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03/10/2008

Carélie

Ca-vient.jpg Pour faire suite aux articles sur les débris d’URSS et parce qu’il n’y a pas que la Palestine qui a des problèmes, parlons de la Carélie. En fait, la Carélie est encore russe aujourd’hui mais la Finlande aimerait bien la récupérer.

La Carélie est donc une ancienne province de l'est de la Finlande. Karjala est le nom finnois et Karelen le nom suédois. La province marquait la frontière orientale du royaume de Suède lors de sa période de plus grande extension (XVIe et XVIIe siècles).

Elle était bordée à l'est par la Savonie (ne pas confondre avec la Slavonie croate ni avec le savon de Marseille) et l'Uusimaa, au nord par une section peu peuplée de l'Ostrobotnie (et pas ostrogothnie), correspondant aujourd'hui au Kainuu (il faudra que je vous parle un jour du pauvre Kainuu.

Staline qui trouvait que Saint-Pétersbourg était trop près de la Finlande avait décidé d’annexer la Carélie pour faire un peu de place supplémentaire aux 22 millions de kilomètres carrée de l’URSS.

Vocabulaire : La Finlande pas trop contente a dû faire le gros dos pendant pas mal d’années. Ce gros dos est appelé en politique internationale la finlandisation. Faire le gros dos signifie prendre une attitude résignée (comme les chats) pour laisser passer un moment désagréable.

13:13 Publié dans Géographie | Lien permanent | Commentaires (0) |

01/10/2008

Chiffres

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Entendu ce matin sur France-Inter, un spécialiste français des marchés financiers, qui enseigne donc la phynance dans une grande université américaine, dire : « La crise, c’est une question de chiffres, le vrai problème c’est que personne ne sait plus qui doit de l’argent à qui ».

Alors ceux qui pensent que la comptabilité est complexe pour refléter un monde compliqué se gourent totalement ; la comptabilité (et les produits dérivés) est complexe pour que personne ne sache qui doit quoi à qui.

Quant au chef qui a échoué à tenir son budget et ses promesses et nous a conduit au fiasco, comme dit le président, il faut qu’il démissionne et sans parachute doré. Mais au fait, le président ? Non, dans son cas, c'est la faute à la crise sinon vous pensez bien qu'il aurait arraché le pouvoir d'achat avec les dents.

Quant au devoir de solidarité nationale et au patriotisme demandé par le premier ministre à la gauche, en ces temps troublés, quelqu'un a répondu : "Dès que vous aurez aboli le bouclier fiscal, on pourra commencer à discuter." Et toc !

09:00 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bouclier fiscal, bourse |