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27/09/2011

Laïcité

Avez-vous remarqué que les vacances ont été laïcisées ? Plus de vacances de Pâques mais des vacances de printemps ; Plus de vacances de la Toussaint mais des vacances d'automne. Petit problème avec les vacances d'hiver. Sont-ce les vacances de Noël ou celle de février ? On ne sait pas.

Dans le cadre de la laïcisation du calendrier, la BBC, la radio d'état anglaise, vient de frapper un grand coup. Désormais, les journalistes ne doivent plus dire BC et AD qui signifiaient Before Christ, quelle horreur, et, encore pire, Anno Domini années du seigneur, version courte de Anno Domini Nostri Iesu Christi. Ils doivent maintenant parler d'ère commune. Donc avant l'ère commune et pendant l'ère commune ! On ne rit pas !

Ceci bien sûr pour ne pas froisser la susceptibilité des non-chrétiens. J'avoue que, comme non-chrétien, je trouve ceci assez... ridicule et même à pleurer (comme une madeleine). Comme Saint Thomas, j'ai peine à le croire. Plus de croix ni de bannières, plus de coulpe battue ni de pinnacle. Ne me jeter pas la pierre si je renonce à mon année sabbatique pour chercher mon chemin de Damas... Tout notre vocabulaire est imprégné de références religieuses chrétiennes. C'est notre histoire, c'est notre langue, on n'y peut rien. De plus quand on dit « ère commune » on ne peut que penser à JC, donc le but est raté. Inch Allah.

Pourquoi ces gens du politiquement correct, et qui ne manquent pas d'ère, ne s'attaquent ils pas aux expressions militaires, en français : tirer au flanc, avoir un rhume carabiné, battre en retraite, avoir la corde au cou, tomber des hallebardes, avoir les cheveux en bataille, fausser compagnie, foncer tête baissée, catapulter, bombarder, canonner, mitrailler, bousiller, faire flèche de tout bois, avoir dans le collimateur, tirer à boulets rouges, tailler des croupières, transformer en chair à canon, faire long feu, de but en blanc, prendre la poudre d'escampette, passer l'arme à gauche... Il y a du travail pour purger la langue de ces relents guerriers.

21/09/2011

Sacré Kalou

On sait que les stratégies, dans le but de copuler, du mâle en rut de l'espèce homo sapiens sont multiples. Le texte bien connu de Nougaro ci-dessous en témoigne.

 

N’étant pas vraiment un spécialiste, (encore que… on sait qu’un consultant informatique est facturé comme spécialiste après deux demis succès et comme expert après quatre demis naufrages), je n’énumèrerai pas les tactiques donjuanesques... Il y en a pourtant une qui m’a frappée à la lecture d’AgoraVox, c'est celle déployé par le Guru Kalou le Rinpoché. On commence par Nougaro :

:

Ce qu'il faut dire de fadaises
Pour voir enfin du fond de son lit
Un soutien-gorge sur une chaise
Une paire de bas sur un tapis
Nous les coureurs impénitents
Nous les donjujus, nous les don Juan.
(...)
Le seul problème qu'on se pose
C'est de séparer en deux portions
Cinquante-cinq kilos de chair rose
De cinquante-cinq grammes de nylon
C'est pas toujours un jeu d'enfant
Pour un donjuju, pour un don Juan.

 

Le bouddisme tantrique ou vajrayãna, véhicule de diamant, s’appuie sur le mahayãna et le thervãda. Je vous laisse consulter l’article sur Wikipedia pour juger de la complexité des pratiques, des rites, des codes et autres symboles de cette branche du bouddhisme. De plus, dans la pratique tantrique se glissent des rites érotiques... Nous y voilà !

Pour s’initier au vajrayãna, il est indispensable d’avoir un Guru. Pour June Campbell, jeune écossaise, ce ne fut pas un problème, elle s’adressa au meilleur du moment, le tibétain Kalou Rinpoché. Kalou était un célèbre maître tibétain appartenant à l'école Kagyupa. Il avait fondé de nombreux centres tibétains en occident et particulièrement en France, et auteur de plusieurs livres. Grand mystique, ayant passé quatorze ans en retraite solitaire dans les montagnes, il est considéré comme ayant atteint des accomplissements élevés. Il a eu pour disciples les plus grands lamas tibétains.

 

June, ayant appris le tibétain, était donc sa traductrice et elle devint très vite sa « dakini », sa concubine tantrique. Elle n’avait pas 30 ans, Kalou en avait 70. Rien à redire a priori selon les canons tantriques (et même selon ceux de Navarone) sauf que, a posteriori, June a écrit un livre d’où il ressort que le Rinpoché avait non seulement rompu ses vœux de chasteté mais était, en plus un libidineux de la pire espèce qui cherchait le simple éveil des sens. Il partageait volontiers June avec un disciple plus jeune, un vigoureux lama. Il pris même un concubine encore plus jeune que June pour pimenter les parties fines.

 

Kalou est mort en 1989, hautement révéré par toute la bouddhisterie tibétaine et internationale. Si on croit ce qu’en dit June Campbell, il avait déployé toute la palette rituelle et canonique de la plus importante des religions pour: séparer en deux portions, 55 kilos de chair rose de 55 grammes de nylon.

Sacré Kalou, quel donjuju, quel Don Juan !

16:36 Publié dans Humour, Religion | Lien permanent | Commentaires (0) |

18/09/2011

Chat Fluo

Connaissez-vous le FIV ? Le FIV est le HIV du chat...

ou pour parler français le VIF est le VIH du chat.

V pour Virus,

I pour Immunodéficience

et F pour Félin.

Eh oui, les chats ont aussi leur SIDA. Ils l’attrapent en général en se battant. Ce sont donc les mâles entiers qui ont le plus de risque de le chopper. Il n’existe pas de traitement. Mais les scientifiques, toujours à l’affût d’idées nouvelles, travaillent aussi sur le VIF. Et voici leur dernière idée prise sur le vif : Créer un chat fluo.

L'expérimentation consiste à injecter à des chattes une modification génétique permettant de résister au virus. Associée à un gène fluorescent, les scientifiques peuvent ainsi se rendre compte si les chats continuent de bénéficier de la résistance. Donc, si la chat reste fluo cela veut dire qu’il est immunisé sinon il redevient sensible au VIF et risque le Sida. On ne sait pas si on peut rendre le chat fluo d'une autre couleur que le vert. 

On n’ose pas imaginer ce que cela donnerait dans la rue si on appliquait la méthode au gène IHD, le gène de l’Intelligence Humaine Déficiente, plus connu sous le nom de gène B, qui signe la Bêtise.

12/09/2011

Une vie

 

MAMIEj4.jpgUne vie,

des noms,

des dates…

30 aout 1923…

La Chapelle d’Abondance.

Vu d’ici, c’est dans un autre monde que tu es née. Un monde sans voiture ou presque, un monde bien plus large où il fallait une matinée pour se rendre à la foire de Crète, pour Annecy c’était la journée, Paris le bout du monde.

30 aout 1923, la famille du boulanger de la Chapelle s’agrandit. Tu es la deuxième, un an après Louise, un an avant Thérèse… On imagine Augustin et Anaïs avec leur petite dernière, plaisantant avec les clients venus les féliciter. Bien sûr ce n’était pas fini, il y en aurait d’autres des filles, Odile, Anaïs, puis Gilberte la benjamine en 1938 et encore deux garçons, Charles puis Maurice en 1931. Je ne me risquerai pas donner plus de chiffres ou plus de dates ici, devant toi, qui connaissait par cœur tellement de dates de naissances, un si grand nombre de numéros de téléphone. Au total, cela fait donc huit enfants chez les boulangers de la Chapelle… C’était courant… c’était une autre époque. 

Et puis ce fut la guerre. Tu venais juste de fêter tes dix sept ans quand, le premier septembre 1939 débute la Drôle de Guerre. Une guerre qui, comme l’on sait, ne va pas être drôle bien longtemps. Le petit Maurice, 7 ans, est à Berck en sanatorium, le feu fait rage là-haut dans le Nord, les anglais doivent quitter Zuidcoote, vous n’aurez pas de nouvelles du petit Maurice pendant de longues semaines. Augustin, ton papa, meurt fin 41, sans doute des suites gazières de l’autre guerre, celle de 14. Puis, la série continue, Anaïs, ta maman, décède début 43 en laissant 8 orphelins. Gilberte a cinq ans. Tu n’en as pas encore vingt. Alors les grandes filles vont faire marcher la boutique. Comme tu es la plus costaude, c’est souvent toi qui remue les sacs de farine et aussi qui pétrit, qui enfourne, qui défourne. Rien ne t’est étranger dans l’art de la boulange. Bien plus tard, tu sauras d’où venaient tes problèmes de hanche.

La guerre se termine. Les filles vont se marier. Malgré la dureté des temps, vous saviez rire et vous amuser. Vous n’aviez pas peur des longues marches pour faire la fête dans quelques chalets d’alpage ou pour aller au bal à Châtel, à Vacheresse ou même plus loin… à Vinzier, à Féternes. C’est sans doute comme ça que tu as rencontré notre père, Pierine, un rital de ton âge, un gars d’Abondance, petit, frisé et aussi solide que toi. J’ai cru comprendre, encore une histoire de dates,  que vous aviez fait Pâques avant les Rameaux et c’est comme ça que je suis arrivé, un peu  prématurément. 

Deux ans plus tard, c’était Serge. Vous avez cherché, vous avez marché entre Charmy et le chef-lieu pour finalement vous établir avec la belle famille, près de l’église, une cohabitation pas toujours facile… Mais de bien belles photos en noir et blanc prises dans les travées du cloître de l’abbaye… Et puis ce jour maudit d’août 1954. Deux jours avant tes vingt neuf ans. Pierine tombe du toit de l’abbaye. Le bonheur brisé… 

De 54 à 67, c’est la vie chez le père Laurent dans la maison derrière l’église non loin de ce foutu toit bien trop haut de l’abbaye. Tu coupes les carreaux. Tu t’occupes des comptes du grand-père. Tu fais des heures de ménage chez le docteur Farges. Tu laves le linge des gens à la machine. Tu tricotes à la machine, tu es avide de ce modernisme qui débarque. Tu te débrouilles, comme tu peux avec tes deux loustics et un beau père gentil mais pas facile tous les jours, surtout quand les belles-sœurs s’en mêlent.

L’été, on part en montagne. On va ramasser des noisettes à Fremoux, des framboises à La Trèche, la cueillette, c’était quelque chose qui te plaisait bien. Et puis on monte à La Raille, on ose même la croix de l’Ecuelle par la face la plus raide. On grimpe à la Côte chez la tante Louise et l’oncle Gallien. Tu nous parles de la famille. Tes oncles, tes tantes, tous les frères et sœurs d’Augustin et d’Anaïs. Nous, on s’y perd un peu. On voit souvent la tante Joséphine qui descend de Richebourg et colporte les nouvelles en patois, on va à Paris voir l’oncle Maurice et son Alice devenus de vrais titi parisiens. Chez une mystérieuse tante Blanche et aussi chez la tante Ida à Montesson. On va chez Charles à Annemasse. Chez les cousines et les cousins de Bons, Yolande, Josiane, Martine, Michel, Jean-Paul et Pierre. Chez Marthe Bondaz à Thonon. Tu nous parles de l’oncle Germain, de l’oncle Benoît, de la tante Alexandrine, d’un certain Xavier et de bien d’autres qui reposent depuis longtemps en paix. 

En 67, on quitte la montagne et on migre à Collonges dans la petite maison du Bourg d’en Haut. Ton compagnon, René, travaille à Genève, tu fais des ménages, chez Presset, chez les sœurs, tu gardes des enfants, la vie est moins dure… Vous partez même dans les îles, bronzer en Guadeloupe mais aussi rencontrer des gens. Vivre des choses différentes. Avant ça, ton grand voyage, c’était La Bourboule avec la 403 de Charles, en 58 ou 59, Serge y allait pour soigner son asthme. Bref, au Bourg d’en Haut, 15 ans d’accalmie… mais ça ne va pas durer.

En 81, René  est victime d’un camion fou. Autre coup du sort. Tu te retrouves seule à nouveau, enfin pas tout à fait, tu as déjà des petits enfants. Xavier, Gaëlle qui vont en maternelle à Collonges et que tu gardes bien souvent. Il y a aussi Laurent en Bretagne, puis ce sera Frédéric et enfin Daniel. Tu es leur mamie Jeanne. Tu vas garder Manu, Sabrina et Adrienne qui t’appellent affectueusement Peri, leur mamie de Collonges. D’autres dates de naissance, des numéros de téléphone que tu mémorises sans effort, d’autres anniversaires que tu souhaites ponctuellement. 

Bien sûr, la vie ne t’a pas toujours souri mais toi tu restes la même. Ouverte aux autres, généreuse, farouchement indépendante. Tu pratiques la simplicité volontaire : Une dose d’économie savoyarde et le souci constant de ne rien gâcher.

Il y a ces problèmes de hanches qui t’amènent plusieurs fois sur le billard, ce qui ne réussit pas à te rendre ta souplesse. Tu ne peux plus beaucoup voyager alors tout le monde t’envoie des cartes postales avec des photos d’église des 4 coins du monde, même le facteur va s’y mettre.

Tu te déplaces avec difficulté mais tu gardes l’esprit vif. Tu meubles ta solitude en accueillant les gens qui passent au Bourg d’en Haut ou qui viennent te rendre visite.  Tu n’es d’ailleurs pas si seule. Il y a toujours quelqu’un au 36 rue du Bourg d’en Haut, et puis, il y a Jacqueline qui passe deux fois par jour. Tu fais un scrabble, des mots croisés que tu n’hésites pas à remplir même quand les mots te résistent… tant pis, tu vérifieras ce soir au téléphone avec Chantal, par chance le supplément du Télégramme breton est le même que celui du Dauphiné. 

Hé oui, il y a le téléphone, merveilleuse invention qui te garde en contact avec ton petit monde. Tu suis de près la toute nouvelle génération, tes arrières petits enfants Méline et Lilian à Toulouse, Matéo puis Angelo à Rennes, Alwena et Nohan à Vannes. Tu exiges des photos récentes pour pouvoir tenir à jour tes cadres.

Les années passent… Et puis, il y a cette chute samedi dernier. Tu venais d’avoir 88 ans le mardi précédent. Toute la journée, ton petit monde t’avait téléphoné. Première Odile, ta dernière sœur puis toute la bande des enfants, des amis, des gens qui savent bien que tu les appelles chaque année pour leur anniversaire. Le lendemain, nous sommes allé à Saint Paul chez Françoise et Pierre. Tu étais fatiguée mais très contente de ta journée. Les jours suivants tu étais sereine. 

Quand je t’ai appelé samedi matin pour t’inviter le dimanche, tu étais en forme. Tu m’as même un peu charrié pour savoir si on avait récupéré, Catherine et moi. Tu voulais parler du sommet de la Dent d’Oche qui nous avait un peu impressionné. Dernier téléphone, c’était juste avant cette fatale dernière fausse manœuvre.

Quand sa maman meurt, qu'importe notre âge, on devient orphelin. 

Voilà. Tu as rejoins ton monde disparu, Augustin et Anaïs, tes parents, Pierrine, René, cette pipelette de tante Joséphine qui t’aimait tant, ta copine Hélène, tes frères et sœurs, et aussi Simone, Martin, Joseph, Madeleine, Marie, Georgy… Mais ici, tu vas nous manquer, tu vas manquer au Bourg d’en Haut et à pas mal de monde.

Reposes en paix, sans souci d’INR ni de maison de retraite. 

11/09/2011

Tristesse

Aimer tout aimer
Même le froid et ses morsures
Même l’heure qui sépare
Et les déserts du chagrin

Aimer l’arbre fendu
La fontaine sans eau
Et le visage blessé
Où ne vont plus les songes
 
Aimer les mains qu’on n’a plus
Et la caresse abandonnée
Et la saison obscure
Que n’éveille plus l’oiseau
 
Croyez-moi
Je sais de quoi je parle
J’ai le cœur léger comme vous
Il faut aimer à en brûler
Même l’instant sans joie
Qui serre le cœur
Qui serre le coeur

Jean-Pierre Siméon

12:27 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) |

03/09/2011

Prix des droits de l'homme

Mauvaise nouvelle pour le fils préféré du dictateur Hafez El Assad, Bashar. Sauf grave sursaut imprévu du colonel bédouin, le grand défenseur des droits de l'homme, qu'est Bashar, ne recevra pas le prix Al Gaddafi des droits de l’homme en novembre prochain. 

L’an dernier, on se souvient que le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan était allé, toute honte bue, recevoir ce cadeau de noël des mains du colonel Mouammar. En 2010, le "respectable" Recip succédait, comme lauréat de ce prix très bien doté, à toutes sortes de démocrates, tels Louis Farrakhan, Roger Garaudy ou Fidel Castro mais aussi à pas mal de gens dont on se demande bien ce qu’ils allaient faire dans cette galère tel Mendela ou Evo Morales.

 

On se moque souvent de mon ami Jean Ziegler mais il a refusé le prix, ceci malgré les rumeurs qu’ont fait courir ses nombreux ennemis qui ont même prétendu que Jean avait créé le prix ou fait parti du jury. Bien sûr, Ziegler n’est pas tout blanc… La politique c’est les mains sales

 

Quant à notre grand leader à nous qui tenait la corde pour ce prix depuis 2007 (souvenez-vous... les infirmères bulgares, l'ex du président avec Claude Guéant négociateurs à Tripoli, la tente du bédouin dans le parc de l'hôtel Marigny...) il faut bien reconnaître que ces derniers mois, notre leader minimo a gâché ses chances de recevoir ce prix... Et tout ça pour quelques barils de pétrole. Pfutt ! 

01/09/2011

Genre homo

 

J’ai connu quelqu’un, il y a longtemps, qui vivait pour consommer. Il se souvenait le prix de son premier magnétophone acheté à Bruxelles en 1961, il avait en tête le cours du franc belge, le jour de son achat, non seulement contre le franc français ou le franc suisse mais aussi contre le dollar ou le mark.

 

Il était capable de passer plusieurs samedis et de faire des dizaines de kilomètres pour comparer les prix d'une paire de skis chez Carrouf et dans divers magasins des villes avoisinantes (il n’y avait pas encore d’internet). L’ironie était qu’il se plantait quand même régulièrement dans ses achats. Il passait sa vie, son travail et ses loisirs, à parler argent.

 

Sur l’oreiller, il devait, sans doute, susurrer à sa femme la liste des articles en solde. Je l’appelais l’homo economicus. Depuis, j’ai pu constater qu’il a fait des petits, l’homme moderne est souvent un homo economicus. 

En fait le genre homo se décline de pas mal de façon. Il y a l’homo néanderthaliensis, l’homo antecessor, l’homo ergaster, l’homo habilis, l’homo erectus (erectus ça me va bien moi qui suit chaud lapin), et même l’homo homo qui ne se reproduit pas mais qui comme l’homo economicus semble se multiplier depuis quelques temps.

 

Enfin il y a l’homo sapiens dit aussi de Cro-Magnon (un peri gros gourdin) :

D’ailleurs le qualifiquatif sapiens est fortement en question car sapiens, en latin, signifie sage, intelligent, prudent alors que nous sommes peu sages, pas très malins et suffisamment imprudents pour prendre le risque de détruire notre planète. C’est l’avis de Julian Cribb qui a publié dans le très réputé magazine Nature une requête à l’adresse du monde scientifique et des citoyens pour que l’on change l’épithète sapiens.

 

Un autre angle plus optimiste est celui de Jeremy Rifkin qui parle d’homo empathicus. et suggère que le cerveau humain nous amènerait à naturellement collaborer et à nous montrer plus solidaires, y compris dans nos relations économiques.

 

Qui croire ? Selon que vous serez gai ou triste, votre homo sera empathicus ou plutôt  antipathicus. A vous de voir...