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12/05/2006

Bilan provisoire

medium_li.2.jpgJ-2.

Dimanche 14

Le verdict

Dimanche donc, réunion des jurés dans la maison ronde. Je vous raconterai. En attendant je continue de rassembler mes idées et le débat est toujours intense dans ma tête. Il y a quelque chose qui fait de la littérature un art à part. On écrit pour communiquer et on écrit pour créer du beau. Cette question me poursuit depuis mes cours de français du collège passés à plancher sur des textes magnifiques de Racine ou de Molière… textes dont on se demandait bien à quoi cela pouvait nous servir. Peut-être à prendre le goût de la belle langue, ce qui n’est déjà pas mal.


Communication ou esthétique ? Les deux ne sont bien sûr pas incompatibles mais entre un poème et une note scientifique il y a de la marge et on comprend bien que la littérature scientifique ne puisse pas laisser trop de place à la poésie. En ce qui concerne les dix livres Inter, il y a aussi des degrés, bien que la plupart des livres soient, heureusement, du côté de la belle littérature, pourtant entre le Deville et le Gabriel d’un côté et le Benchetrit ou le Bégaudeau de l’autre, il y a du champ.

Et puis on aimerait rencontrer le grand coup de foudre, le Parfum, Cent ans de solitude… et puis... non. Bien sûr c’est placer la barre un peu haut mais c’est aussi pour ça que je me suis lancé dans cette aventure. C’est un rêve, plonger dans un bain de littérature. Voilà, j’aurai été juré du livre Inter…


Pour répondre à la question de Ruth, non pas d'overdose, content quand même que cette phase de préparation se termine et un peu impatient de savoir la suite comme quand on tourne une page. 
A suivre…

09:50 Publié dans Livre Inter | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Littérature |

06/05/2006

L'étourdissement

medium_blog_240605_egloff_joel.jpgL’Étourdissement

Joël Egloff

Buchet Chastel

Prix Inter 2005


Je n’avais pas lu Livre Inter de l’année dernière, peut-être à cause du dépit de n’avoir pas été choisi. C’était une erreur... réparée.


Une ville de cauchemar, un homme jeune habite avec sa grand-mère une maison délabrée. Une vieille dame pas très sympathique mais comme c’est la seule grand-mère qu’il a… Chaque matin, notre héros enfourche sa bicyclette et part pour l’autre bout de la ville prendre son travail aux abattoirs à côté de l’aéroport. Pas d’avenir, pas de choix. L’abattoir a ses bons côtés et permet d’améliorer l’ordinaire : rognons de porc enveloppés dans du papier journal planqué dans le pantalon et qui dégoulinent le long des cuisses, un régal pour grand-mère et lui. Bortch, son copain de travail, lui offre quelques-unes de ses plus belles prises de pêche. Mais leur apparence maladive et leur consistance molle ne lui inspirent pas confiance. Pas plus que les champignons de Bortch même si Bortch prétend  qu’ils n’auraient pas dû utiliser des oeufs pas frais. On prend ses vacances entre la station d’épuration et la décharge… Ainsi va la vie dans ce charmant pays.


Ce qui est étonnant dans l’écriture de Joël Egloff c’est qu’il décrit cette situation apocalyptique comme s’il décrivait la réalité d’aujourd’hui, sans plus de manière et avec le même vocabulaire. Nul doute que pour lui ce monde là ne soit une des possibilités de notre futur. Cela m’a rappelé une œuvre découverte, il y a quelques années à la Fondation Salomon intitulée Rebus-rebuts où l’on pouvait voir une ville du futur (exotica) bien inquiétante, faîte de ferraille de récupération où les trains et les avions frôlaient les habitations comme dans le livre de Joël Egloff.

10:00 Publié dans Livre Inter | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Littérature |

01/05/2006

Les pays immobiles

medium_bayon.jpgLes Pays Immobiles

Bayon

Grasset

Sélection Livre Inter

 

Les Pays Immobiles est un roman inclassable, dit-on sur le site. D’ailleurs le sous-titre est romans au pluriel. On pourrait dire que ce sont 22 nouvelles mais sont-ce vraiment des nouvelles ? Apparemment, l’auteur ne l’a pas voulu. Impossible de résumer le tout à part prendre les 22 récits un à un. Il n’y a pas d’unité de temps, de lieu, de sujet… Chaque chapitre part dans sa propre direction.

Chapitre 1, une longue lettre à sa chérie. On est en Egypte, une lettre de l’autre bord du Nil, une lettre pas ordinaire, du style, du littéraire, pas vraiment d’information ou alors du pictural… C’est assez agréable façon exercice de style, phrase musicale, riches métaphores… Bayon attaque très fort. Un bon début pour le premier roman de la sélection Inter.

Pour le chapitre 2 on part en Bretagne, pays des calvaires, il y aurait une mini-histoire mais on a de la peine à la suivre.

Le chapitre 3, la place, est très court, il a pour sous-titre somnambulisme, on y trouve un drôle de mot « candomblé* » qui fait référence à un rite brésilien.

Voilà, je ne vais pas vous faire les 22 chapitres.

Le 19 revient aux calvaires, le 20 au somnambulisme.

Le 16, la bourbouille, m’a paru être un sujet de nouvelle particulièrement intéressant. C’est l’histoire d’un architecte blanc, colonialiste ou néo-colonialiste, que l’on croise dans un hôpital dans un état peu ragoûtant. Bergerac, notre homme, est homosexuel et exploite son boy, Rigobert, joli garçon noir, de toute les manières et notamment en l’obligeant à vivre nu dans la maison, y compris pendant les réceptions. Le détail qui ne s’invente pas, on demande à l’architecte  de construire un monument pour commémorer l’indépendance de cette ex-colonie portugaise et Bergerac construit un édifice phallique que l’on pourrait imaginer à la gloire de Rigobert. Exercice de style dont Bayon tire quelque chose d’étonnamment tarabiscoté et artificiel.

Pour finir ce résumé, je relis quelques paragraphes et je suis étonné à la seconde lecture de la vitesse à laquelle je passe de l’intérêt le plus vif pour cette écriture alambiquée, ultrasophistiquée à l’exaspération urticante que me procure le massacre syntactique et l’inversion des mots dans la phrase auquel se livre Bayon sans borne ni bonne raison, du moins me semble-t-il.

*Le candomblé est à la fois un genre musical qui trouve ses sources dans les percussions amenées par les esclaves, un peu à l'image de la santeria de Cuba. et une forme de religion issue du mélange du catholicisme, des rites indigènes et des croyances animistes africaines. Il est à distinguer du candombé que l'on retrouve en Uruguay. Il existe deux formes principales du candomblé, et selon certains, celui-ci serait à l'origine du samba.

**Né outre-mer en 1951, bayon est journaliste. il a notamment publié, chez Grasset, les Animals (prix Interallié 1990), La route des gardes (1998), Le lycéen (2000), Gainsbourg raconte sa mort (2001)

Extrait de la Bourbouille :
Ce volumineux poupon écarlate poudré, ce lourd garçonnet âgé, tout souffrant, soufflant, enflé, faisait peine et mal à voir, honte. Comme exprimant on ne savait quoi. Dans notre cerveau, nos nerfs, nos fantaisies natives, en pure devination (sic) je sus que cet homme artiste et seul et nu et rouge sous le blanc était un malade - ce qui se voyait assez -, mais que tout à la fois sa maladie insidieuse, lui collant à la peau à la consumer, était le mal d'amour des garçons (Je ne me dis pas cela; je le sus absolument, d'une certaine façon innée qui fait que je ne le sais qu'à présent, à le saisir en retranscription de l'indistinct), et que c'étaient ses goûts, penchants, moeurs garçonnières, qui avaient entraîné chez lui cet accès si physique et spectaculaire, telle une plaie vive manifeste, justifié cette mortification exquise : une véritable punition corporelle distinctive sous cette forme dévorante, corruptrice, éclatante de puérilité critique rongée d'une brûlure insignifiante d'infamie affichée.

00:05 Publié dans Livre Inter | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Littérature |

27/04/2006

La chambre de la Stella

medium_harang.jpgLa chambre de la Stella


Jean-Baptiste Harang


Grasset


Sélection du Livre Inter

 

Pièce après pièce on explore la maison d’enfance du narrateur et de l’auteur. Une maison sise  à Dun-le-Palestel dans la Creuse non loin de la Souterraine. Parmi les pièces, il a la chambre de la Stella qui cache on s’en doute un mystère. En même temps que l’on visite la maison, une pièce nommée « la gare » où le grand père vendait des billets de train, la chambre d’Arthur, la salle à manger, l’escalier, le grenier… on explore les souvenirs de l’auteur. Des souvenirs d’une grande précision dans les détails, pleins d’énumération à la Vialatte, et flous dans les grandes lignes. Volontairement flous parfois, l’auteur ayant refusé d’en savoir plus, de chercher plus, mais aussi involontairement quand les données se dérobent, quand la mémoire s’est enfuit.

Quel est ce mystère qui se cache dans la chambre de la Stella ? L’auteur ne cherche pas à nous tenir en haleine, il ne dissimule pas longtemps que son secret tient dans l’origine de son père qui, à dix ans, a changé de nom, de Quisserne il est devenu Harang. Le but principal est d’exhumer à la manière d’un archéologue, une époque, le milieu du siècle passé, que le lecteur trouve lointaine (et pourtant Harang a mon âge) : la mémé d’Dun qui bassine son lit aux briques chaudes, les cadres des tableaux faits de munitions de la guerre, le cousin Arthur que la mémé n’aimait pas, la petite Marie, une vieille de l’hospice qui chaque dimanche vient manger sa tranche de cake, une ville autrefois riche de petits commerces… Et les souvenirs qui hantent : une mère peu aimante, un père a qu’on a jamais compris, a qui on a posé les mauvaises questions… La vie, notre vie, qui passe sans que l’on comprenne très bien, sans que l’on ne retienne aucun grain du sablier…

Jean-Baptiste Harang ne soigne pas le suspens mais il soigne le style. Ses descriptions sont longues et nombreuses mais elles ne lassent pas. On les déguste comme des tranches du cake de la grand-mère. Son livre a un petit côté suranné, pas seulement dans son sujet mais aussi dans sa manière. Une écriture de l’autre siècle, des paragraphes faits sur mesure pour y tailler des dictées pour les élèves attentifs aux détails mais aussi pour les distraits.

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Né en 1949 dans la Nièvre, Jean-Baptiste Harang fait partie de la rédaction du "cahier livres" de Libération. Il est l'auteur chez Grasset du Contraire du coton (1993), Les Spaghettis d'Hitler (1994), Gros chagrin (1996) et Théodore disparaît (1998).

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Extrait :
'Un jour mon père a dépendu un homme qui ne lui était rien, mon père n'a connu que des hommes qui n'étaient pas son père, on lui en trouva un, de père, lorsqu'il avait dix ou douze ans, on changea son nom, et même son prénom pour le défaire de son passé, il s'appelait Raymond Quisserne et devint tout à trac Roger Harang, il nous a donné ce nom d'emprunt sans nous dire jamais qu'il n'était pas le sien. Un soir, il a couché sur un lit fait le cadavre d'un homme, un voisin qu'il venait de dépendre, il n'était pas son père, il le portait contre lui comme un noyé évanoui. Je ne veux pas que cette histoire ou l'on décroche des pendus figure où que ce soit. Elle reste malgré moi, elle visite chaque page de ce que je vais dire maintenant.'

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21/04/2006

Fuir les forêts

medium_gabriel.jpgFuir les forêts

de

Fabrice Gabriel

 

(Seuil)

 

Selection du Livre Inter

Je ne sais pas si c’est l’éditeur qui veut ça mais les deux romans publiés au Seuil sont des objets pas faciles à résumer. Il y a six chapitres intitulés Grünewald, Nerval, David Balfour, Paris, Parsifal, Gabrielle. Chaque chapitre contient 26 paragraphes correspondant aux lettres de l’alphabet. Entrelardant ces chapitres on trouve six descriptions de photos façon exercice de style. Le frère décédé de l’auteur sert de fil rouge. On retrouve aussi quelques personnages comme l’oncle Martin, le recteur… Il ne faut pas compter sur l’auteur pour expliquer qui est qui ou décoder quoi que ce soit ni même pour traduire un quelconque mot d’allemand. Ce serait trop facile.

S’il cite un vers en allemand, un seul vers : Vom Blau, das noch sein Auge sucht... (qu’il conclu par « C'était cuistre , mais sensuel ») c’est sans traduction et il y faut la culture ou la sagacité du lecteur aidé de Google pour retrouver Paul Celan, un écrivain bien étrange de son vrai nom Paul Antschel - Ançel/l'Ange/Angjelo. Celan correspond à Ançel en roumain prononcé à l'envers où ç roumain correspond à gi en italien.

Celan  est né en Bucovine dans une famille juive, il parlait toutes les langues mais mettait un point d’honneur à n’écrire qu’en allemand. Il fréquentait, René Char, Nelly Sachs, prétendait que le langage doit se libérer de l’histoire, et doit être utilisé pour mettre des mots qui répondent au silence imposé sur la situation terrible de l’Holocauste. Celan traduit  Jean Cocteau, Henri Michaux, Osip Mandelstam, Guiseppe Ungaretti, Fernando Pessoa, Arthur Rimbaud, Paul Valéry, René Char, André du Bouchet, et Jacques Dupin… En 67, Celan, le juif martyrisé,  rencontre le philosophe Martin Heidegger, ancien membre du parti nazi, et qui ne renia jamais cette appartenance, ce qui lui inspire le poème Todtnauberg dont est extrait le vers cité plus haut. Après la guère, il s’installe finalement à Paris, où il est professeur d'allemand à l'École normale supérieure. Il se suicide à 50 ans en se jetant dans la Seine. Voilà je viens de vous documenter une ligne du livre : « Vom Blau, das noch sein Auge sucht... C'était cuistre, mais sensuel. »

L’histoire se passe quelque part dans l'Est de la France, un Est qu’il faut fuir en le racontant, en se racontant. Les lettres de l’alphabet, les mots qui caractérisent un chapitre sont à la fin du livre. C’est fait pour que le lecteur ait envie de jouer à la devinette. C’est, à mon avis, une fausse bonne idée. On se retrouve dans la situation que connaissent bien les lecteurs de la Pléiade. On va a la fin chercher la note et on trouve « Herr und Hund » bien sûr on ne voit vraiment pas pourquoi « Herr und Hund », on cherche… manque de pot on a pas son dictionnaire franco-allemand sous la main… dommage !... D’ailleurs si on l’avait on ne serait pas avancé… On est totalement déconcentré et il faut poursuivre l’histoire, se plonger dans le paragraphe suivant, la lettre I comme Imprévu, puis J comme Jeudi ou Jankélévitch... Il aurait été bien trop simple de mettre le mot-titre en début de paragraphe avec la lettre en majuscule.
  
J’ai l’air critique comme ça mais je dois dire que c’est bien écrit et qu’on se prend à cette cuistrerie. Ce livre m’a plutôt moins énervé que certains. Ceci dit le prix du Livre Inter est un prix décerné par un jury populaire…
 
Fabrice Gabriel est agrégé de lettres et critique littéraire comme Jean Baptiste Harang d’ailleurs. Cela doit faciliter la recherche d’un éditeur.

10:55 Publié dans Livre Inter | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Littérature |

18/04/2006

Insoupçonnable

medium_viel.jpg.

Insoupçonnable

 

Tanguy Viel

 

(Minuit)

 

Selection Livre Inter

 

Le livre commence par le mariage de Henri et de Lise. Henri est commissaire priseur. Il a réussi avec l’aide de son frère Edouard, ils ont tous les deux la cinquantaine. Lise doit avoir vingt-cinq ans et elle jouait les allumeuses dans un bar à whisky, ou quelque chose du genre. La fille qui se laisse tripoter mais qui ne monte jamais. Là, j’extrapole, car Sam le narrateur n’est jamais aussi direct.

Lise a présenté Sam à Henri comme son frère. On apprend très vite que Sam n’est pas son frère sans qu’il soit précisé qui il est exactement, on peut supposer que c’est son souteneur… un mac qu’elle a dans la peau… Pendant quelque temps Sam va jouer au golf avec Henri et Edouard. Les relations entre les quatre personnages sont assez étranges. Edouard est plutôt inquiètant. Lise un peu absente et mystérieuse...

Sam enlève lise (kidnapping dit-on, quel vilain mot) et demande un million de rançon à Henri. Henri va se rendre au rendez-vous mais au moment de remettre la valise à Sam, il s’encouble, butte sur une racine et la valise tombe et éclate, elle est pleine de papier blancs. Une sorte de resucée à l’envers du film Mélodie en sous-sol avec Delon et Gabin, sauf qu’au cinoche il a le ralenti. Henri reconnait Sam. Seule solution pour celui-ci : « suicider » Henri, le corps sera déposé en mer. Je ne vous raconte pas la fin mais n’en attendez pas de surprise trop boulversifiante.

Il y a tous les ingrédients pour un thriller. Certes le scénario n’est pas très original mais qu’importe quand le traitement est bon. L’est-il ?  L’écriture est assez léchée avec de longues phrases bien balancées. Cela contrastent avec le narrateur que l’on imagine un peu frustre et pas trop porté sur la littérature. Cela nuit à la vivacité du récit qui est essentielle au polar. Le livre fait 138 pages en 15 chapitres, c’est un peu court aussi pour un polar. Mais bon… On est encore une fois en visite d'une sorte d’OLNI, un objet littéraire non identifié, on peut y croire, on peut même aimer, cela sort sans aucun doute des sentiers battus.

Tanguy Viel est né à Brest en 1973. Insoupçonnable est son 4ème roman

Extrait:

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14/04/2006

Radio Livre

Je continue ma lecture avec des hauts et des bas, enfin plus de bas, je dois bien l’avouer. Je prends des notes et j’écoute les auteurs sur France-Inter. C’est intéressant d’écouter les questions que posent les interviewers et de constater à quel point ils lisent bien les livres. Amusant aussi d’entendre dans l’entretien avec Nathalie Kuperman à quel point la journaliste se permet de mettre en valeur ce qu’elle, journaliste, a trouvé qui manquait dans le livre et de voir que l’auteure lui rèpod gentiment.

Je viens de aussi d’écouter le Masque et la Plume de dimanche dernier où Xav m'avait signalé qu'on parlait du Nicolas Fargues. J'avoue que j’ai un peu de peine à comprendre cet engouement. En plus c’est ma copine Patricia Martin qui est le plus soulevée par cette vague farguienne. Passe encore qu’elle pense que la sexualité du narrateur soit représentative de celle du premier sexe (un mec très beau, très porté sur la chose, obsédé, et qui avoue 4 à 5 femmes a 30 ans, vous trouvez ça normal ?) mais qu’elle cautionne les banalités dites dans ce livre sur l’Italie et les italiens… ça m’inquiète, surtout que Patricia est comme moi une grande italophile.

22:32 Publié dans Livre Inter | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ecriture |