19/07/2008
Un King
Je viens de recevoir par express un King de 25 livres.
Et voilà le pêcheur, en Alaska, grimaçant de bonheur.
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18/07/2008
Jara
11:50 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) |
14/07/2008
Beau temps
Sur le blog d'Yves Paccalet:
Quant à moi, je ne supporte pas qu’on qualifie le temps de « beau » ou de « mauvais ». Les lieux de la planète où le ciel reste toujours radieux. Illustration:
"En plus je vous amène le beau temps".
Quelqu'un dans la foule lui rétorque alors :
"En Bretagne, il pleut que sur les cons".
Sarko répond alors à l'oreille d'un pêcheur :
" Eh bien il doit pleuvoir souvent!".
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10/07/2008
Quand ?
Quand est-ce Maintenant exactement ?
12:50 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2) |
30/06/2008
Anniversaire
Hier on fêtait les soixante ans de la femme. Un âge impressionnant quand on songe que naguère, la femme n'avait encore que vingt ou trente ans.
C’était du boulot à organiser. Par chance, la femme n’a jamais eu les deux pieds dans le même sabot. Elle est connue à la ronde pour son énergie. Certains esprits malins l’on même surnommés « tata bulldozer. » C’est dire si elle fonce Rien ne l’arrête. La femme, pour ses soixante ans, s’est mise du conseil municipal. Un sacré boulot et je sais de quoi je parle. Remarquez qu’elle avait de l’entraînement avec son club des aînés. Tout le monde vous le dira, plus dévouée qu’elle ça se trouve mais c’est pas facile à trouver.
D’ailleurs, la femme a fait des années « infirmière » et même pas mal d’années en nocturne. Faut avoir le dévouement bien accroché autrement tu tiens pas dans ce genre de job. Les nuits qui se traînent succèdent aux nuits où tout arrive. La mamie du 524 qui fait une embolie, le grincheux du 512 qui sonne sans arrêt parce qu’il n’arrive pas à dormir, toujours sur le qui-vive, toujours un cachet à donner, une piqûre à faire…
Les esprits chagrins voudraient nous faire bosser jusqu'à cent ans mais heureusement, ils n'ont pas encore gain de cause. Donc la femme est à la retraite. Pas une retraite à ne rien foutre. Non. Une vie sociale bien remplie pour la femme, et puis des voyages, Hong-Kong, Singapour, Bali, le Cambodge et même la Lozère. C’est moins loin mais ça occupe la Lozère. J’ai aussi entendu dire que la femme allait se promener à Paris. On lui souhaite encore pleins de voyages et un bon anniversaire.
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29/06/2008
Mémoire de l'eau
On se souvient de la mémoire de l'eau, une bien belle controverse commencée en 1988 après que Jacques Benveniste a publié les résultats d'une étude selon laquelle l'eau qui a été en contact avec une substance conserve les propriétés de cette substance alors que celle-ci ne s'y trouve statistiquement plus.
Une théorie qui confirmait les résultats obtenus mystérieusement par les médicaments homéopathiques depuis deux ou trois siècles.
Rien n’a permis de confirmer cette hypothèse mais le débat fait rage dans les salons. Un sujet aussi merdique que l’affaire Dreyfuss pour plomber une soirée entre amis.
Francis Beauvais, un disciple de Benveniste, qui est certain qu’il s’est réellement passé quelque chose de troublant à Clamart (au labo de Benveniste), a peu à peu élaboré une interprétation originale qui « colle » avec les résultats de Benveniste. Celle-ci fait appel à des notions empruntées à la physique quantique.
Je me méfie toujours des analogies avec la physique quantique. Peu de gens, dont moi, sont vraiment capables de bien comprendre ce qu’est la physique quantique et il est donc facile de créer des métaphores bidon.
Je préfère pour ma part le recours au surnaturel. Carrément ! Quand un guru empêche, par le seule force de son esprit, un train de partir dans une gare indienne, alors que le moteur de la loco est en bon état de marche, l’explication donné par le croyant est que tous les gens dans la gare sont prêts à admettre la chose et qu’en conséquence la chose peut donc se produire. MAIS, dès qu’un esprit fort arrive, quelqu’un qui pense que cela ne peut pas arriver, le train redémarre normalement.
Quand j’étais gamin on véhiculait par mal d’histoires paranormales arrivées à des gens plus ou moins crédules un soir d’hiver sans lune sur un chemin creux. Je me souviens qu’on utilisait l’expression curieuse de « faire de la physique » pour qualifier des opérations de sorcelleries, du style jeter un sort. Quelqu’un (un peu âgé sans doute) a-t-il déjà entendu cette expression qui doit venir de l’alchimie ?
Est-ce que monsieur Beauvais aurait du temps pour étudier ce phénomène des gurus qui arrêtent les trains et des sorts jetés par les Harry Potter de province.
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20/06/2008
Démographie
(…)
A la chute de l’URSS, la Russie perd la moitié de sa population, 30 millions de Russes résidants dans les républiques devenus des nations autonomes furent exclus du grand « recensement » de 1990 qui comptabilisa alors 149 millions d’habitants.
La disparition de l’URSS et l’effondrement social et économique entraîna la Russie dans une crise économique d’une ampleur sans précédent. Les mesures de choc des réformateurs libéraux de l’entourage du président Eltsine pour remédier à la « crise économique » qui frappait la Russie furent les principales causes de cet effondrement démographique. La thérapie de choc de Egor GAIDAR et Anatoli TCHOUBAIS créa une catastrophe démographique.
Entre 1990 et 1995, le taux de mortalité infantile grimpa de 56% et la mortalité féminine de 26%. L’espérance de vie masculine passa de 64 ans en 1990 à 57 ans en 1995 ! Le Russe à cette époque vivant moins longtemps que l’Indonésien ou le Péruvien. L’espérance de vie féminine, elle, baissa de 74 à 70 ans.
Entre 1990 et 1995, le démographe américain jugea que l’excédent de décès durant cette période était de 3 millions d’habitants soit le double de l’excédent de décès dû aux difficiles conditions de vie des civils en Russie durant le second conflit mondial. L’effondrement Russe de 1990 à 2000 équivalait à l’effondrement démographique éthiopien lors de la famine de 1980 ou du Cambodge de Pol Pot ...
Cet effondrement démographique frappa d’abord les personnes âgées puis les jeunes. L’effondrement économique frappa de plein fouet le système hospitalier Russe. La Russie connut un regain de maladies qui n’existaient même plus dans nombre de pays du Tiers-Monde : diphtérie, typhus, choléra, fièvre typhoïde... Mais surtout la tuberculose qui frappa la population de plein fouet. En 1995, on estimait qu’un détenu sur dix était touché. Chaque année, selon l’institut de statistiques de Harvard et l’institut de la santé publique de New York, chaque année entre 1990 et 1996 les prisons russes relâchaient 30 000 porteurs de souche active et 300 000 porteurs de souche dormante. Si rien n’avait été fait, 12% de la population du pays auraient été contaminés en 2005.
Entre 1990 et 1998, les maladies sexuellement transmissibles montèrent en flèche. Le nombre de syphilis recensées passa de 8 000 à près de 400 000. Le SIDA, lui, explosa littéralement et le chef de file de l’épidémiologie russe estima que, au rythme des années 90, 10 millions de personnes seraient contaminées en 2005 (NB : on estime en 2008 que 500 000 personnes seraient porteuses du SIDA). Cette explosion du SIDA était aussi en grande partie due aux drogues. On estime qu’en 1998 le marché russe était le principal marché du monde. En 1998 on estimait à 5 millions le nombre de drogués du pays (3% de la population).
Si les jeunes consommaient de la drogue, les plus vieux buvaient. Une enquête de 1998 prouva que 50% des hommes buvaient en moyenne plus d’un demi-litre de vodka par jour. Entre 30 000 et 40 000 personnes mouraient chaque année de vodka frelatée.
Rien qu’entre 1990 et 1998, furent recensés : 259 000 suicides, 230 000 décès par empoisonnement (de vodka), et 169 000 assassinats.
Alors que de plus en plus de Russes mouraient, surtout, de moins en moins naissaient. A la fin des années 1990, il y avait 3 millions d’IVG par an en Russie, pour 1 million de naissance. Mais le nombre réel d’avortements était 5 ou 6 fois plus élevé. Le principal institut de statistiques russe estima qu’à la fin des années 1990, plus d’un adulte femme sur trois était stérile et un sur deux avait des troubles du système reproducteur. Cette absence de natalité féminine fut accrue par la hausse de la prostitution, en Russie mais aussi à l’étranger. L’émigration très élevée d’hommes vers l’étranger fut largement suivie par le nombre élevé de femmes devenues (par force ou nécessité) esclaves sexuelles, notamment en Europe de l’Ouest.
Les enfants qui naissaient n’avaient cependant pas tout gagné. En 1993, sur 1,6 million de naissances, 5% des enfants qui naissaient étaient abandonnés par leurs parents. En 1998, on était passé à 1,3 million de naissances et un taux d’abandon de 9%. En 1998, 1 million d’enfants erraient dans les rues.
Enfin les dernières guerres ont porté un coup dur à la jeune génération mâle, surtout la première guerre de Tchétchénie en 1995, où des milliers de tout jeunes conscrits furent envoyés au carnage.
Tout cela entraîna un déclin démographique IMPLACABLE.
10:45 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (4) |