazie mille ai beni culturali per l’aumento di trenta tre per cento - on est tout étonné d’avoir presque rempli le cahier des charges mentionné plus haut (huit églises dont le Duomo de Montreale et son cloître merveilleux, 2 musées, un palais et les Catacombes), à croire que la connerie naturelle de la ressource en vacance (munie du guide du Routard et avide de s’instruire) est encore supérieure à l’intelligence artificielle robotisée.

En bref : La Sicile est très belle. Les siciliens gentils et épouvantables conducteurs. La cuisine extra, le vin très bon, le limoncello délicieux. Les hôtels chers. Les temples bien conservés. L’Etna très haut. Le site du théâtre de Taormina somptueux. L’île très peuplée surtout sur les bords. La jeunesse foisonnante. Les filles belles. Les mecs rouleurs de mécaniques cachés derrière des lunettes noires. Allez-y !    
 

20:20 Publié dans Ressources | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Ecriture |

26/09/2005

Bravo!

On croirait pas en voyant cette tête mais cet homme là a du talent et un vrai don pour lancer les débats.

744 messages (qui ne sont pas tous des appels au secours), un administrateur hors pair (lisez les règles qu'il impose), du sérieux, de la rigueur, on ne peut pas s'empêcher d'admirer, si jeune et tant de talents! S'il existe une médaille d'or Google, il faut la lui donner. Bravo Jeff! 

22:09 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1) |

25/09/2005

Bonnes nouvelles

Deux bien bonnes nouvelles au retour des vacances :

-Depuis deux semaines déjà, Laurent Bervas est revenu  avec son sac de questions un peu provoc à la limite de la naïveté, avec sa vraie curiosité et son profond enthousiasme pour les débats d’idée.

  -Le peuple Suisse a voté OUI à l’élargissement de la libre circulation à tous les habitants de l’Europe des 25 (donc aux 10 derniers - le thème du plombier polonais)  Même si je reste convaincu que l’élargissement à 25 était trop précipité, un vote négatif des suisses aurait été une mauvaise chose pour ce pays qui m'offre du travail depuis de longues années et que j'aime bien. (Six cantons dit primitifs plus le Tessin ont voté NON)

Pour ceux qui veulent en savoir plus... Voici comment ça chauffait la semaine dernière sur débat.ch... Prévoir quelques mouvements cette semaine...

 

19:15 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3) |

Catacombes

Décidément,

les blogs mènent

à tout... 

même dans les catacombes. On le sais, je suis un adepte du garde-mots qui vient de se faire repérer par David Abiker dans sa chronique du matin de France-Inter sur les blogs  

Deux ou trois jours avant que je ne parte en Sicile, on y parlait de Catabase. Alain donnait un pointeur sur le voyage de Maupassant dans les catacombes des Capucins de Palerme à la fin du dix-neuvième. Il fallait donc impérativement qu'au début du vingt et unième je leur rende une petite visite . Dans le parcours du combattant du touriste avide de se cultiver, ce n’était pas facile à caser, j’y reviendrai.

Nous voilà donc, pour trois euros versés au capucin de service, par un après-midi ensoleillé entrés dans cet étonnant cimetière souterrain. On descend des escaliers, on traverse une vaste pièce et on se trouve dans un grand couloir bordé de squelettes. Certains sont couchés, mais le plus grand nombre est debout contre les deux murs. Ils sont habillés d’étranges accoutrements dont on se demande s’il étaient ceux de leur ensevelissement où si on les en a revêtu a posteriori. Certains crânes sont entiers avec toutes leur dents ou presque, d’autre ont des mâchoires déformées, des os temporaux brisés. Il leur reste parfois des chevelures entières, des moitiés de moustaches, quelques lambeaux de chair séchés comme de la viande de Grison, …

Dans un premier temps on est impressionné, ému, puis très vite on s’habitue. On finit par déambuler presque guillerets en déchiffrant les rares étiquettes qui pour les plus chanceux donne un nom, une date. On comprend que Maupassant qui était contemporain de ces squelettes ait pu être frappé. Soudain on passe devant les enfants, l’émotion reprend le dessus, il ne reste presque rien de ces petits squelettes habillés on l’imagine par leur mère. Puis on continue, et on découvre les catégories : uomini, donne, professionisti, prete… On est un peu déçu de ce classement, on aimerait que tous restent ensemble, tous ridicules dans leurs tuniques sans âge, même si on ne peut s’empêcher de chercher, comme le signale le Routard, il « gigante » sur le mur droit du couloir des hommes et la « baby girl » parfaitement conservée, Rosalia Lombardo morte en 1920 et dont le secret de l’embaumement du docteur Solafia est enfoui dans sa tombe. Tant mieux.

Je veux un instant oublier le Routard et ses explications, la petite Rosalia, le gigante et toute la superstition dont sont capables les siciliens, pour un dernier parcours dans les couloirs et un retour à ma méditation sur le thème « Vanitas vanitatum, et omnia vanitas » qui est, je veux le croire, la seule raison pour laquelle les capucins ont depuis plus de cent ans laissé visiter ce lieu étonnant.

Tant pis pour l'église où ont eu lieu  les vêpres siciliennes.

10:05 Publié dans Géographie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Ecriture |

20/09/2005

Cardon revisité

Kuala Lumpur – Erik Fearn, 39 ans, photographe, casquette blanche, short et tee-shirt immaculés en fibres techniques et bouteille d'oxygène dans le dos fait son jogging et escalade un piton en respirant du bon air pur filtré sous le suffocant nuage qui étouffe la capitale malaise.

 

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En 1973 Cardon avait juste un peu d’avance avec sa

Véritable histoire des compteurs à air.

Quelqu’un connaît-il cet album que je ne retrouve plus ?

11:45 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ecriture |

18/09/2005

Juré jugé

NEW YORK - Stephen Caruso, 27 ans, conseiller financier, appelé comme juré, a risqué de se retrouver incarcéré avec Robert Sanford, 59 ans, kidnappeur. Stephen n’a pas pu s’empêcher d’insulter Sanford.


1000 dollars d’amende pour l’insulteur.

11:35 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ecriture |