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16/02/2012

Münchhausen

Dore-munchausen-illustration.jpgL’Allemagne est devenue le modèle à suivre, le paradigme de toute économie et même de toute politique qui se respecte. Il nous faut donc abandonner Tartarin de Tarascon, qui naguère traquait le chômage à Tarascon (con) et allait chercher la croissance avec les dents dans la jungle de Bruxelles (sel), pour le remplacer par, un vrai héros germain, le baron de Munchhausen (zen).

Le baron est un personnage qui a existé. C’était un officier allemand qui vécut de 1720 à  1797. Ses aventures ont fait l’objet de nombreux récits. Le premier fut publié en anglais (déjà) en 1785 par Rudolf Erich Raspe et traduit un an plus tard en allemand sous le titre Abenteuer des berühmten Freiherrn von Münchhausen. Une version française expurgée (déja) sera publiée peu après par Théophile Gautier, illustrée par le génial Gustave Doré (images).

barao2.jpgLes récits sont basés sur ce que racontait le baron. Le plus connu des épisodes met en scène le baron et son cheval sur le point de se noyer. Soudain, illumination, il se prend par les cheveux, il tire très fort et sauve la situation en les sortant, lui et son cheval, du bourbier dans lequel, ils s’étaient mis.

Une autre fois, tombé à nouveau dans un marais, le baron s'en sort en tirant sur ses bottes. Anecdote à l'origine du mot anglais bootstrap. En informatique, il décrit le premier programme nécessaire au chargement du système d'exploitation dans la mémoire vive de l'ordinateur.

Le baron peut voler en s’accrochant à un boulet de canon, il fabrique un bateau montgolfière en collectant les culottes de ses dames, etc... Il est très, très fort.

Son nom a été donné à une maladie psychiatrique : le syndrome de Münchhausen. Les victimes de ce syndrome simulent tous les symptômes d'une maladie afin d'attirer sur elles l'attention des médecins. Elles peuvent également provoquer l'apparition de symptômes chez l'un de leurs proches (syndrome de Münchhausen par procuration)

Note inspirée par un article du Huffington

15/02/2012

Vitesse

Genève bouchonne et, porte sud, Saint Julien roule au ralenti matin et soir... On est pas tout à fait sur le périphérique de Paris, mais on nous dit que, dans les années qui viennnent, la situation va empirer. C’est du moins ce qu’affirment certains cassandres récurrents qui nous prédisent même un blocage total de notre ville d’ici pas longtemps.

399518970.jpgEt pourtant… depuis quelques jours Saint Julien est devenu célèbre. Connue, grâce à… la vitesse excessive à laquelle circule les automobilistes qui rentrent en Suisse par la porte sud de Genève. Un de nos radars bat le record de France des radars en 2011.

Hourra !

Ce radar se trouve sur l’autoroute, 200 mètres avant la douane, limitation à 50. A dire vrai, il y a bien 4 à 5 heures d’embouteillage à l’entrée en Suisse le matin et à la sortie le soir. Il serait idiot de le nier car, selon les comptages, plus de 100'000 personnes traversent la frontière chaque jour entre Genève et Saint Julien.

Ceci rend le record de France encore plus spectaculaire car les 462 flashs par jour sont obtenus en moins d’heures que sur d’autres routes bien plus fluides. :-)

14/02/2012

Chroniques d'Al-Quds

Je commence parfois mes notes géographiques par « il n’a a pas que la Palestine sur la terre. ». Je le fais pour protester contre l’ampleur qu’a prise ce territoire dans les "news of the world". Eh bien figurez-vous que je viens de lire un truc sur la Palestine et que j’ai adoré.

couv-big.jpgC'est cette BD que m’ont passée Inès et Xav qui vient d'avoir un prix à Angoulème. J’avoue que je suis difficile en matière de BD et particulièrement de BD reportage. J’ai aimé Persépolis de Majanne Satrapi, mais il m’est arrivé de penser que parfois le dessin limitait mon imagination. Ce n’a pas été le cas avec ces chroniques de Jérusalem de Guy Delisle.

Guy est canadien. Il s’est fait connaître avec un album intitulé Pyongyang et que je me promets de lire très bientôt. Il est donc parti vivre à Jérusalem pour suivre sa femme en mission pour MSF. Guy arrive avec ses enfants et va loger à Jérusalem Est. Il nous décrit son séjour en Palestine. Les visites des sites historiques, le pays n’en manque pas, s’intercalent avec les petits incidents de la vie quotidienne. Sur la question palestinienne, Guy ne prend pas parti mais le récit et les dessins prennent parti tous seuls.

Ce territoire est un gruyère parsemé de check-points qui créent des embouteillages entre les colonies juives et le zones où vivent les arabes. Les israéliens en prennent pour leur grade mais les arabes ne sont pas épargnés comme dans cette visite de l’université arabe de Jérusalem (Al-Quds le nom arabe de la ville) ou la désorganisation et le manque de sérieux dominent.

Un humour subtil qui, entre autre, montre, sans y toucher, les religions sous leur jour le plus ridicule et absurde. Chrétiens, juifs, musulmans de toutes obédiences, et Di-u sait s’il y en a dans ce coin de terre, sont montrés sous leur jour le plus sinistre. Cela ne m’a pas donné envie de vivre dans un tel lieu sur les décombres de tant de bagarres imbéciles.

Après ça, la phrase de notre président au dîner du CRIF prend un relief particulier : Israël est un miracle. Sur les décombres, cette démocratie est née. C’est un symbole considérable qui va au-delà de ce qu’est ce petit pays par le nombre d’habitants et par le nombre de kilomètres carrés. Israël, c’est un miracle !

On se demande quelle idée il peut bien se faire de la démocratie notre président. Sans doute pas la même que cette fiction rationelle, dont le but est d'assurer la liberté, l'égalité et la paix, déclinée hier soir au café philo de Saint Julien par l'excellent Alain Gentil.

Petite animation de Delisle pour Méline et Lilian:

12/02/2012

Zévar et Cointe

Cointe-FrancoisUn petit dessin vaut mieux qu’un long discours. Michel Azévar a illustré sous le pseudo de Zévar, le parcours de l’informatique depuis 1975 dans la revue 01 informatique en publiant chaque semaine un strip de 3 ou 4 dessins d'humour. Plus tard, François Cointe lui a fait de la concurrence dans le Monde Informatique et autres revues. 

Chez Zévar, on reconnaissait tout de suite les ingénieurs d’IBM à leur cheveu en brosse et leur cravate. J’ai recherché un dessin ancien où on voyait une famille à table, le père et la mère parlaient de hardware et de software et le fils se levait en disant « Bon, je vais faire mes dewares » et la fille partait en expliquant : « Et moi, je vais ranger mon armware. » Un peu la famille Perino de l'époque. Pas retrouvé !

Mais j’ai retrouvé le fameux dessin des générations d’ordi… la cinquième génération est un nuage et pas une boule de crystal mais c’est bien vu.

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Quant à Cointe, c’est un peu le Dilbert français. Quelques exemples :

 

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11/02/2012

Déformatique

Dans le petit fascicule que m’a donné Claude Birraux, dont j’ai parlé hier, Yves Meyer, médaille Gauss, dit : Dans une école primaire de Nice, Gérard Berry dispense un enseignement expérimental : il apprend paradoxalement aux enfants la pensée informatique sans ordinateur, avec un très grand succès. Je renvoie la balle à Gérard Berry, que je vous suggère de convoquer ici pour qu’il vous fasse part de sa réflexion absolument prodigieuse sur ce sujet. Sur ce, Claudie Haigneré, première astronaute française et ex-ministre affirme : Les cours de désinformatique de Gérard Berry, devant le collège de pataphysique, sont tout à fait étonnants !

25645.jpgMoi, toujours à l’affût dès qu’on parle de pataphysique, je me précipite sur l’homme et sur le mot. Le mot, comme je n’en doutais est "déformatique". Que dit Google ? Presque rien du mot. Pourtant, déformatique, ça sonne vachement prometteur comme mot valise. L’informatique qui forme et qui déforme, même sans ordinateur, tout un programme.

On pense au robot à Ducros (le vulgarisateur scientifique d’Europe I), gros robot dont se moquait Boris Vian en 1953 dans un lettre à André Parinaud, grand arbitre des élégances littéraires au Figaro qui semblait inquiet à cause du robot… Une lettre écrite par Boris en tant que grand satrape du collège de pataphysique. Lisez l'extrait sur le site et la référence à Pic de la Mirandole, célèbre pantomathe.

Donc, rien ou presque sur le mot. Peu de chose sur l’homme, polytechnicien et informaticien qui semble être un bon vulgarisateur plutôt conventionnel (Le numérique c’est l’avenir… Ben oui !) du moins à première vue googlisante. Si vous avez des infos ou des désinfos, je suis preneur… Les commentaires sont faits pour ça. 

10/02/2012

Journée à l'Assemblée

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Une journée à l’assemblée nationale.


Invités par notre député, Claude Birraux, nous (une dizaine d'élus locaux) avons pris le TGV puis le métro jusqu’à la Madeleine. Nous sommes donc arrivés au palais Bourbon par la rue Royale, la place de la Concorde puis le pont avec un vent glacial mais un ciel tout bleu et un beau coup d'oeil sur Paris.

Le matin, visite de l’assemblée, la salle des pas perdus, la salle des quatre colonnes, l’hémicycle… Ensuite, repas offert par le député dans un petit salon fort sympathique. Menu gastronomique, discussion sur le job de député et en particulier celui de président de l’OPECST, l’office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques. On parle aussi des gazs de schiste suite à la question posée à NKM, la semaine précédente et  dont la réponse n’a pas eut l'heur de plaire à Claude.

RTR2XGDH.jpgA trois heures, la session des questions au gouvernement. Un grand nombre de ministres autour du premier, Guéant content de lui, Morano qu’a même pas dit une seule ânerie, Juppé, Chatel, Pécresse, Baroin, Apparu, NKM, Mitterand… Le président reparle de l’incident du jour précédent (Serge Letchimy s’en prenant à Guéant) et on attaque les questions. Pas terribles. Celles de la majorité sont convenues, les réponses aussi. Parmi celles de l’opposition, à noter Philippe Plisson, un girondin de Gironde. Voir ci-dessous.


cabinet-du-depart-p.jpgPuis visite du rez de chaussée de l’hôtel de Lassay séparé du palais Bourbon par une magnifique salle. Ici, ce sont les ors de la république. Trois fleuristes à temps plein. Greg adore… c’est son côté monarchie british. Ensuite on se rend à la résidence Chaban-Delmas, le bureau de Claude Birraux, immeuble moderne mais pas de luxe excessif.


images?q=tbn:ANd9GcRkBxzxYPs6nGRjYRJs-N-ZCyMN8rnQ2pwtXb4s18QcBz-6jiCNhgClaude doit partir mais il a laissé pour moi un petit fascicule, rapport sur LES MATHÉMATIQUES EN FRANCE ET DANS LES SCIENCES  en présence des lauréats de la médaille Fields,  MM. Ngô Bảo Châu et Cédric Villani,  ainsi que du lauréat du prix Gauss, M. Yves Meyer (photo). Trois génies des mathématiques. Une attention qui me touche. La journée est finie, retour sur St Julien.

Question de Philippe Plisson :

Ma question s’adresse à Mme la ministre du budget et des comptes publics, qui s’est apparemment éclipsée pour ne pas avoir à répondre à ma question embarrassante. (Pécresse est partie) La proposition du président-candidat d’augmenter de 30 % les surfaces constructibles recueille une belle unanimité, y compris du président de la chambre des notaires, pour dire qu’elle ne servira à rien sinon à augmenter considérablement le prix des terrains.

À ce propos, Mme la ministre a péremptoirement affirmé sur France Inter, mardi dernier, que la mesure va à tout coup infléchir à la baisse les prix de l’immobilier. Quand le journaliste lui a répondu que les constructions neuves seraient dorénavant taxées non plus à 19,6 % mais à 21,2 %, elle a rétorqué, je la cite : « Dans la construction, la TVA est à 7 %. » (Rires sur plusieurs bancs du groupe SRC.)

Cette allégation est fausse, comme l’atteste le site officiel de son ministère, impots.gouv.fr, qui indique que « le taux de TVA réduite est exclu pour les travaux qui concourent par leur nature ou leur ampleur à la production d’un immeuble neuf ».(Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)

Placée devant la contradiction, elle persiste dans l’erreur : « Si un particulier décide de faire agrandir son logement de 30 %, il fera des travaux de rénovation et paiera donc la TVA à 7 %. » (« Oh ! » sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Il s’agit à nouveau d’une affirmation fausse puisque l’instruction fiscale à ce sujet est limpide : « Le taux à 7 % ne porte pas sur les travaux qui conduisent à une surélévation du bâtiment ou à une addition de construction. »

Dans tous les cas, contrairement à ce que la ministre a martelé, ces travaux de construction seront bien taxés au taux de votre nouvelle TVA antisociale, 21,2 %.

Alors ma question est simple : la ministre méconnaît-elle les règlements de son ministère ou ment-elle délibérément aux Français ?

Réponse à côté de la plaque de Benoist Apparu.

 

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09/02/2012

Bords du lac

Balade à Genève au bord du lac -

Photos envoyées par Pascal (de Toulouse :-)660970_pic_970x641.jpg

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