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31/01/2019

Folamour

drfolamour.jpgDocteur Folamour ou comment j'ai appris à ne plus m'en faire et à aimer la bombe est un film réalisé par Stanley Kubrick. d'après le thriller "120 minutes pour sauver le monde" écrit par Peter Bryant. L'acteur principal du film est Peter Sellers.

En pleine guerre froide, le général de l’Armée de l’air américaine Jack D. Ripper, frappé de folie paranoïaque, décide d’envoyer ses B-52 frapper l’URSS. Le président des États-Unis (Peter Sellers) commande une réunion d'urgence dans la salle souterraine de commandement stratégique pour tenter d'éviter une guerre nucléaire.

Une belle journée.

(Texte piqué sur la page Facebook de l' AED. l'Association pour une Economie Distributive)

Toute ressemblance...

Derrière les fenêtres imposantes, le Président prenait son café. Autant dire qu’il savourait le meilleur moment de la journée, avant que les services secrets, le secrétaire au Trésor, ou ses conseillers viennent le harceler dès le matin, avec des problèmes insolubles, ou de l’embarrasser avec des questions sans intérêt et sans réponse.

Le soleil était radieux. Il pensait à sa fille et à ses deux fils. À sa fille surtout. Aux grands yeux bleus encore innocents de ses seize ans et tellement douée dans ses études de médecine – oui, répétait sa mère, elle veut devenir médecin du monde, quel exemple pour les électeurs, enfin pour les gens, quoi. Alors que sa femme ne voyait en lui que sa cravate mal centrée ou son oubli permanent d’inviter aux réceptions officielles sa meilleure amie - tout de même présidente bienfaitrice de la scientologie éducative - cette petite était la fierté de son de père.

En somme, il vivait pleinement sa vie trépidante de président.

Il était bien bon, ce café. Oui, Matthias, entrez. Détendez-vous mon vieux, vous me paraissez nerveux, ce matin. Rassurez-vous, nous ne sommes pas à la Chambre, hein ? Allez, regardez ce merveilleux printemps sur le parc, et servez-vous donc quelque chose.
Parlez calmement, mon ami, je ne vous comprends pas. 
Quoi des missiles ? Quels missiles ?
Il y a des missiles détectés par nos satellites, et ils ne sont pas à nous ? Eh bien alors à qui sont-ils nom d’un chien ?
Ne me dites pas que c’est Poutine, je l’ai encore eu hier soir au téléphone, c’est un type très correct, et fort bien élevé. Pas comme ce jeune canadien, là, comment s’appelle-t-il déjà ? Troudot, c’est ça ? D’accord, d’accord, ce n’est pas le problème.

Vous me dites qu’ils sont balistiques, ces missiles ? Ce sont des gros, alors ? Et il y en a beaucoup, en plus ? C’est très ennuyeux, ça, Matthias.
Quoi faire ? Mais je n’en sais foutrement rien, mon vieux, ce n’est pas mon domaine ; je n’y connais rien en missiles, pas plus qu’en économie d’ailleurs ; un peu en médecine, par ma fille, mais c’est tout. Appelez-moi le général qui s’occupe des missiles. Oui, Eastmoreland, c’est ça. Il est là ? Eh bien faites-le entrer, qu’est-ce que vous attendez ?

Bonjour, Jack. J’espère que vous êtes au courant ? Alors, votre avis ?
Je suis d’accord, il faut réagir en balançant les nôtres aussi, mais sur qui ? Vous savez d’où ils viennent ces foutus trucs ? Même pas. Je sais, Jack. Les services de renseignement ne font pas leur boulot, mais là, je comprends qu’on n’a pas le temps pour des réformes. 
Aidez-moi, remuez-vous les méninges. Tiens, que pensez-vous des chinois ? 
Non, à la réflexion, Xi Ping est trop policé, trop affable. Oui, Xi Jinping, si vous voulez. Les gros missiles, ce n’est pas son style, vous comprenez. Et puis il détient la plupart de nos bons du Trésor, plus que notre propre banque centrale, alors de toute façon ... Non, les chinois, ce n’est pas crédible.
Ah, j’ai trouvé. C’est encore ce Kim-il je ne sais quoi. Parce que, lui alors, c’est un vrai con, il est capable de faire n’importe quoi pour épater sa femme. Ses femmes ? Vous croyez vraiment qu’il en a plusieurs, comme les mexicains ?
Ah, ou alors ce sont les iraniens. Ils n’ont pas encore eu le temps de faire la bombe ? Tiens, c’est amusant, ça. Bon admettons, ce ne sont pas les iraniens.

Matthias, renseignez-vous, mon ami. Nous avons combien de temps, avant qu’ils nous tombent sur la figure, ces missiles ? C’est important pour la stratégie voyez-vous, parce que si nous avons vingt-quatre heures, on peut encore réfléchir, mais si nous n’en avons plus qu’une, il faut envoyer les nôtres, tous azimuts, tout de suite, et sur tout le monde. Par précaution, comprenez-vous ?

Matthias, ne soyez pas obséquieux c’est énervant. Faites ce que je vous ai demandé.

Jack, je suis désolé de vous le dire, mais vous ne m’êtes d’aucune utilité. Donnez-moi un conseil, au lieu de me répéter à tout bout de champ qu’il faut appuyer sur le bouton.
Oui, entrez. Ah, mon cher Henry, comment allez-vous ? Alors, le petit va mieux depuis son accident de vélo ? 
Oui c’est vrai, les missiles. Sérieusement, Henry, que pensez-vous de cette histoire de fous ? Rien ? Mais si vous ne pensez rien, Henry, pouvez-vous me dire pourquoi je vous ai nommé à la tête des services de contre-espionnage ? 
Bon, si je résume, personne ici n’a aucune idée du crétin qui a pris l’initiative de m’emmerder ce matin ?!

Allô ? Oui, Matthias. Il nous reste donc deux heures trente-cinq. Et il y a treize missiles ? Ou quinze, on ne sait pas, parce qu’il y en a déjà deux qui sont entrés dans l’atmosphère, et … pardon ? Il y a des nuages. Bien sûr, je comprends. _ Des nuages.
Messieurs, je me demande parfois à quoi peuvent servir les cinquante-trois milliards annuels que vous me faites investir dans les systèmes de défense tous temps, si on a perdu, je cite : « dans les nuages », la trace de deux missiles balistiques ennemis. 
Je sais, Matthias, nous n’avons plus que deux heures trente. Merci.
Allô ? Oui, non, Helen, je n’ai pas le temps ; et, je vais te dire … Helen, s’il te plaît, pas la scientologie, pas maintenant. Et cesse d’utiliser la ligne directe cryptée, je crois que je vais en avoir besoin et ça va sonner occupé, vois-tu ; tu peux comprendre ça, Helen ? Bien.

Alors, on fait quoi, Messieurs ? Vous avez pu réfléchir calmement ? Non, toujours rien ?
Je contacte Maria Fernanda Espinosa, la nouvelle secrétaire générale de l’ONU. Je sais, personne ne la connaît, c’est précisément pour cette raison que je l’appelle ; elle a peut-être des idées intelligentes.
Bonjour Maria. Moi aussi, ça me fait plaisir de vous entendre : je sais, chère amie, je ne vous appelle pas souvent, mais c’est parce que je ne me souviens pas toujours à quoi sert l’ONU. Ne le prenez pas mal, je plaisante. 
Bon, écoutez Maria, j’ai un sérieux problème. Ah vous savez ? Je croyais que l’information était classée militaire, excusez-moi. Avez-vous quelque chose à me suggérer, par hasard ?
Messieurs, elle me dit d’aller me … faire vérifier nos satellites, car leurs informations sont peut-être erronées. Elle a raccroché sèchement, mais ce n’est pas stupide. Vous regardez ça, Henry ? 
Henry ! Vite, s’il vous plaît.

En parallèle, Jack, préparez-moi quelques missiles de bon calibre prêts à être lancés sur, disons, la Corée - du Nord évidemment quelle question, et en évitant le Sud si ce n’est pas trop vous demander - et puis sur l’Iran et le Pakistan parce que personne n’y trouvera rien à redire, et sur la Tchétchénie, voire l’Ukraine, pour le petit coup d’œil à Vladimir, que j’aime bien.

Bonne idée, Matthias, je vais demander son avis à Netanyahou.
Salut, Benjamin, comment va ? As-tu pu réparer la pierre du Mur qui est tombée, là, dernièrement ? Ah c’est bien, ça ; pas trop de manifs ? Bien, bien. 
Bon, tu sais que j’ai un gros problème ; d’ailleurs tu le savais avant moi. Qu’est-ce que je peux faire à ton avis ? Rien tu crois ? 
Non, ce n’est pas possible ! Tu penses que ce sont des amis conservateurs de chez moi, qui ont bidonné des informations pour que je lance des représailles pour rien ? 
Tu ne le penses pas, tu le sais. Ah bon. 
Dis-moi, tu en as beaucoup comme ça chez toi, je veux dire, des extrémistes un peu foufous ? Oui, c’est ce que je pensais. Mais toi, tu les contrôles ; pas tous quand même, ça m’étonnerait.
Eh bien, en tout cas tu aurais pu au moins me passer un coup de fil.

Parce que je vais te dire, depuis ce matin j’en ai avalé mon café de travers.

17:20 Publié dans Humour | Lien permanent | Commentaires (0) |

29/01/2019

Chaleur

1105WinterAnimals.jpgIci, ça caille mais dans le sud de l’Australie (qui est la partie la plus près du pôle) on atteint des records de chaleur.

Le thermomètre avoisinait jeudi les 50 degrés dans les environs d’Adélaïde. Des habitants recevaient de la bière gratuite*. Des chauves-souris en détresse tombaient des arbres. 

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Des agriculteurs ont dû abattre au moins 2.500 chameaux sauvages qui venaient manger la nourriture de leur bétail. Dans la région d'Alice Springs, on a abattu des chevaux sauvages mourants, près de leur mare sans eau.

Jusqu'à un million de cadavres de poissons ont été découverts sur les rives d'un grand réseau fluvial dans l'est du pays. A 900 kilomètres de là, des milliers d'autres poissons ont péri.

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Le personnel du zoo d’Adélaïde passe des torchons humides sur les carapaces des tortues et donne aux wallabies des glaçons à sucer.

A part ça l'Australie s'est désengagé des accords de Paris à la suite de Trump. Scott Morrison le premier ministre conservateur, chrétien évangélique, s’occupe de choses sérieuses, les mœurs, il lutte contre le mariage homosexuel, il met en place une immigration zéro. C'est pourtant à l'immigration que le pays doit sa richesse. L’australien à la plus forte empreinte écologique du monde mais comme le gilet jaune il grogne face à l’augmentation de l’électricité due à la fermeture de centrales à charbon. Donc il continue à mettre la clim à donf.

* Adélaïde et la bière gratuite m’ont fait penser à cette belle chanson de Jacques Debronckart sur les hommes déracinés, les immigrés partis bosser loin de chez eux :

 

17:59 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2) |

26/01/2019

Fuerteventura

21 janvier Lanzarote Playa Bianca

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Dépot voiture Cicar - Bateau pour Fuerteventura Corralejo - Troisième Seat Ibiza

Paella grand rue à Corralejo. Offices du tourisme nul pour les randos ici comme ailleurs. Arrivée Caleta de Fuste - Hôtel La casita de Fuerte. Chambre avec balcon.

22 janvier  Rando péninsule de Jandia

Morro Jable puis 4km piste. Parking. Col en direction de Cofete. Fort vent au col. On fait trois cents mètres et on renonce à la descente. Chaleiur pour le pique-nique.

Piste jusqu'à la pointe et au phare 16 km. Balade en bord de mer


Cette photo de Faro de Jandia est fournie gracieusement par TripAdvisor

23 janvier Rando Betancuria à Vega Río Palmas

Montée sympa jusqu'au puis à un petit sommet avant le sommet des antennes on amorce la descente sur Vega. A Vega la chapelle d'une madone à pèlerinage fléchée un peu partout, mieux que les randos. Visite de Betancuria première capitale des Canaries du temps du normand Béthencourt. Petit village très joli.

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24 janvier Rando au Barranco Encantado

Accès depuis Tindaya (la Oliva) par une piste qui secoue un peu. inquiètude pour la voiture. On laisse la voiture avant une descente en virage. Cela rallonge un peu la balade pour arriver au départ.

Très joli barranco Paysage de Cappadoce creusé dans la craie. 

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25 janvier Tiscamanita - Agua de Bueyes

Longue montée sans difficulté. Replat avec vue sur Betancuria et Vega Rio Palmas et descente pas trop raide sur Agua de Bueyes et retour au départ en longeant la route. Arrêt au centre d’interprétation des moulins. On ne visite pas mais on mange le gofio de l'ouvreuse sympathique.

26 Janvier - Retour à la maison

On rend la chambre à 10 heures et on par se promener sur le front de mer. Il fait plus chaud que les jours précédents. Belle promenade. Dernière bière sur la plage. Dommage que le bistrot se croit obligé de nous faire profiter des ses goûts musicaux un peu nuls. Tant pis, il faut se rendre à l'aéroport.

Bilan : Une organisation parfaite, 17 jours, vols quasi à l'heure, voitures à l'heure, hôtels agréables, bon timing, 12 randonnées et trois balades, des visites après les randos. Ce sera difficile de faire mieux. 

22:10 Publié dans Canaries | Lien permanent | Commentaires (0) |

21/01/2019

Lanzarote

16 janvier départ pour l'aéroport.

On rend la voiture. Crédit 18 euros, étonnant ?

Vol Binter 3/4 d'heure. Arrivée Lanzarote.

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Playa del Carmen. Appartement de Tisalaya. Promenade le long de la mer jusqu'au port. Repas à l'appartement réflexion randos

17 janvier rando Caldeira Blanca.

Très belle randonnée. 4 heures pour monter et faire le tour du volcan. Tentative de pique-nique au petit volcan (Calderetta?) Pluie fine et retour sous le crachin.

7482738356_1ed94b2b2d_z.jpg?u=https%3A%2F%2Fc1.staticflickr.com%2F9%2F8153%2F7482738356_1ed94b2b2d_z.jpg&q=0&b=1&p=0&a=1Campesino (le paysan) de ManriqueLa salle des repas de noce taillée dans la lave.

Tentative d'arrêt à Arecife

20190117_132701 (Copier).jpg 

 

 

 

 

 

 

 

C%C3%A9sar-Manrique-1-194x300.jpg18 janvier Journée César Manrique 

 - peintre, architecte et sculpteur espagnol, défenseur de la nature de son île natale qui a influencé l'image de Lanzarote volcanique de manière décisive.)

Visite de sa maison Tahiche

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Son jardin de cactus :

Montée au volcan Corona. Achat vin.20190118_133404 (Copier).jpg

Mirador del Rio de Manrique toujours.

Retour avec arrêt à Teguise belle et étrange ville qui semble un peu en retrait du tourusme.

 

 

 

 

 

 

19 janvier la Graciosa

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Bateau pour Caleta de Sebo. Chemin visorando de 12 km

Retour direct depuis Orzola

20 janvier Volcan colorado

Balade de 10 km sur un site allemand komoot

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Balade à El Golfo. etang salé en vert. La mer est à droite.

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Repas la Lanterna - Cale Playa - Très bon


21 janvier Lanzarote Playa Bianca

Dépot voiture Cicar - Bateau pour Fuerteventura Corralejo - Autre Cicar

Paella grand rue de Corralejo. Office du tourisme nul. Rien à l'aéroport.

Arrivée Caleta de Fuste

 

17:52 Publié dans Canaries | Lien permanent | Commentaires (0) |

16/01/2019

Grande Canarie

Sixième voyage aux Canaries.

Mars 2009 - Grande Canaries et bateau pour Tenerife

Jan. 2011 - Fuerteventura - 1 jour à Lanzarote

Jan. 2012 - La Palma

Jan. 2015 - Tenerife   (2016 - Madère

Jan. 2017 - La Gomera

Jan. 2019 - 3 îles : Gran Canaria-Lanzarote-Fuertevantura

  10 janvier  Vol Genève - Las Palmas de Grande Canarie.

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Voiture chez Cicar et arrivée à Bella Sombra. Tafira - Reception Fernando

Sur les conseil de Fernando repas au jardin Canario. 5 minutes à pied.

Lezard_des_Canaries.jpgLongue balade dans le jardin sur les pentes du baranco où nous avions vu ce grand lézard canarien  

Descente à Las Palmas. Office tourisme de l'île fermé à 4 heures. De toute façon il n'ont aucune documentation sur les randonnées. Pas de concurrence aux guides.

Balade dans le quartier de Triana. Pique-nique le soir.

20190111_131651 (Copier).jpg11 janvier Nord de l'île.

Cenobio (monastère*) de Valeron. (Faut être espagnol pour penser que ce grenier des guanches était un monastère pour des nones. c'était Un grenier troglodyte des anciens habitant de l'île pas cénobites pour deux ronds, avec logement pour le concierge gardien des graines.

Port de las Nieves. Ferry de liaison avec Tenerife. Pique-nique et balade vers les piscines naturelles.

Gandar. visite de la Cueva PintadaSuperbe site archéologique des anciens aborigènes prè-hispaniques (on réserve le mot guanches à Tenerife) exterminés par les espagnols. Maisons des pré-hispaniques semi enterrées et grotte peinte de motifs géométrique. Un lieu passionnant, ancien village en pleine ville. 

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1100px-Gran_Canaria_at_Cueva_Pintada.jpg

20190112_133141 (Copier).jpg12 janvier Marche cascade

Depuis Arenales de Lomo Magulo jusqu'à la cascade le long du ruisseau. Superbe.

Retour par la montagne avec arrêt à Teror.

Cathédrale et rues avec balcons très beau

13 jan. Balade dans la presqu'île de Las Palmas

Changement de décor Fontanelle. Pique-nique.

Montée dans un baranco et descente dans le baranco parallèle.

Arrêt à Fiat beau petit village

14 janvier Départ pour el Nublo. Un rocher que l'on voit de partout au centre de l'île. On fait la balade numéro 51 depuis le camping de La Pez. Vue sur le Nublo de la ventada, la fenêtre ou de plus près. Retour par la cruz de Tejeda

20190114_135533 (Copier).jpg

Arrêt au sommet du cratère de Bandama. 1000 mètres de large 200 de profondeur.

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15 janvier Départ pour le sud

Montée par santa Lucia jusqu'à St Bartolomeo/Tunte. On découvre que c'était l'endroit de notre premier séjour aux Canaries en 2009. Un endroit que l'on a cherché à Tenerife à tord.

Descente sur Mas Palomas. Repas el Senador près de la plage. Balade sur la plage des touristes. Baignade à poil, histoire d'en ajouter aux vieux mecs moches et bedonnant 

16 janvier départ pour l'aéroport

On rend la voiture. Crédit 18 euros

Vol Binter. arrivée Lanzarote 3/4 d'heure

* Un cénobite peut-être un crustacé du genre bernard l'ermite ou un moine qui vit en communauté. Un moine qui vit en ermite dans la solitude s'appelle un anachorète.

15:49 Publié dans Canaries | Lien permanent | Commentaires (1) |

15/01/2019

Durée de vie

La question qui taraude les hommes depuis la plus haute antiquité :

Est-il possible de repousser la mort ?

1309721-La_Camarde_par_Muzo.jpgOn peut toujours essayer. D’ailleurs la médecine réussit pas mal ce siècle dernier et même de mieux en mieux*.

On verra peut-être des Jeanne Calment en plus grand nombre dans un proche avenir, encore faut-il laisser vieillir les jeunes centenaires et même les cent-disnaires (30 en France actuellement) encore 10 ou 20 ans. Ceci dit, de bons médecins et une bonne hygiène de vie ne garantissent rien du tout, c’est pourquoi je vous recommande une autre piste…

Le sociologue américain David Phillips, s'est intéressé à la question de savoir s'il était possible de repousser le moment de son décès. Il a analysé des registres de mortalité imposants afin de traiter statistiquement la question. Voilà une démarche à encourager. Il se posait la question de savoir si les gens mourrait moins dans l’attente d’une fête, d’une célébration. Est-il possible que l’on se retiennent de mourir juste avant ces dates ?

1275255.jpgPour répondre à cette question, David Phillips s'est intéressé à une fête chinoise, le nouvel an, qui a l'avantage de changer de date chaque année, et garantit des résultats plus objectifs. L'analyse qu'il publia en 1990, fondée sur les registres de décès chinois, aboutit à des résultats spectaculaires : le taux de mortalité chute de plus d'un tiers avant la fête et augmente de la même façon immédiatement après !

Résultats confirmé en 1992 en les élargissant aux autres fêtes religieuses. Les chercheurs constatèrent sur des milliers de cas que si les juifs ne se gênent pas pour mourir durant les fêtes chrétiennes et réciproquement, les uns et les autres se retiennent de le faire, statistiquement, trente jours avant leurs fêtes confessionnelles.

Il existe d'autres situations sociales où l'on n'a pas intérêt à mourir. Par exemple si l'on a contracté une rente viagère. Nous avons tous en tête le film de Pierre Tchernia où le personnage joué par Michel Serrault déjoue tous les pronostics en devenant centenaire après avoir vendu sa maison en viager. Or cette situation n'est pas si fictionnelle qu'il y paraît : deux économistes américains, Tomas Philipson et le Prix Nobel Gary Becker, ont montré en 1998 que ceux ayant choisi la rente viagère avaient plus de chances de s'accrocher à l'existence.

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Des chercheurs australiens ont montré en 2006 que lorsque les droits de succession ont été abolis dans leur pays en 1979, on a enregistré un nombre anormalement bas de décès dans la semaine qui a précédé cette mesure, alors que les décès sont repartis à la hausse immédiatement après. Les vieillards ont attendu pour mourir de le faire dans de meilleures conditions fiscales.

 

4-Stroke-Engine.gifCertains diront que c’est reculer pour mieux sauter. Mais ils ont peut-être tord.

En effet si on organisait des fêtes tous les trois jours, ceci pourrait permettre de reculer indéfiniment l’envie de mourir. Un peu comme le piston dans un moteur à explosion, un tour tout les trois jours, ou deux si nécessaire. Bref, à mettre au point.  

 

 * Essayer aussi la méthode Coué: "Je vais de mieux en mieux"

12:10 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (4) |

13/01/2019

Nouvel an2

Le nouvel an chinois change chaque année car basé sur le calendrier lunaire mais les russes ont un deuxième nouvel an le 13 janvier dans le calendrier Julien. Le même vieux calendrier qui place la révolution du 7 novembre 1917 en Octobre. En 1582 Grégoire a ajouter 10 jours pour remettre les saisons en place. Au XXième et XXIième siècle on ajoute 13 jours, ensuite ce sera 14... et Vialatte en a parlé en 1962 dans une chronique. 

Et le 13, ce sera le premier de l’an. Le premier de l’an russe, qui est fixé par le calendrier julien. Cinquante mille Russes fêteront ce jour à Paris en mangeant le bortsch, les zakouski, l’azou, le wzwar et le koulibiak, et en chantant d’une voix caverneuse. Des chants plaintifs. Par pure gaieté. « Je suis gai, disait Raspoutine, chante-moi quelque chose de bien triste. » Tel est le mystère de l’âme slave. Sa grande plaine lui donne le vertige. Le Russe aime le mêler à tout. Et en même temps il mange de petits oignons craquants avec le riz arrosé de citron et la longue brochette de mouton que le garçon brandit comme une épée. Dans un décor, autant que possible, de colonnes bariolées comme un manège forain. Ces choses lui rappellent son pays. J’ai demandé à un vieux chauffeur s’il s’en souvenait ; c’était si loin ; dans l’espace et dans le temps. 
— Ah ! oui, monsieur, me dit-il, c’est vieux, c’était l’époque des tsars. En ce temps-là on avait le droit de grève...

La Montagne, 2 janvier 1962.

15:40 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) |