11/12/2007
NaturaVox
Je parle depuis longtemps de SimplicitéVolontaire sur ce blog. Ma première note date même de mai 2005. J'ai envoyé cet article à AgoraVox. NaturaVox l'a pris tout de suite et AgoravVox a suvi. S'il a fait découvrir le mouvement à quelques personnes, c'est bien.
C’est devenu un truisme, on brûle la planète par tous les bouts et forcément elle se réchauffe. Faut-il attendre ou faut-il agir? Les adeptes de la Simplicité Volontaire ont décidé d’agir. Pas par altruisme, mais parce qu’ils pensent que privilégier l’être sur l’avoir, le simple sur le complexe est une manière de vivre mieux et plus sereinement. Quelle est l’ampleur de ce mouvement? Va-t-il empêcher les glaciers de fondre?
Jean-Pierre et Nathalie sont de nouveaux adeptes de la simplicité volontaire, la SV. 57 et 54 ans, leurs deux enfants sont maintenant autonomes financièrement. Leur maison est devenue bien trop grande pour eux. JP se dit qu’il a travaillé dur et qu’il pourrait peut être prendre du bon temps. Tant pis pour les annuités perdues et la retraite plus modeste. Ils pourraient vendre la maison et s’installer dans un appartement plus petit et confortable. Ils n’ont pas vraiment besoin d’aller chaque année en vacance dans l’hémisphère sud. Ils peuvent consommer moins... Depuis quelques temps, Nat et JP parcourent les forums de la SV. Au milieu de tous ces jeunes adeptes écolos et alter mondialistes, JP retrouve des idées enfouies depuis longtemps dans sa mémoire.
Le mouvementLes adeptes du mouvement pour a simplicité volontaire se proposent de réduire leur dépendance à l’argent, à la vitesse, à la compétition... pour libérer du temps. La simplicité volontaire est un style de vie choisi pour des raisons très diverses : spiritualité, santé, qualité de vie (moins de stress, temps pour la famille, les amis), convictions politiques, goût personnel... La SV n’est normalement pas un ascétisme impliquant de grands sacrifices. C’est un mouvement qui se veut tolérant : A chacun sa simplicité. La SV n’implique pas, par exemple, l’adhésion à l’idée de décroissance.
La suite est là
21:00 Publié dans Simplicité | Lien permanent | Commentaires (0) |
10/12/2007
San Besso
J’ai eu la surprise de constater que mon grand-père paternel que tout le monde appelait « le père Laurent » s’appelait en fait Besso. Besso est un prénom très spécial. San Besso est la patron d’Ivrea mais le culte du saint est fortement liés au Val Soana où est né le père Laurent en 1886.
Ce prénom a été immortalisé par Robert Hertz, un disciple d’Emile Durkheim, le fondateur de la sociologie. Hertz était un ami de Marcel Mauss, neveu de Durkheim et fondateur de l’ethnologie. Rien de moins ! Robert Hertz publie début 1913 le troisième et dernier de ses «mémoires » : «Saint Besse. Étude d’un culte alpestre. »
Pas mal de liens sur le net Exemple.
C'est là que Robert Hertz fit la connaissance, autour d'un gigot, d'un ou deux de ses informateurs. Je ne peux pas m’empêcher de penser que Robert Hertz a sans doute rencontré mon grand-père dans le cadre de son enquête.
03:55 Publié dans Canavese | Lien permanent | Commentaires (9) |
08/12/2007
Négociable
"Camila est la partie non négociable de ma vie."
Le mot du jour : Négoce – neg-otium
Otium en latin repos – loisir - paix > donne oiseux, oisif, oisiveté - Neg pour la négation.
Donc, au départ, Négoce comme Business est une histoire d’occupation. Un sens large, un peu comme le mot affaires dans vaquer à ses affaires. Négoce est de plus en plus remplacé par commerce. Le mot négociant est de plus en plus utilisé pour les commerçants en gros. Négociant en vin, en bois, en cacao...
04:30 Publié dans Mots | Lien permanent | Commentaires (1) |
06/12/2007
Voynich
L'écriture semble une écriture médiévale tout à fait courante. L'examen graphologique permet de conclure que le scribe connaissait la langue qu'il utilisait: il a copié d'une façon cursive et non pas lettre par lettre. Kircher ne réussi pas à le résoudre.
En 1912, Wilfred Voynich fait la découverte de sa vie, il achète le manuscrit et le ramène aux États-Unis, où de nombreux spécialistes se mettent à la tâche, dont les célèbres cryptanalystes Newbold et Friedman. Le manuscrit est maintenant propriété de l'Université de Yale et disponible en ligne.
Le mystère du manuscrit de Voynich – (Pour la Science no 323, Septembre 2004)
À première vue, le manuscrit ressemble à un manuel d'alchimiste ou d'herboriste, mais entièrement codé. Voynich demande aux meilleurs cryptographes de l'époque de décoder les caractères étranges, qui ne correspondent à aucune écriture connue. Cependant, après 90 années d'efforts, personne n'a été capable de déchiffrer le manuscrit, et sa nature comme son origine restent un mystère. Devant ces échecs répétés, on a commencé à douter de l'existence d'un message à déchiffrer: le manuscrit de Voynich est peut-être un canular sophistiqué dépourvu de sens.
Comment un mystificateur aurait-il pu concevoir 230 pages présentant tant de régularités dans la structure et la répartition des mots? Le manuscrit de Voynich semble trop compliqué pour n'être qu'un assemblage de mots incohérent.
Un aventurier anglais du nom d'Edward Kelley aurait fabriqué le document pour escroquer Rodolphe II. L'empereur aurait acheté l'oeuvre 600 ducats, soit près de 50 000 euros actuels.
L'oeil du bébé dieu
Dans les années 1940, les décodeurs amateurs Joseph Feely et Leonell Strong ont tenté de substituer des lettres romaines aux caractères voyniches, mais les diverses transcriptions n'ont donné aucun résultat sensé. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les cryptographes de l'armée américaine se sont essayés à décoder des textes cryptés antiques. Tous ont livré leurs secrets, à l'exception du manuscrit de Voynich. En 1978, le philologue amateur John Stojko a déclaré que le texte était de l'ukrainien dont on avait supprimé les voyelles. Sa traduction ne correspond cependant ni aux illustrations du manuscrit ni à un quelconque élément de l'histoire ukrainienne, et comporte des phrases telles que «le vide est ce pour quoi lutte l'oeil du bébé dieu»!
On a prétendu que le document était l'oeuvre des Cathares, un langage non identifié… Les plus grands briseurs de code du XXième siècle, capables de casser n'importe quel code ennemi, s'y sont cassé les dents. On l’a passé a travers toutes les méthodes connues d’analyse statistiques. On a essayé la grille de Cardan… Bref, on a tout essayé… lire la suite ici
04:00 Publié dans Au fil de la toile | Lien permanent | Commentaires (6) |
05/12/2007
Excuses
A ma connaissance, les romains ne se sont toujours pas excusés d’avoir envahi la Gaule, maintenu prisonnier Vercingétorix dans les geôles de la Mamertine et de l’avoir exécuté dans sa cellule avec un lacet étrangleur en août 46 av. J.-C.
09:25 Publié dans Humour | Lien permanent | Commentaires (3) |
04/12/2007
Ghetto
"Le ghetto des banlieues" est un pléonasme.
Banlieue est le lieu où l'on est mis au ban de la société, un lieu de banissement.
Ghetto – Vient du nom d’une île à Venise (aujourd’hui isola Giudecca) où il y avait une fonderie (ghetto nuovo) A partir de 1516, les vénitiens y avaient parqué les juifs. Par extension le nom fut donné à des quartiers juifs en Italie puis dans d’autres villes d’Europe. On connaît la triste histoire du ghetto de Varsovie.
Il y a d’autres endroits où l’on construit un mur pour parquer des gens.
[Image : Voice of the ghetto]
01:40 Publié dans Mots | Lien permanent | Commentaires (6) |
02/12/2007
Ruanda
Paul Rusesabagina vit aujourd’hui en Belgique. Il a déclaré que le film était à 90% vrai.
07:10 Publié dans St Julien | Lien permanent | Commentaires (1) |