27/02/2007
Si Bouddha...
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Photo prise par
Céline
au Laos
à Luang Prabang
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... Si Bouddha avait connu l’informatique, sans doute aurait-il choisi les ordinateurs pour illustrer l’impermanence. Rien de stable dans ces machines… La vitesse est dépassée… L’accélération est surannée… Les prix des processeurs s’écrasent… une génération nouvelle chaque année et demie… L’expérience des uns ne sert à personne… c’est à peine si elle peut resservir pour soi-même… et pas très longtemps… Des œuvres du passé, il ne reste rien ou presque… et ce qui reste n’est utile qu’aux historiens, et encore…
De toute façon, qu’y a-t-il d’important à sauver ? Un logiciel qui fonctionne est un logiciel obsolète... Tout est construit sur le sable… du silicium… des puces en sable qui n’arrêtent pas de bouger leurs milliards de pattes... Les mémoires se remplissent et se vident à la vitesse de la lumière… les électrons volent… les pixels clignotent… Frémissantes sous la main les souris glissent sur des tapis trop petits sans jamais marquer une halte, esquisser une méditation ou entamer une quelconque prière…
20:40 Publié dans Textes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : ordinateur, bouddha |
25/02/2007
Cerveau
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En préparant sur Internet ma présentation du 5 mars sur
l'image de la femme dans les medias
je suis tombé sur un déclaration de M. De Robien, Ministre de l’éducation nationale faite à la Dépêche du midi :
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« L’apprentissage se fait par l’hémisphère gauche du cerveau, on apprend par séquence et non en globalisant. C’est comme pour apprendre à conduire, on n’apprend pas en même temps à tenir le volant, allumer la radio et caresser éventuellement la cuisse de sa voisine. »
Quel hémisphère cérébral a impulsé le machisme globalisant des propos du minstre ? D'ailleurs, il devrait réviser ses notions sur le cerveau car il semblerait que les blondes (ainsi que les UDF ralliés à l'UMP) n'utiliseraient que la partie droite du cerveau.
17:14 Publié dans Au fil de la toile | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : blondasse, poufiasse |
24/02/2007
Adelphité
De l’adelphité,
au pharaon incestueux,
au phare d’Alexandrie,
au trésor de
l'abbé Saunier
et aux cathares...
En tirant les fils de la toile, alors que la recherche de mots nouveaux fait rage chez le garde-mot, je tombe sur adelphité. Un mot savant créé pour remplacer fraternité et le sonore sororité. Adelph est la racine grecque qui désigne à la fois le frère et la sœur (en anglais, il existe le mot sibling pour cette notion)
Liberté, Egalité, Adelphité.
Le suffixe adelph donne une quantité de mots savants presque tous monstrueux. On le retrouve aussi chez un pharaon, Ptolémée-Philadelphe (qui aime sa sœur.) qui fit construire sur l’île de Pharos le célèbre phare d’Alexandrie, une des sept merveilles du monde.
C’est aussi en 1780 que le marquis François de Chefdebien, membre notoire du Directoire Ecossais de Septimanie (Languedoc) fonde la "Société des Philadelphes" avec son père le vicomte de Chefdebien d’Aigrefeuille. L’abbé Alfred Saunière fut percepteur dans la famille des Chefdebien. Il aurait été renvoyé pour avoir étudiés des documents ou archives de famille du fameux rite écossais des Philadelphes de Narbonne… Son frère, l’abbé Bérenger Saunière, enfant pauvre de Septimanie, joueur de rugby aux moeurs simples, se fera remarquer en menant une vie princière dans sa bourgade de Rennes-le-Château, proche de Montségur, dernier refuge des hérétiques Cathares.
Avis: On cherche encore le trésor de l’abbé. Alfred Saunière est l’auteur, en 1779, d’une ‘Histoire de la maçonnerie’. Si on aime le mystère on peut suivre l'abbé Saunière sur la toile, par exemple: L’énigme des Chefdebien. A votre bon coeur!
11:15 Publié dans Au fil de la toile | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : mystère, franc-macon, trésor, inceste |
23/02/2007
Microbe
Antoine Béchamp, né en 1816, était docteur ès sciences, médecine, chimie et pharmacie. Il a créé le mot de "microzymas". Il n'aimait pas Pasteur qu'il traitait d'im...pasteur
Louis Pasteur le lui rendait bien. Chargé de vérifier que sous les pansements ouatés le pus est exempt de bactéries, assura que c'était vrai. L'éminent chirurgien Gosselin prouva que c'était faux. Pasteur répliqua en comparant un membre blessé à un membre cassé. Pasteur fut dans l'obligation de se rendre mais en taisant les microzymas et en attribuant leur apparition et celle des bactéries aux germes de l'air dans les pus chirurgicaux.
Tout le monde était convaincu qu'il n'y a pas de pus sans bactéries et quelque chose de vivant. Sédillot, chirurgien, déclara sans réfléchir : C'est donc un microbe qui rend le pus dangereux. Pasteur, comme sur une proie se jeta sur ce mot, le trouvant suffisamment vague. On devine pourquoi. Ce mot servit ensuite à désigner les microzymas et les bactéries nés des germes de l'air dans le pus chirurgical".
01:35 Publié dans Mots | Lien permanent | Commentaires (0) |
22/02/2007
Mokimanké
Si comme moi vous pensez qu'il manque des mots, allez tester votre créatitude et même votre créativitude chez le garde-mot sur la note mokimanké.
00:14 Publié dans Mots | Lien permanent | Commentaires (3) |
21/02/2007
Balance
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2003 : 328,1
2004 : 354,9
2005 : 391,2
2006 : 416,1
soit +26,8% en 3 ans.
Ce sont les importations de la France en milliard d’Euros.
On parle toujours du déficit de la balance commerciale mais celle-ci, comme toute balance, comporte deux plateaux et je me disais que si au lieu de courir après la sacrée sainte croissance on essayait d’importer moins, on réduirait le fameux déficit... de plus si les autres pays nous imitait, cela pourrait avoir un effet vertueux extrêmement bénéfique pour la planète. Avec quelques gadgets en moins, on vivrait aussi bien. Non? Qu'en pensez-vous?
Quant à l'éléphant (par Darlisa Riggs) c'est le monsieur éléphant de Romain Gary en équilibre sur la terre avec les hommes et les femmes qui font les malins sur son dos au risque de se casser la figure.
01:20 Publié dans Simplicité | Lien permanent | Commentaires (5) |
19/02/2007
Tambalacoque
Tambalacoque
Casoar
Dodo
Dindons, Tortue...
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J’avais entendu dire qu’il existe un arbre dans le nord-est de l’Australie qui ne se reproduit que grâce à l’ingestion de ses graines par l’estomac du Casoar, cet oiseau endémique d’un territoire réduit en Papouasie et en Australie. Plus de casoar, plus d’arbre.
Et bien c’est paraît-il le problème du tambalacoque un arbre endémique de l’île Maurice, d'une grande longévité de la famille des Sapotacées. Le tambalacoque est en voie de disparition, il reste moins de 100 spécimens très âgés, ceci n’est pas étonnant puisque ses graines avaient besoin du gésier du fameux dodo pour germer.
On a réussi à faire germer les graines en les faisait transiter par le gésier d’un dindon. On pense aussi que des tortues, des chauves-souris vampyrus, des perroquets participent à la dissémination des graines et aussi que l'introduction d’espèces exotiques de cochons et de singes ont pu mettre en danger les tambalacoque. En gros, les scientifiques sont un peu dans le vague.
Les vieux proverbes écolos mauriciens ont raison :
-Tant va la coque à vau-l’eau à la fin elle se meurt
-On tue le dodo et le tord tue le reste.
02:15 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : dodo, tortue, casoar, proverbe |