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07/04/2008

à Paris

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J'avais parlé ici du livre de Pierre Assouline, le dernier des Camondo, et expliqué que l’hôtel particulier construit par Moïse de Camondo en bordure du parc Monceau était devenu un musée des arts décoratifs.

Moïse a passé sa vie à assembler, avec un goût très sûr et beaucoup d'opiniatre- té, des oeuvres du XVIIIe siècle. Il va construire avec l'architecte René Sergent, un écrin pour ses collections. Les dimensions des pièces sont adaptées aux boiseries du siècle des lumières que Moïse a collectionnées.

Son fils Nissim étant mort en combat aérien en 1917, Moïse va se réfugier dans cette collection qu’il lèguera à l’état français dans leur écrin à sa mort en 1935.

L’état français reconnaissant envers les Camondo père et fils, va envoyer, la fille de Moïse et sœur de Nissim, Béatrice ainsi que son mari et leurs deux enfants à Auschwitz où ils seront gazés. Donc les discours de reconnaissance aux poilus devant les monuments aux morts… vaut mieux laisser carrément tomber.

Pas moyen d’acheter le livre d’Assouline au musée. Ils vendent leurs propres production. C'est mesquin. Achetez le ailleurs mais combien de visiteurs ne connaîtrons pas son existence ?  Il serait aussi sympa de trouver une copie de l'oeuvre célèbre de Renoir "Irène Cahen d'Anvers" Irène était la femme de Moïse et la mère de Nissim et de Béatrice. Le tableau est aujourd'hui à Zurich.

A part ça, une bonne pièce de théâtre « Deux petites dames vers le nord. » La cathédrale de St Denis avec sa kyrielle de rois et reines. Un visite de l’île Saint Louis avec Jean-Pierre Baralle, un guide sympa qui nous avait déjà baladés à St Germain des Prés. Le musée du Quai Branly. Un concert Radio-France à Orsay qui nous a valu une entrée gratuite au musée mais on a raté Lovis Corinth le peintre bacchique dont Dandylan dit le plus grand bien.

08:55 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) |

06/04/2008

Nouvel effroi

La bise souffle toujours. La guerre aussi. La chaleur et les bombes de là-bas nous glace d'effroi. Nous, les savoyards de la Quinquaillerie (j'expliquerai plus tard), on va regarder tout ça de plus haut, du sommet du Môle. On contemplera le Mont-Blanc en buvant une bonne bouteille.

Le mot du jour : Effroi. Du verbe éffrayer, issu du latin populaire exfridare faire sortir de la paix et de la tranquillité. (fridu: paix en ancien allemand - Friede) Rien à voir donc avec le froid.

03:05 Publié dans Historique | Lien permanent | Commentaires (0) |

05/04/2008

Ordi

Une note vieille de 5 ans et un jour  

La bise souffle en rafales. Il fait froid à Saint Julien.

L’autre soir Bernard consultait le calendrier de Playboy que l'ami barbu Daniel voulait offrir à Dudu : Des playmates pulpeuse et rebondies à souhait. Josie jette un coup d’œil et commente : « Tous ça, c’est fait à l’ordinateur ». Réponse du tac au tac de Bernard : « Tu regrettes pas l'époque où t'étais faite comme un ordinateur ? »

Le mot du jour : Ordinateur . D’usage très ancien (1491) et d’inspiration religieuse, celui qui règle, qui met en ordre. Utilisé par IBM France en 1954 pour remplacercomputer, il s’impose à la surprise générale au dépend de computeur.

07:10 Publié dans Historique | Lien permanent | Commentaires (0) |

04/04/2008

LHC

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Depuis quelques années le CERN, le Centre Européen de Recherche Nucléaire de Genève construit le LHC. Une immense machine pour faire enter en collision des particules de la taille des protons. Inauguration en octobre 2008. On sait déjà que pour la physique fondamentale les résultats seront spectaculaires.

A tel point que Walter L. Wagner et Luis Sancho, ont déposé devant un tribunal d'Honolulu un recours contre le LHC, affirmant que les expériences prévues "pourraient créer un trou noir susceptible d'engloutir la Terre et peut-être l'univers entier". Cela ressemble à un gag mais comme le ministère de l'Energie américain fournit des aimants supraconducteurs du LHC et étant donné la judiciarisation et les croisades anti-Darwin qui sévissent chez les compatriotes de G.W. Bush, il faut s’attendre à tout.

07:25 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (2) |

03/04/2008

J'aime pas Olivier Martinez

Acte de solidarité nécéssaire : « J'aime pas Olivier Martinez »

Olivier Martinez a une fois eu un rôle dans le film « Le hussard sur le toit » Depuis, il se prend pour une vedette et il a assigné en justice le site FUZZ (Eric Dupin) et d’autres qui avaient mis un lien vers une info le concernant. Fuzz a été condamné. Monsieur Martinez, nous, on ne l’aime pas. Il fait de la pub pour des parfums et ces parfums là on en veut pas. Ils puent.

LCI

Gonzague

Veille perso

Weezonaute

Un parmi d’autres

Et plein-plein d’autres défenseurs des libertés et qui n’aiment pas les mauvais acteurs prétentieux et surtout pas Olivier Martinez.

01/04/2008

Simon Leys

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Simon Leys, alias Pierre Ryckmans, est belge et vit actuellement en Australie. Amélie Notomb parle de lui dans un de ses romans car le père d’Amélie, ambassadeur de Belgique à Pékin a dû protéger Leys qui avait pris quelques risques avec les autorités de l’empire du milieu.

Simon Leys vient de publier un livre de recueil de chroniques et ce n'est pas un poisson d'avril. 

Moi, les chroniques à la pointe sèche, acérées, piquantes  et éclectiques, j’adore. Il semble bien que l’on soit dans cette catégorie qu’ils faille classer celles-ci. Je vous livre la quatrième de couverture :

Zhuang Zi et le logicien Hui Zi se promenaient sur le pont de la rivière Hao. Zhuang Zi observa : ” Voyez les petits poissons qui frétillent, agiles et libres ; comme ils sont heureux ! ” Hui Zi objecta : ” Vous n’êtes pas un poisson ; d’où tenez-vous que les poissons sont heureux ? - Vous n’êtes pas moi, comment pouvez-vous savoir ce que je sais du bonheur des poissons ? - Je vous accorde que je ne suis pas vous et, dès lors, ne puis savoir ce que vous savez. Mais comme vous n’êtes pas un poisson, vous ne pouvez savoir si les poissons sont heureux. - Reprenons les choses par le commencement, rétorqua Zhuang Zi, quand vous m’avez demandé “d’où tenez-vous que les poissons sont heureux” la forme même de votre question impliquait que vous saviez que je le sais. Mais maintenant, si vous voulez savoir d’où je le sais - eh bien, je le sais du haut du pont.

Quelques réflexions piquées dans un article du Canard Enchaîné :

A propos du tabac : “”Le tabac est pour l’homme un poison des plus dangereux”. Cette vertueuse mise en garde est devenue assez banale me direz-vous. Ce qui l’est moins - et qui devrait donner à réfléchir -, c’est l’identité de celui qui la formulait : Adolf Hitler.” Ça calme ! Il cite aussi Samuel Johnson qui écrivait “A mesure que l’usage du tabac diminue, l’insanité augmente”, et se moque de la photo de Sartre à la cigarette censurée. Ainsi ce “fumer tue” sur les paquets, selon Leys, apporte un plus aux adeptes de la nicotine : “D’un certain point de vue, les fumeurs bénéficient d’une sorte de supériorité spirituelles sur les non-fumeurs : ils ont une conscience plus aiguë de notre commune mortalité”.

Et en ce qui concerne le travail cher à notre président, il cite La Bruyère “Il ne manque cependant à l’oisiveté du sage qu’un meilleur nom, et que méditer, parler, lire et être tranquille s’appelât travailler”.

Nietzche enfin : “Leur furieux besoin de travailler -qui est un vice typique du Nouveau Monde- est en train de barbariser par contagion la vieille Europe, et engendre ici une extraordinaire stérilité spirituelle. Déjà nous devenons honteux de notre loisir, une longue méditation nous cause presque du remords… “Faites n’importe quoi, mais ne restez pas à ne rien faire” : ce principe est la corde avec laquelle toutes les formes supérieures de culture et de goût vont se faire étouffer."