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22/08/2005

Budapest

Quatre ans avant Paris, en 1896, Budapest inaugure sa première ligne de métro le long de la superbe avenue Andrassy les Champs-Élysées de Pest.

Si Prague est une très belle ville, Budapest n’a rien à lui envier. Grâce à Easyjet nous avons pu le constater pendant un week-end de quatre jours qui se trouvait être celui de la fête nationale hongroise.

On a donc pu profiter des berges du Danube non seulement pour admirer de superbes monuments comme le château, le parlement ou le marché des pêcheurs mais aussi pour assister à un concert de Jazz de grande qualité, à un concours aérien époustouflant et à un feu d’artifice très riche en couleurs, surtout le vert, blanc et rouge. 

 

On s’est aussi initié aux délices du Tokay, le Tokaji, du nom d’une ville de Hongrie. A ne pas confondre avec le Tokay alsacien, le tokaji est un vin de pourriture noble comme le Xérès ou le vin jaune du Jura. Le vin des rois, le roi des vins disait Louis XIV qui buvait bon.

 

Bref un excellent week-end.

21:23 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1) |

Internet Romance -27-

TKN autorisait Mary-Ann à terminer son contrat de travail vers le 10 décembre. Elle allait pouvoir mieux organiser les détails de la noce. Elle avait appelé les parents de Nicolas en Vendée et à force de persuasion elle avait réussi à les convaincre d’assister au mariage, Nicolas en était tout esbaudi. Pour sa part, il avait abandonné tout espoir, ses parents n’étaient pas chauds pour un si long voyage, de plus cette histoire de Science Chrétienne ne leur plaisait qu’à moitié. « Je les ai décidé, il vont venir. » Incrédule, Nicolas avait appelé sa mère, qui bien sûr avait confirmé, il allait s’occuper de trouver des billets d’avion pour ses vieux parents.

Nicolas et ses billets… L’état d’excitation dans lequel il se trouvait, vers la fin novembre, était indescriptible. Pour les billets, il avait trouvé de supers prix : Un aller-retour pour lui et ses parents, un aller simple Sydney-Lyon pour Mary-Ann, le tout à prix cassés. L’ennui, c’est qu’il s’était débrouillé pour faire deux réservations, dans deux agences différentes. Au cas où, on ne sait jamais… Puis, croyant que c’était la même personne qui l’appelait une deuxième fois au téléphone pour confirmation, il avait donné son accord à elle aussi. On le menaçait de frais d’annulation extravagants. Pour le détendre, je l’entraînais au pot de fin d’année de notre département chez TKN, il avait même fini par accepter de boire une margharita.

Après le pot, alors que dans mon bureau je rassemblais mes affaires, Louise est passée me voir, nous sommes restés très tard à parler dans mon double cube. Mary-Ann lui avait fait des confidences par mail et Louise trouvait que ce départ, ce mariage, tout cela était bien trop précipité. Elle avait deux sujets d’inquiétude. La religion d’abord : pour Mary-Ann, la Science Chrétienne (la SC) était au-dessus de tout. D’après Louise, elle aurait même abandonné l’idée d’avoir des enfants si la SC le lui avait demandé. Les adeptes ne se soignent que par la prière, pas de médecin, la prière, seulement la prière ! Des préceptes contraires aux principes de Nicolas, le très rationnel, le très scientifique Nicolas. Mary-Ann l’avait bien senti et elle était inquiète, elle savait que, confronté à la maladie, Nicolas n’accepterait jamais les méthodes de la SC.

Malgré le souci que semblait se faire Louise, à l’instant, je n’arrivais pas à prendre cette question de religion tout à fait au sérieux. Par contre, l’autre sujet qu’elle abordait avec ses mots choisis avec soin, me semblait bien plus brûlant : Tom. Tom était divorcé, il avait trois enfants, en aucun cas il n’en voulait un autre. On le savait par Mary-Ann. Louise me disait qu’elle qualifiait les rapports sexuels avec Tom de « tremendous », de formidables, par ailleurs, je savais que la sensualité de la belle australienne était explosive. « Si je comprend bien : Ils baisent bien ensemble. Avec son rital, elle s’envoie souvent en l’air. » Louise souriait à l’écoute de mon résumé.

19:10 Publié dans Internet Romance | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Ecriture |

21/08/2005

Clone de clown

15-Aout-2005 Comme je ne voudrais pas avoir l'air d'un suiveur, je poste cette note un peu à l'avance.

15-Aout-2005 Comme je ne voudrais pas avoir l'air de me répèter, je prémédite ce coup bas une bonne fois.

Michel va sortir un livre très provoc et probablement indigeste sur les sectes, le sexe, le clonage et autres sujets à grande portée philosophique. On va se l'arracher.

Sacré Michel! Comme disait Hara-Kiri, ce livre, si vous ne pouvez pas l'acheter, volez-le!

Et dès que vous l'avez lu, mettez un commentaire ici.

Internet Romance -26-

Nicolas, de retour de son périple de six semaines à travers l’Europe, pose deux semaines et demie de congé, de fin décembre à début janvier, pour cause de mariage. Son solde de vacances est archi-négatif, me voilà convoqué par le département des ressources humaines. Avec un peu de difficulté, je leur dore gentiment la pilule. Par French, on apprend que Mary-Ann démissionne de TKN Australie et va venir vivre en Europe. Le mariage est maintenant un secret de polichinelle. Elle avoue, par-dessus le marché, avoir vendu son piano tout neuf et quelques autres babioles. Même les plus sceptiques doivent bien se rendre à l’évidence : l’idylle continue.
Par French, on suit un peu les préparatifs. J’ai mon feuilleton personnel par e-mail et en plus, je rattrape mon retard du tour d’Europe en lisant, par épisode et parfois dans le désordre, le drôle de journal de Nicolas. Je me demande comment il arrivait à faire tout ça. Il prend beaucoup sur ses heures de bureau. Avec la date et l’heure des fichiers, je suis bien placé pour le savoir. Avec tout ça, mon travail aussi part à vau-l’eau, je consigne méticuleusement tous les éléments de cette histoire dans mon répertoire D:perso/romance.
Chéri,
Faux espoir. Ce n’était que retard des mes règles. (…) J’ai trouvé un pasteur (un prêtre ?) anglican qui agréera de nous marier. Entre toi Catholique et moi Science Chrétienne cela fera un moyen (average). Mes amis de la SC ont accepté de venir dans ce temple. S’ils n’auraient pas voulu, je ne sais pas comment je pouvais faire. Ce n’était pas possible à l’imaginer pour moi. Tom n’est pas trop (tellement) content. Honte sur lui. S’il ne voudra pas venir au temple, pour moi, ce sera dommage mais pas trop sérieux quand même.
Mi-novembre, avec Nicolas, les discussions du soir, au Trianon, ont repris. Il me raconte le passage en Vendée, chez les parents, la famille… Il était très fier de présenter sa belle. Il me dit que le contact a été excellent, que ses parents aiment déjà beaucoup Mary, « À part peut-être, le problème de la langue, bien compréhensible ! » Par Louise, je savais que le séjour n’avait pas été facile pour Mary-Ann, que l’accueil lui avait paru un peu forcé. Choc des cultures malgré les tonnes de bonne volonté réciproque.

Difficile d’être plus amoureux, plus aveuglé que ne l’était Nicolas à cette époque. Fort de mes deux mariages, je lui suggérais de ne pas accepter toutes les fantaisies de sa belle, de faire un peu de résistance. Il m’affirmait que c’était bien lui qui portait le pantalon. Moi, par les courriels, je voyais bien qu’il était en train de céder sur tous les terrains. Ils discutaient des bagages de Mary-Ann à envoyer en Europe, canapé, fauteuils, machine à laver. Nicolas avait tout ce qu’il fallait chez lui mais elle voulait ses affaires à elle, il ne restait donc plus à Nicolas qu’à négocier un bon prix pour le transport. Il décrochait son téléphone et il négociait, docilement.

20/08/2005

Internet Romance -R4-

                                 

Donc, pas de retournement de situation spectaculaire, nos deux tourtereaux ont parcouru l’Europe pendant cinq à six semaines en filant, semble-t-il, le parfait bonheur.Quel périple pour la petite australienne à peine sortie de son ile-continent.


Nico n’a pas mégoté. Il lui a offert tout ce qu’il y avait de mieux : Concerts, ballets, soirées de rêve, hôtels de luxe… sans  négliger les repas amicaux avec les french-noteurs. 
Nico ne touche plus terre. Il n’en croit pas sa chance. Il ne sais plus que choisir entre le rire du bonheur et les larmes de la séparation.


 

Mary se dit que Nico est un homme amusant et qui a du savoir-vivre. Elle a pris sa grande décision : ce sera le mariage. Est-ce Nico qui a fait une demande formelle ?  Est-ce Mary qui a poussé pour la cérémonie ? On ne sait pas, mais qu’importe, le mariage est annoncé et c’est un Mary-Ann joyeuse qui retourne en Australie pour en préparer les détails.

19:30 Publié dans Internet Romance | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ecriture |

19/08/2005

Internet Romance -25-

La tête débordante d’images, Mary-Ann s’est installée près du hublot dans l’avion Lyon-Paris qui va la ramener vers son Australie natale.
Quelles semaines incroyables ! Quel bout en train ce Nicolas !
Elle qui se croyait particulièrement agitée… avec Nico, elle est archi battue. Il s’est montré d’une efficacité remarquable à combler chaque instant de ce long périple. Pas une seconde d’ennui. Il lui a fait voir tous les lieux dont elle rêvait. Elle va pouvoir raconter tous ça à son père dont elle sait qu’il a toujours rêvé de voyages et d’Europe en particulier. Elle va épater ses copines…
Pourtant elle se pose une question : Ce mariage, est-ce bien sérieux ? Elle a toujours aimé prendre des décisions rapides. A quoi bon réfléchir des mois, des années ? Avec Nicolas elle s’est sentie confortable depuis le premier jour. Il n’a pas de raison de perdre du temps. Il faut battre le fer tant qu’il est chaud. Elle est prête à rompre tous les ponts. Nico veut qu’elle vienne en Europe. Elle viendra en Europe.
En échange il a accepté de se marier en Australie. Ce n’est pas facile pour lui, il faut qu’il renonce à sa religion, à ses traditions… Mary-Ann est la dernière à prendre ce genre de chose à la légère. Elle veut trouver une solution qui satisfasse tout le monde.
Malgré tout, elle se demande comment ses parents vont prendre la chose. Et que va dire Tom ? Après tout elle se moque de ce qu’il pense. S’il avait envi de la garder près de lui, il n’avait qu’à s’en occuper avant.
Non, elle s’est sentie très bien avec Nico et sa décision est prise. Elle ne reviendra pas en arrière.

Elle se tourne vers sa voisine, un française. Elle parle beaucoup mieux le français qu’en arrivant. Elle lui raconte qu’elle va se marier, qu’elle sera en blanc, qu’elle va faire toutes les boutiques nuptiales de Sydney pour trouver la plus belle robe de mariée. Elle lui montre la superbe bague avec un diamant de belle taille que Nico lui a offert une.
Non, décidément, jamais elle n’aurait pensé en débarquant à Grenoble qu’elle allait vivre pareille idylle.

Elle se tracasse un peu pour sa maman qui n’est jamais sortie de Sydney, à peine de son quartier. Ce sera difficile de la persuader que l’avenir de sa fille se trouve en France. Tout ce qu’elle sait de la France ce sont des histoires d’explosions nucléaires dans le Pacifique, et Dieu sait si elle n’aime pas le nucléaire… A dire vrai avec papa ce ne sera guère plus aisé. Il a un peu plus voyagé mais ses œillères n’en sont pas moins grandes… Mais il ne lui a jamais rien refusé, surtout pas son pardon…

Après cinq semaines, elle se réjouit de retrouver son Australie, ses parents et même Tom et les enfants de Tom qui lui ont manquée et qui demain lui manqueront encore plus. Nico va lui envoyer des photos de leur périple… Elle espère qu’il n’oubliera pas. Elle sait qu’il n’oubliera. Difficile de trouver plus attentif que lui… C’est un amour se dit-elle en atterrissant à Paris. C’est une bonne décision.

18/08/2005

Ouille Ouille

VILNIUS  - Zoja Popova, 93 ans, n’a pas supporté de se faire agresser par un homme de 25 ans qui en voulait à ses économies. Elle a empoigné les bijoux de famille du jeune voleur et serré de toutes ses forces. « Il a gémi comme un animal blessé. » a déclaré Zoja au journal Lietuvos Rytas.  

22:33 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ecriture |