11/09/2011
Tristesse
Aimer tout aimer
Même le froid et ses morsures
Même l’heure qui sépare
Et les déserts du chagrin
Aimer l’arbre fendu
La fontaine sans eau
Et le visage blessé
Où ne vont plus les songes
Aimer les mains qu’on n’a plus
Et la caresse abandonnée
Et la saison obscure
Que n’éveille plus l’oiseau
Croyez-moi
Je sais de quoi je parle
J’ai le cœur léger comme vous
Il faut aimer à en brûler
Même l’instant sans joie
Qui serre le cœur
Qui serre le coeur
Jean-Pierre Siméon
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