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20/06/2009

Epithalame

Ca-vient.jpg

Photo : Cornaline (sorte d'agathe)

L’épithalame (du grec epi : sur et thalamos : le lit) est un texte de circonstance destiné à accompagner les époux jusqu’au lit nuptial en remerciant les Dieux qui les ont fait se rencontrer et en évoquant les félicités qui les attendent. Salomon, Sapho, Ronsard, Malherbe, Scaron, Shakespeare se sont illustrés dans cet exercice. Plus récemment, Georges Perec a célébré diverses noces par un tel texte. Il y a ajouté une contrainte qui est de n’utiliser que les lettres des noms des futurs époux.

J’ai plusieurs fois piqué un épithalame à Georges Perec que j'ai bricolé mais sans respecter la contrainte. Mais pour un mariage qui a lieu aujourd’hui, à Montdauphin  j’ai presque réussi à respecter la contrainte. Voici même une partie qui la respecte complètement, ni b, d,... xyz

Epithalame à Claire Fénéron et Manuel Plisson

Claire s’est unie à Manu
Et Manu s’est uni à Claire
Fêtons leurs épousailles

Ils se sont unis
Et maintenant, ils ne sont plus seuls
Il sont mariés

comme le pain et la confiture,
le ciel et la terre,
la main et le piano,
l
a porte et la fenêtre,
la soupe et la cuillère,
le sel et la mer…

La matinée fut plaisante
Les insectes flânaient
Un papillon s’est posé
sur un mimosa
Au loin, les carillons teintaient
Tout était calme
Même les ânes s’étaient tus
La terre entière est pour les amants

ses lacs, ses torrents,
ses steppes,
ses collines, 
ses prés,
ses mers et ses océans.

Claire tient la main de Manu
et Manu celle de Claire

Ils sont unis
A l’Arsenal

sous les tilleuls   
sous les toits
en plein soleil
esous le ciel noir
parmi la foule de la famille et les amis
parmi les sensés et les fous 
parmi les enfants et les anciens


Rose.jpg

L’amour n’est pas un secret
Ils en sont la réalité même


En été, tous les solstices,
ils renaîtront
Lui en opale, elle en cornaline.

19:17 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3) |

11/06/2009

BLues

Depuis l’envoi de mon troisième Ophélie à quelques éditeurs de polars et mon retour de Corse, j’ai une petite panne de créativité. D’habitude, il me vient trois quatre idées de notes par jour, je ne les note même plus. Mais depuis trois semaines, j’en ai moins et, du coup, je les oublie. Rien de grave, cela va revenir. 

Un truc qui me fout le blues, c’est de prendre un roman au hasard dans la liste de ceux que je n’ai pas lu ou alors il y a longtemps et de faire une découverte qui ramène mes pages d’écriture au rang de… pages d’écriture. Celui que je viens de prendre pour me rendre au petit coin commence comme ça :

Ca-vient.jpgDepuis que j’avais renoncé à faire quelque chose de ma vie, je me contentais d’être quelqu’un. Autrement dit, je renvoyais l’image que l’on m’avait collée ; c’était sans intérêt sinon sans avantages et il avait fallu un drame pour redonner un sens à la position enviée qui me tenait lieu d’existence.

En quelques pages on se retrouve dans la peau d’un critique littéraire qui vient de perdre sa femme qui était dans le coma depuis six mois et qui rencontre aux obsèques le pompier Pitoun, parleur bénévole et personnage cocasse. Une écriture magnifique. Un livre de Didier van Cauwelaert, Corps étranger.

09:04 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3) |

27/05/2009

Mare a mare

Ca-vient.jpg

Comment faire le Mare a Mare de Corse centre en six jours au lieu de sept ? Il suffit de le prendre à l’envers, partir depuis Porticcio à l'ouest et arriver à Ghisonaccia à l'est, en comprimant les deux dernières étapes dans le sens de la descente.

Etape 1 : Porticcio – Col St Gorges (San Ghjorghju) 7:30 heures

Etape 2 : >Quasquara 5 :45

Etape 3 : >Guitera (Vitera) 4 heures

Etape 4 : >Cozzano 5:30 par la variante Zicavo

Etape 5 : >Catastaghju 6:30 Descente terrible depuis le col Laparo

Etape 6 : >Pont de l’Abatescu 6:30

C’est assez sportif mais la vésicule de Catherine et le genou de Raymonde, qui nous avaient causés bien du souci avant le départ au point de rendre celui-ci improbable, ont tenus. Depuis Raymonde a passé un IRM et appris qu’elle avait le plateau tibial fêlé ce qui transforme sa performance en exploit. Descendre les mille mètres du col Laparo sur un chemin caillouteux et horrible, c’est fatiguant avec un genou normal, mais là, c’est carrément exceptionnel.

12:27 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) |

09/04/2009

Carrefour

Agrandir le plan

L'autre soir, vers six heures, je suis allé faire un tour en vélo. A dix minutes de chez moi, sur un chemin de terre, je suis arrivé prés de ce grand carrefour (le vrai carrefour de l'Europe). Je n'ai rien compris à la circulation très dense à cette heure là. Heuresusement Google Earth était là avec les flèches en plus...

Pouvez-vous voir la carte ?

01:34 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (5) |

02/04/2009

No comment

Ca-vient.jpg

Ce blog a longtemps tourné à 3 commentaires en moyenne par note. Sur les 16 dernières notes, 4 commentaires seulement si j’excepte les miens. Pas terrible… Hier, j’envoie un mail au sujet de la journée du crapaud, un texte que je trouvais amusant, pour faire un peu monter l’audience et... je tombe en dessous de ma moyenne de 450 visiteurs-jour. Bon. Bof. Tant pis. Heureusement Daniel est passé et on a ciré une bouteille de champagne à tous les deux. On se venge comme on peut.

Et pour me consoler, je poste cette superbe citation envoyée par une lectrice du joueb. Merci Françoise ! A vous de trouver l'auteur.

Comme une eau, le monde vous traverse, et, pour un temps, vous prête ses couleurs. Puis se retire, et vous replace devant ce vide qu'on porte en soi, devant cette espèce d'insuffisance centrale de l'âme qu'il faut bien apprendre à côtoyer, à combattre, et qui, paradoxalement, est peut-être notre moteur le plus sûr.

 

 

10:03 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (8) |

19/01/2009

Visites

Ca-vient.jpg

C’est bien connu, on visite le monde et on sait peu de choses de l’endroit où l’on vit. Combien de parisiens ont parcouru Louxor et la vallée des rois et ne sont jamais allés au Louvre ? Je connais des musées à Québec ou à Mexico et même dans de bien plus petites villes lointaines mais je ne suis jamais allé aux musée Rath ou à l’Ariana pour en prendre deux situés à Genève.

Heureusement, il y a les visites d’amis lointains. C’est ainsi que ce week-end nous avons fait un petit tour à Genève avec Marc et Azri, deux étudiants venus de Malaisie apprendre le français dans nos froides contrées. On ne leur a pas infligé les musées mais en passant vers la place des Nations, l’horloge fleurie, le jet d’eau et la vieille ville, et en leur donnant quelques explications sur la Rome protestante, j’ai réalisé une fois de plus le peu de choses que je savais sur cette ville que j’aime beaucoup. Donc au programme, des visites de Genève à prévoir en commençant par… le cimetière.

Ca-vient.jpgGrisélisdis

et

le cimetière

des rois

 

Suite à une polémique sur l’opportunité d’y déposer les restes de Grisélidis Réal, je découvre qu’il y a à Genève un cimetière des rois, un Père Lachaise (que j’ai visité celui-là, of course, et même deux fois) genevois à Plainpalais. On y trouve en vrac, Ernest Ansermet, Georges Favon, James Fazy, Jeanne Hertch, Sophie Dostoïevski, Jean Piaget, Léon Nicole ou Michel Soutter… Le plus célèbre occupant étant Jean Calvin, lui-même grand réformateur et terrible chasseur de sorcières.

Grisélidis, une prostituée un peu sorcière qui avait la langue bien pendue et la plume acérée, voulait, paraît-il, reposer dans ce cimetière. J’avoue que passer sa mort à côté de Calvin pour une hétaïre de haute volée comme elle, est une idée qui me semble curieuse. Mais puisque c’était sa volonté elle y sera, c’est ce qu’a statué le conseil administratif de la ville, n’en déplaise aux pisse-froid et même à quelque unes de ses collègues putes un peu jalouses, parait-il. Il n’y a pourtant pas de quoi, si nous sommes égaux devant la mort, rois ou pas, notre ego n’est pas pressé de se retrouver mélanger à tous les autres.

11:24 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2) |

01/01/2009

Au gui l'an neuf

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L'expression "Au Gui l'an neuf" vient du gaulois O Ghel an Heu qui signifie Que le blé lève. Cette phrase était prononcée par les druides au solstice d'hiver lorsqu'ils coupaient le gui sacré pour montrer que la nature revivait.

A tous les visiteurs de ce blog. Que l’année 2009 vous soit douce et légère, heureuse, chanceuse, agréable, favorable, bienveillante, indulgente, bien disposée, amicale, opportune, intéressante, avantageuse, profitable, fructueuse, bonne, saine, tonique, salutaire…

11:56 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (6) |