Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16/09/2005

Fugue

1998, à 14 ans Natasha Ryan, fugue et se réfugie chez Scott Black.
2003, James Fraser, est accusé de son meurtre.
2004, La police retrouve Natasha, mère d’un bébé, chez son ami Scott.
Scott plaide coupable de parjure.
2005, James Fraser est condamné pour les meurtres de trois autres femmes.

11:20 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) |

13/09/2005

Erreur judiciaire

BOSTON – Jugé coupable de trafic de drogue, Geuri Lugo fait appel au motif que le juge Nelson a refusé la pause cigarette que des jurés avaient sollicitée par écrit. Geuri estime que la décision hâtive du juge Nelson a contribué à un verdict bâclé.

11:00 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Ecriture |

11/09/2005

L'axe du mâle

Le chromosome Y apparu il y a 300 millions d’années s’est érodé au fil du temps jusqu’à ne contenir que 27 gènes. Sa disparition serait programmée dans un dizaine de millions d'années mais une étude de David Page publiée par Nature contredit cette prédiction fatale aux géniteurs.

Jennifer Graves, une généticienne australienne, a qualifié de "brillant" le travail de David Page mais reste convaincue qu’il ne remet pas en cause la disparition du Y qu’elle juge certaine.

18:45 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Ecriture |

09/09/2005

Bouriatie

L’été est fini, le feuilleton aussi. Avant de partir sur une île triangulaire en emmenant, entre autre, un chouette manuscrit et la version bilingue d’il contesto, j'ai posté quelques brèves à retardement et je voudrais inaugurer une nouvelle rubrique géographie.

J’y parlerai sans doute de la Gagaouzie et de nos amis transinitriens qui veulent entrer dans l’Europe.

Mais avant cela parlons de Tchinguis Chagdourov qui a abandonné son métier d'informaticien et son village natal près d’Oulan-Oudé, la capitale.

Tchinguis  se consacre désormais à la prière dans le Datsan (temple) d'Ivolga, le centre spirituel du bouddhisme russe. Dans la république sibérienne de Bouriatie, le bouddhisme connaît un  nouvel épanouissement.  Des milliers de fidèles viennent chaque année s'incliner devant les sanctuaires du Datsan d'Ivolga, à une trentaine de kilomètres d'Oulan-Oudé.
 
Je ne sais pas vous, mais moi c’est le genre de nouvelle qui me laisse méditatif. Heureusement que Tchinguis, un bouriate de 24 ans, robe bordeaux et baskets standard, un chapelet à la main, ajoute :  « J'ai trouvé le calme. La sagesse des lamas m'a montré le chemin et la liberté.»

La Bouriatie, pour ceux qui l’ignoreraient encore, c'est en haut à gauche, à côté de la Mongolie. Le bouddhisme bouriate est de tendance petit véhicule, ce qui ne veut pas dire qu’il circule en Smart mais qu’il est originaire du Tibet. Dans le monastère d’Ivolga on donne des cours de peinture bouddhique, de philosophie, de tibétain (la langue des prières) et d'ancien mongol. Ceci attire chaque année des centaines de jeunes obligés de passer une sélection très stricte. Ils doivent rédiger une note de synthèse bouddhique sur des sujets variés qui vont de l’éveil de la voie de droite à celle de gauche en passant par le milieu. S’il réussissent, ils devienne fonctionnaires bouddhistes et passent ensuite leur vie à rédiger, à la main, des cartes de Bouriatie. Les plus sages iront jusqu’à donner le chemin d’Oulan-Bator, de Lhassa ou même du Nirvana qui est un secret jalousement gardé par les lamas. Le Nirvana est presque aussi bien gardé que le Graal dans le Da Vinci code ou que le plateau à thé en argent que Vladimir Poutine a offert en 1991 aux moines tout confus de remerciements soviéto-bouriates et bouddhico-lama-entable.

Vous voulez savoir comment je sais tout ça ? Faites comme moi : lisez le courrier d’Oulan-Oudé. Dans cette hebdromadaire, il ne se passe guère de semaine sans qu’on y parle du renouveau du bouddhisme bouriate.

14:05 Publié dans Géographie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Ecriture |

08/09/2005

Internet Romance -33e-

Louise était drôlement bien installée. Une petite villa sur les contreforts de la chaîne de Belledonne, pas trop loin de Grenoble, en pleine campagne. Elle vit là, seule avec quelques animaux familiers, depuis que son mari l’a quitté l’année dernière, victime de longue maladie. Elle avait invité Gérard et sa femme. Je ne les avais jamais rencontré même si nous avions pas mal d’amis communs. Gérard avait bien connu Nicolas et beaucoup entendu de Mary-Ann. Il en connaissait sans doute la fin, une fin qui depuis dimanche occupait tout mon esprit. Je n’arrivais pas à croire à la fin heureuse que Louise m’avait laissé entendre.

Le dîner se déroula dans une atmosphère très agréable. Par un accord tacite pour ne pas trop ennuyer nos conjoints on n’aborda pas le sujet avant le dessert. Donc de l’apéro au fromage, la conversation roula  sur Grenoble, sa vie culturelle, les montagnes, le ski, la situation économique, TKN chez qui la femme de Gérard avait travaillé…
Après le fromage Gérard a lancé en s’adressant à moi : « Alors apparemment tu ne connaissais pas la fin de notre histoire ? » Lui aussi, comme beaucoup s’était approprié cette idylle et il allait se faire un devoir d’éclairer ma lanterne.

- Non. Je n’étais pas au courant, Louise m’a appris dimanche dernier que Nicolas avait rejoint sa belle à Sydney. J’étais sur le cul.
- Cela n’a pas été aussi simple que ça.
- Raconte ! S’il te plait !

Avec un enthousiasme partagé, Gérard et Louise m’ont expliqué ce qui s’était passé. Ils avaient parfois des souvenirs différents sur des détails mais en gros leurs récits croisés concordaient.

A son retour d’Australie, Nico était totalement abattu. Malgré tout, il ne disait jamais de mal de Mary. Petit à petit, il a repris confiance en lui et… il a aussi repris contact avec Mary. Dans l’année qui a suivi, il s’est rendu une fois à Singapour pour la voir et une autre à Sydney. L’amour n’était pas mort, au contraire, mais apparemment Mary n’arrivait toujours pas à se décider.

L’année suivante, pour son quatrième voyage en Australie, Nico avait décidé de ne pas avertir Mary de son arrivée. Il était décidé à prendre le taureau par les cornes, il voulait rencontrer Tom et parler de cette situation qu’il n’arrivait plus à supporter. Entre les deux compères que tout opposait, le courant avait passé à merveille. Un soir, Mary-Ann avait trouvé les deux hommes de sa vie attablés dasn la véranda devant un nombre très impressionnant de bouteilles de bière, riant comme des perdus en se racontant des histoires. Elle l’avait écrit à Louise qui me montrait la lettre « ...J’étais totalement horrorisée de les voir dans cet état ! Jamais Tom ne buvait à la maison et Nico, naïve, je croyais bien avait quitter l’alcool... »  

Tom avait invité Nico à abandonner son hôtel pour s'installer dans la chambre d'amis pour le reste des son séjour. Huit ans plus tard, il y était encore. Mary-Ann avait eu deux enfants qu’aucun des deux hommes n’avaient reconnus. Des lettres de Mary à Louise et des quelques courriels échangés entre Nicolas et Gérard, il ressortait que le ménage à trois vivait en parfaite harmonie même si Mary se plaignait auprès de Louise de la vie païenne et de la trop grande complicité de ses deux hommes.

- FIN -

 

19:15 Publié dans Internet Romance | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Ecriture |

07/09/2005

Internet Romance -32e-

Epilogue.

Il n'y avait pas d'avion avant le vingt-six décembre. Nicolas a dû passer Noël à Sydney avec Mary-Ann. Malheureux comme une pierre, il n'arrivait pas à en lui en vouloir, il l’avait même écrit dans French. Les french-noteurs, ceux qui n’étaient pas partis au ski, n’étaient pas tendrmes avec sa belle. Daniel, de Paris, avait écrit : « Pour moi, je n’ai qu’un mot : C’est une S… - en six lettres – un mot et beaucoup de mépris » Nicolas avait répondu en essayant de calmer le jeu. Il expliquait qu'elle avait quitté son travail, qu'elle devait déménager chez ses parents, qu'ils n'avaient pas de place pour son piano, il nous demandait même d’écrire dans le forum des témoignages de sympathie pour Mary-An qui n’avait plus accès à French. Il transmettrait.
Quatre mois plus tard, Nicolas a démissionné de TKN. Il a trouvé un travail à Nantes. C’est du moins ce qu’il avait fait savoir à la cantonade. Il n’a même pas organisé de pot de départ. Pendant ses deux mois de préavis, il me battait froid. Je lui ai envoyé quantité de courriels dans sa boite privée chez Yahoo, tous mes messages sont restés sans réponse.
(…)
Pendant dix ans je n’ai pas revu Nicolas et plus jamais entendu parler de cette histoire dont les vestiges reposaient chez moi dans les catacombes de mon ordinateur attendant l’arrivée d’un hypothétique archéologue. C’est tout à fait par hasard que j’ai croisé Louise en montant à la Citadelle, un dimanche après-midi, lors d’une promenade familiale et digestive. Fatalement nous avons reparlé de notre idylle favorite. Louise m’a appris qu’elle était restée en contact avec Mary-Ann, Qu’elles s’écrivaient régulièrement, même si cette régularité tendait à s’espacer avec les années.

Louise m’a longuement parlé de Mary-Ann. Elle avait maintenant trois enfants. Récemment, lassée de son rôle de femme au foyer, elle avait repris un travail de secrétaire chez TKN. J’étais avide de ces nouvelles mais ma femme et ma fille m’attendaient à distance, la discussion s’éternisait. J’allais prendre congé quand tout à coup, Louise a lâché la petite phrase : « Finalement, je crois que Mary est très contente avec Nicolas »

- Avec Nicolas, tu es sûre ?
- Comment, tu n’es pas au courant ?
- Non. Je n’ai jamais eu de nouvelles de Nico. Malgré mes efforts nous nous sommes quittés en froid. Il ne me supportait plus...

- ...

- Allez, raconte.
- C’est assez long et je crois que ta femme s’impatiente. Ecoute, venez donc manger à la maison un de ces soirs.
- D’accord, dans la semaine c’est possible ?
- Oui, pas de problème. On dit mercredi ?
- Va pour mercredi.

19:25 Publié dans Internet Romance | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Ecriture |

06/09/2005

Internet Romance -32d-

Sur une idée de Thierry:

Epilogue

Il n'y avait pas d'avion avant le vingt-six décembre. Nicolas a dû passer Noël à Sydney avec Mary-Ann. Malheureux comme une pierre, il n'arrivait pas à en lui en vouloir, il l’avait même écrit dans French. Les french-noteurs, ceux qui n’étaient pas partis au ski, n’étaient pas tendres avec sa belle. Daniel, de Paris, avait écrit : « Pour moi, je n’ai qu’un mot : C’est une S… - en six lettres – un mot et beaucoup de mépris » Nicolas avait répondu en essayant de calmer le jeu. Il expliquait qu'elle avait quitté son travail, qu'elle devait déménager chez ses parents, qu'ils n'avaient pas de place pour son piano, il nous demandait même d’écrire dans le forum des témoignages de sympathie pour Mary-An qui n’avait plus accès à French. Il transmettrait.
Quatre mois plus tard, Nicolas a démissionné de TKN. Il a trouvé un travail à Nantes. C’est du mois ce qu’il avait fait savoir à la cantonade. Il n’a même pas organisé de pot de départ. Pendant ses deux mois de préavis, il me battait froid. Je lui ai envoyé quantité de courriels dans sa boite privée chez Yahoo, tous mes messages sont restés sans réponse.
(…)
Cela fait plus de dix ans que je n’ai pas revu Nicolas et plus entendu parler de cette idylle. Je travaille toujours chez TKN. Je ne m’occupe plus de mon groupe de divas. J’ai pris des responsabilités dans le département financier et je me rends chaque année deux ou trois fois au moins dans notre maison mère à Boston pour ce que Nicolas appelait des grand-messes, de larges réunion de managers. Je revois parfois mes deux ex-collègues australiens qui me demandent des nouvelles de Mary-Ann. Par Louise, je sais qu’elle a deux enfants de Tom, un garçon et une fille.
Le mois dernier, j’ai passé une semaine à Boston. Un jour où j’avais du temps libre entre deux grand-messes, je me suis rendu sur la côte vers Newport. J’étais assis avec un collègue parisien à la terrasse d’un hôtel quand j’ai vu passé une silhouette familière, le dos un peu voûté, la barbiche au vent, trop chaudement vêtu pour une si belle journée d’automne, mon ami Nicolas poussait un landau. Je le hélais, il regardait dans toutes les directions et ne me vit qu’au dernier moment quand j’étais déjà près de lui. Dans la poussette, il y avait une paire de jumeaux dont il m’appris aussitôt que c’étaient des jumelles et qu’il était le père de quatre enfants, l’aîné de ses garçons avait déjà sept ans. Il avait l’air content de me voir. Je l’invitais à s’asseoir à notre terrasse et fit de rapides présentations.
 
-  Il me semble que tu as encore un peu maigri, Nicolas ? Et comme ça tu es marié ?
-  Est-ce tu te souviens de Julia, l’américaine qui écrivait dans French et qui signait l’Amer-loque ?
-  La Mélodie du bonheur ?
-  Exact. Bonne mémoire chef !
-  Je me souviens de tous les détails.
-  Normal, tu m’espionnais. C’est dommage que tu ais refusé de venir ici avec moi pour assister au spectacle, tu aurais vu une bonne interprétation et surtout tu aurais fait la connaissance de ma future femme.
-  Cela fait longtemps que tu habites ici ?
-  J’ai quitté TKN pour rejoindre Julia.

Nicolas m’a invité le soir à passer chez lui. J’ai ramené mon collègue parisien à son hôtel et me suis pointé à la porte de Julia avec un gros bouquet. L’atmosphère familiale était bruyante et joyeuse. Julia avait trois filles de son premier mariage ce qui mettait notre ami Nicolas à la tête d’une belle tribu de sept enfants qui allaient de quinze ans à six mois. Sa chère et tendre avait un tour de taille respectable et sans doute un bon quintal qui semblait lui assurait un bel ascendant sur un Nico toujours aussi frêle mais qui respirait le bonheur. Il avait ouvert une excellente bouiteille de vin californien auquel il fit honneur. Il avait un bon boulot mais venait de postuler chez TKN. Je l’assurais de donner un coup de pouce à sa candidature. Il n’avait pas de nouvelles de Mary-Ann, c’est du moins ce qu’il me dit devant Julia.

En m’accompagnant à la voiture il m’avoua qu’il écrivait toujours à la belle australienne, qu’elle avait laissé tomber Tom, qu'elle priait Dieu, qu’elle n’était pas mariée et n'avait pas d'enfant, que c'était son grand désespoir.

- FIN -

Demain une version 32e

______________________________________

Lisez aussi chaque jour les aventures de Ken Cantal - Episode 16 is now playing- Soyez en le héros...

Lire la fin 31b chez Dilettante

La 31c chez Fred

_______________________________________

20:35 Publié dans Internet Romance | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Ecriture |