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31/08/2005

Mon autre Joueb

Comme annoncé ailleurs,

Je célèbrerai le jour du joueb un autre jour.
Dans un mois peut-être...


J’ai pourtant envie de vous parler de mon autre joueb.
C’est un joueb tel que je l'ai rêvé.
Un joueb tout dédié aux mots.
Sans pédanterie.
Avec précision.
Avec humour.
Avec concours.¨

Mots-valise.

Mots cachés.
On y trouve toujours le mot juste au bon moment.
Si c’était moi que le tenait ce joueb
Ce serait le bordel.
Suivant mon humeur, il y aurait un jour cinq mots,
Et un semaine pas du tout.
Il n’y aurait pas ce mélange de mots savants et de mots ordinaires.

Ces Amours qui côtoient des Sybarites,
Ces Amulettes qui  se rapprochent des Boîtes

Bref, ce ne serait pas le blog du Garde.

Ce serait le mien !

Et je ne m’y sentirais pas forcément mieux que chez moi.

Parce je me sens bien là-bas...

Et il y a aussi de la poésie,

Il est poète le Garde,

Un bon poète,

Qui utilise des mots simples.

Les mots de tous.

On ne peut pas vivre longtemps sans poésie.

Je suis du verbe aimer
Comme on est de l'enfance
De Paris ou du Nord
De nulle part ou d’ailleurs

Comme on est du Royaume...

 

22:15 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1) |

Internet Romance -33-

Si je n’ai pas de nouvelles de Nicolas, je n’en ai pas non plus de sa belle... Louise est partie à la retraite. Je la soupçonne d’avoir continué ses échanges avec Mary-Ann via Internet mais quand je l’interroge, elle ne me dit rien. Mes soupçons sont fondés sur un mot qu’elle m’a lâché à propos de Tom, quand nous avons bu un café il y a trois ou quatre ans. Rien de précis mais suffisamment pour me mettre le doute.

Je suis triste de ne pas avoir de nouvelles de Nicolas même si je sais que je ne peux m’en prendre qu’à moi-même. Après la déception de Sydney, lors de son retour à Grenoble, Louise et moi, passions le voir chaque jour. Je l’encourageais à reprendre le travail pour oublier ses idées noires. Il ressassait sans cesse que Mary n’était pas responsable, que tout était de sa faute, qu’il s’était trop précipité. Quand on lui disait que c’eut été bien pire, plus tard, avec un enfant, il disait que non, que dans ce cas, elle ne l’aurait jamais quitté. Il gardait espoir, même s’il admettait qu’il lui fallait faire son deuil, même si, quand on lui disait qu’il devait l’oublier, que la vie continuait, il acquiesçait. Ses parents étaient venus lui soutenir le moral. Son espoir, il l’avait laissé transparaître dans son drôle de journal :

« Papa a mis à la poubelle le tas de compost que Mary avait fait au fond du jardin. Il pensait que c'était des déchets. Je ne veux pas faire pareil avec notre histoire.

(…) Quand j’appelle Mary, tard dans ma nuit, elle est toujours gentille avec moi. Je sais qu’elle n’est pas satisfaite avec Tom. Je sais qu’un jour, elle me reviendra. »

 

FIN

 

Le chapitre 33b de Dilettante puis 34b... Là-bas ce n'est pas fini...

Bientôt la version de Fred de Mai

21:20 Publié dans Internet Romance | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Ecriture |

30/08/2005

Internet Romance -32-

Epilogue
Il n'y avait pas d'avion avant le vingt-six décembre, Nicolas a dû passé Noël à Sydney avec Mary-Ann. Malheureux comme une pierre, il n'arrivait pas à en lui en vouloir, il l’avait même écrit dans French. Les french-noteurs, ceux qui n’étaient pas partis au ski, n’étaient pas tendres avec sa belle. Daniel, de Paris, avait écrit : « Pour moi, je n’ai qu’un mot : C’est une S… - en six lettres – un mot et beaucoup de mépris » Nicolas avait répondu en essayant de calmer le jeu. Il expliquait qu'elle avait quitté son travail, qu'elle devait déménager chez ses parents, qu'ils n'avaient pas de place pour son piano, il nous demandait même d’écrire dans le forum des témoignages de sympathie pour Mary-An qui n’avait plus accès à French. Il transmettrait.
Quatre mois plus tard, Nicolas a démissionné de TKN. Il a trouvé un travail à Nantes. Il n’a même pas organisé de pot de départ. Pendant ses deux mois de préavis, il me battait froid. Je lui ai envoyé quantité de courriels dans sa boite privée chez Yahoo, tous mes messages sont restés sans réponse.
A dire vrai, je sais bien pourquoi il m’en veut : On a joué au chat et à la souris tous les deux. Chacun son tour d’être le chat puis la souris, chasseur, chassé. Tapis dans nos cubes, embusqués derrière nos écrans, on s’est cru le plus malin. J’usais de mes privilèges pour lire les messages qu’il s’échangeait avec Mary-Ann, je me faisais une copie de ses notes de voyages, je prenais mes propres notes, collectait tous les écrits de French.
J’ai découvert que beaucoup de gens avaient des accès injustifiés aux machines. P., mon adjoint, m’a confirmé que Nicolas avait toujours eu, officieusement, la totalité des privilèges sur nos systèmes, sur tous nos systèmes. Cela datait de l’installation du nouveau réseau.

C’est sur mon PC à la maison que j’ai concocté le premier récit de cette saga amoureuse : plus de deux cents cinquante pages, J’avais amassé tous les détails, les principaux messages de French, les courriels, les notes, les textes retravaillés, tout, un travail d’archiviste. J’ai dû faire plus d’une fois l’aller-retour avec ma liste de fichiers sur une disquette, copié sur mon PC, disque D, répertoire Perso, sous-répertoire Romance. Pour Nico, c’était facile à trouver. Bien sûr, il savait que je l’espionnais.

29/08/2005

Internet Romance -31-

                                                        20-Décembre 92

Au réveil, même scénario qu'hier. Café, croissants… Cette fois, pas question de succomber aux délices de Capoue. J'attaque tout de suite. Elle ne fuit pas la conversation. Elle a beaucoup réfléchi. Il lui faut du temps. Beaucoup de temps. Des mois sans doute. Elle ne peut pas se décider maintenant. Non. Ce n'est pas à cause Tom. C'est entièrement de sa faute. Elle s'est emballée trop vite. Ces dernières semaines, elle s'est enivrée avec les préparatifs pour fuir le problème. C'est un comportement stupide. Elle est idiote. Le mariage c'est très sérieux, surtout quand on veut des enfants. Il faut être sûre de soi. Elle s'excuse, c'est sa faute, complètement de sa faute. « Oui, ma faute. C’est vrai. J'ai un cerveau tout petit, comme une oie, il me faut pardonner. Je suis trop bête. » Je n'arrive pas à en placer une. Sa défense si bien argumentée au départ, se noie, maintenant, dans les redites. La confusion est totale. Elle aligne trois mots en anglais, trois mots en français. Elle s'explique, s'accuse, regrette, pleure, parle d’enfants, se défend, s'accuse à nouveau, s'excuse encore. Hésite… « Le mariage, les enfants, c'est trop sérieux. Non, Tom n'a rien à voir. C’est ma faute… Sorry. This disaster is completely my own fault… I’m so sorry... » Elle veut que je lui pardonne. Elle espère que je vais lui pardonner. Elle me fait promettre de ne pas la laisser tomber. Je reste muet. J'attends la conclusion de sa plaidoirie, mais son discours s'arrête net. Mary-Ann est tendue. Le son se fait trop aigu. La corde va rompre. Quant à moi, je vais exploser comme un bang de cymbales.

 Conclusion : Il faut annuler le mariage, immédiatement. Je retourne dans le pub de la veille Après trois whiskys, je me console en me disant que dans quelque mois, à Grenoble, avec une Mary enceinte qui aurait décidé de me quitter, de rentrer en Australie, cela aurait été bien pire. Mais cette éventualité là, je n’y crois pas vraiment. Je vais prendre le premier avion pour Lyon Satolas. Je retourne au deux-pièces cuisine de Mary. Elle est là, prostrée dans le rocking-chair. A peine rentré, on sonne. C’est Tom. On se croirait au théâtre de boulevard quand le mari, qui n'est pas le mari, surprend l'amant, qui n'est pas l'amant. Nous sommes tous les trois figés, et le rideau ne tombe pas. Tom est là, grand, costaud, mal rasé, en tenue de sport. Il passait par-là. Il voulait me rencontrer. Je me surprends à dire « I’m pleased to meet you. » Content de te voir, Tom.
Plus idiot, on ne fait pas !

Une autre fin chez Dilettante

19:20 Publié dans Internet Romance | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Ecriture |

28/08/2005

Transformateur

Bulawayo – Owen Phiri, zimbabwéen entend une explosion et des hurlements venant d’un transformateur. En ouvrant la porte il découvre une femme électrocutée et son amant les mains brûlées.

L’amant est emmené au poste de police pendant qu’on inspecte les dégâts causés au transfo. 

23:00 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (1) |

Internet Romance -Fin?-

Attention *** attention

Vous allez pouvoir suivre deux suites d'internet romance.

Une sur le site de Dilettante à partir de ce soir.

et une sur ce site à partir de demain.

Merci à Dillettante d'avoir accepter ce défi.

D'autres candidats?

27/08/2005

Amazon.fr

 

 

 

 

 

Ca faisait longtemps que je n'avais pas fait de pub pour Ophélie...

Aujourd'hui, je viens de commencer l'écriture d'un deuxième Ophélie. Elle va changer de coin et même de pays pour un nouvelle enquête palpitante.

21:48 Publié dans Ophélie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Ecriture |