06/12/2007
Voynich
L'écriture semble une écriture médiévale tout à fait courante. L'examen graphologique permet de conclure que le scribe connaissait la langue qu'il utilisait: il a copié d'une façon cursive et non pas lettre par lettre. Kircher ne réussi pas à le résoudre.
En 1912, Wilfred Voynich fait la découverte de sa vie, il achète le manuscrit et le ramène aux États-Unis, où de nombreux spécialistes se mettent à la tâche, dont les célèbres cryptanalystes Newbold et Friedman. Le manuscrit est maintenant propriété de l'Université de Yale et disponible en ligne.
Le mystère du manuscrit de Voynich – (Pour la Science no 323, Septembre 2004)
À première vue, le manuscrit ressemble à un manuel d'alchimiste ou d'herboriste, mais entièrement codé. Voynich demande aux meilleurs cryptographes de l'époque de décoder les caractères étranges, qui ne correspondent à aucune écriture connue. Cependant, après 90 années d'efforts, personne n'a été capable de déchiffrer le manuscrit, et sa nature comme son origine restent un mystère. Devant ces échecs répétés, on a commencé à douter de l'existence d'un message à déchiffrer: le manuscrit de Voynich est peut-être un canular sophistiqué dépourvu de sens.
Comment un mystificateur aurait-il pu concevoir 230 pages présentant tant de régularités dans la structure et la répartition des mots? Le manuscrit de Voynich semble trop compliqué pour n'être qu'un assemblage de mots incohérent.
Un aventurier anglais du nom d'Edward Kelley aurait fabriqué le document pour escroquer Rodolphe II. L'empereur aurait acheté l'oeuvre 600 ducats, soit près de 50 000 euros actuels.
L'oeil du bébé dieu
Dans les années 1940, les décodeurs amateurs Joseph Feely et Leonell Strong ont tenté de substituer des lettres romaines aux caractères voyniches, mais les diverses transcriptions n'ont donné aucun résultat sensé. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les cryptographes de l'armée américaine se sont essayés à décoder des textes cryptés antiques. Tous ont livré leurs secrets, à l'exception du manuscrit de Voynich. En 1978, le philologue amateur John Stojko a déclaré que le texte était de l'ukrainien dont on avait supprimé les voyelles. Sa traduction ne correspond cependant ni aux illustrations du manuscrit ni à un quelconque élément de l'histoire ukrainienne, et comporte des phrases telles que «le vide est ce pour quoi lutte l'oeil du bébé dieu»!
On a prétendu que le document était l'oeuvre des Cathares, un langage non identifié… Les plus grands briseurs de code du XXième siècle, capables de casser n'importe quel code ennemi, s'y sont cassé les dents. On l’a passé a travers toutes les méthodes connues d’analyse statistiques. On a essayé la grille de Cardan… Bref, on a tout essayé… lire la suite ici
04:00 Publié dans Au fil de la toile | Lien permanent | Commentaires (6) |
Commentaires
En tout cas, les pages sont très belles.
Écrit par : alain bagnoud | 06/12/2007
Un lien à changer au niveau de "disponible en ligne"
Écrit par : Le Garde-mots | 07/12/2007
Bonjour à vous cher Vialattien.
C'est curieux car je ne connaissais pas ce manuscrit, enfin pas dans le minimum de détails que vous exposez. Je constate un certain nombre de coïncidences avec un texte que j'avais écrit sur le blog de l'OO. (http://ornithorynque.hautetfort.com/archive/2005/03/18/la_demeure_alchimique.html) :
Un des personnages principaux en est un moine d'orient, nommé Athanase, auteur d'un manuscrit alchimique illustré de nombreuses représentations horticoles, écrit dans une langue mystérieuse (hypothèse : c'est la langue primitive, celle d'Adam : Dernières nouvelles du Premier Homme! :)). Ce manuscrit est retrouvé - dérobé en fait - par le dernier alchimiste du XXe siècle (inspiré de Eugène Canseliet, le disciple de Fulcanelli).
Je n'exclus pas d'avoir peut-être oublié des choses lues à propos du Manuscrit Voynich. Cela expliquerait. En même temps, tout est possible, c'est ma devise ; car Allah a bien des manières d'être grand, comme vous savez! Dans tous les cas de figure, je dis ça comme ça, je ne me prends pas pour un mage, of course! :)
Bien à vous.
Écrit par : OrnithOrynque | 09/12/2007
Bonjour ornitorynque, cela fait plaisir de vous voir par ici.
J'ai lu votre note sur Athanase, l'immortel. Il y a effectivement des similitudes au sujet du mystérieux manuscrit mais le Voynich est mieux identifé et surtout consultable.
A propos des nouvelles de la langue du premier homme, lire l'article de l'ami Denis sur le proto-mondial
http://dvanw.blogspot.com/2007/11/116-proto-mondial.html
Écrit par : Joël | 10/12/2007
Merci de votre lecture, d'autant plus que la langue de texte est parfois plus obscure que du proto-mondial :)
Les hasards objectifs ne le sont jamais tout à fait :)
Merci aussi pour le lien de votre ami.
A bientôt.
Écrit par : OrnithOrynque | 10/12/2007
Même si ton post se veut "A la manière de Lhuna", je ne suis pas assez douée pour comprendre quelque chose à cette page.
Je suis allée chercher du secours chez plus dégourdie que moi ! et bien sûr ! elle connait. Voici ce qui m'a été répondu (si j'ai tout pigé ! pas si sûr).
Ce document n'est pas un faux. Il est d'origine médiévale mais rien à voir avec les cathares. C'est sans aucun doute un message codé et sûrement un canular. il a dû avoir une "nécessité" au moment où il a été composé, il suffirait de trouver la cause ou le pourquoi pour avoir une "piste" qui permettrait d'aiguiller tous ceux qui se penchent sur l'énigme. On y trouve une régularité des mots, une régularité des syllabes qui tous reviennent à certains endroits bien précis, mais les mots ont l'air disposés de façon aléatoire et c'est là que s'arrête les certitudes. il y a encore bien des personnes qui "planchent" sur cette énigme.
Ils finiront par trouver, je le sais.
Écrit par : Lhuna/Angélique | 13/12/2007
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