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30/04/2008

Spirou

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 [Le Manneken Pis

dans la tenue du petit groom]

note spéciale pour Dario 

 

Né à Charleroi

en Belgique,

siège des Editions Dupuis,

le 21 avril 1938,

le Journal de Spirou

est un survivant de la grande époque de la BD franco-belge, ses principaux concurrents, Tintin, Pilote, ayant eux disparu.

Outre Spirou, personnage créé en 1938 par le Français Rob-Vel avant de passer entre les mains d'une demi-douzaine d'auteurs successifs, dont le plus illustre restera le Belge Franquin, ses pages ont accueilli nombre de héros du 9e art : Gaston (Franquin), Boule et Bill (Roba), Lucky Luke (Morris), les Schtroumpfs (Peyo), Yoko Tsuno (Leloup) ou encore Natacha (Walthéry).

Aujourd'hui, les vedettes du journal, qui tire encore à près de 100.000 exemplaires, s'appellent Le Petit Spirou (Tome et Janry), Kid Paddle (Midam), Les Nombrils (Delaf et Dubuc) ou encore les Tuniques Bleues (Lambil et Cauvin).

05:30 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3) |

29/04/2008

Glutamate

Ca-vient.jpg Le glutamate est l'un des 20 acides-α-aminés naturels constituant les protéines. Le glutamate ’’libre’’ est doté de propriétés sapides et contribue à la flaveur des aliments. C’est donc un additif alimentaire fréquent (E621 et E632, ou MSG) qui est utilisé avec le sel comme réhausseur de goût.

En 1908 que le professeur japonais Kikunae Ikeda identifia une nouvelle saveur, en goûtant un bouillon d'algues fucus. Il ne reconnut aucune des quatre saveurs de base connues jusqu'alors (sucré, salé, acide, amer). Il appela cette nouvelle saveur umami (Prononc : oumami) qu'on peut traduire par savoureux. On appelle aussi l’umami, le goût de reviens-y qui est très utilisé dans les préparations asiatiques.

On dit beaucoup de choses, et depuis longtemps sur le glutamate sans grande preuve. Le glutamate monosodique est utilisé par exemple en laboratoire pour induire l'obésité de rats.

 

Des chercheurs du CNRS de Dijon viennent de découvrir qu’un insecte hétérosexuel peut devenir temporairement bisexuel si l’on modifie sa concentration cérébrale en glutamate. Démonstration faite sur la mouche du vinaigre, la fameuse drosophile, un diptère donc, car la mouche est un diptére.

 

On ne disait plus pinailler, ni enc… les mouches mais « sodomiser les diptères », est-ce que l’expression « il marche à la voile et à la vapeur » va être remplacer par « C'est un diptère bourré de glutamate. »  

 

07:30 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (0) |

27/04/2008

Henry Darger

"Suis-je un véritable ennemi de la Croix ou un bien misérable saint ?" s’interrogeait Henry Darger.

 

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Chicago, 1972. Lorsque Henry Darger, âgé de 81 ans, quitte sa chambre de la Webster Avenue pour finir ses jours à l’hospice, ses propriétaires, Kiyoko et Nathan Lerner, reprennent possession de leur bien. Ils auraient sans doute dû faire évacuer à la décharge la montagne de journaux et de chapelets amassés par leur singulier locataire, mais Nathan Lerner est un photographe abstrait et par curiosité, il entreprend de débarrasser la pièce et  soudain regarde de plus près ce tas de déchets... C’est alors qu’il fait une découverte extraordinaire... 

Kiyoko Lerner raconte : « Sur le lit, mon mari a vu ces peintures recouvertes d’un grand carton… Ce carton était décoré de peintures, de découpages tirés de magazines… le carton était lui-même un collage. Mais quand il a ouvert ce carton d’un mètre vingt de long, il a trouvé toutes ces peintures. Quand Nathan les a vues, il n’a pas pu les jeter. Puis il a ouvert des malles, et à l’intérieur, Nathan a trouvé douze volumes, chaque volume contenant plus de mille pages, en tout il y avait 15.125 pages ! Mon mari et moi lui rendions visite chaque semaine, car son hospice était dans notre quartier. Au bout d’un certain temps, Nathan lui a demandé : "Henry, est-ce que vous voulez récupérer quelque chose dans votre chambre, car on voudrait la nettoyer ?" Il a répondu : "Non, je ne veux rien, jetez tout, c’est à vous."

Ce récit gigantesque de 15 mille pages s’intitule « Les Royaumes de l’irréel ou l’histoire des Vivian Girls ». Une saga qui rapporte les tourments de royaumes imaginaires, tous chrétiens, victimes d’une guerre sanglante déclarée par les cruels Glandeliniens dont
les soldats poursuivent, emprisonnent, torturent et massacrent des petites filles. Les Angelinians, sous les ordres de sept princesses, les Vivian Sisters, tentent de les sauver, aidés par des héros, dont le capitaine Darger, et des créatures fantastiques. A l’issue d’innombrables et prodigieuses aventures, les Vivian Girls triomphent et libèrent les enfants retenus captifs.

Ecrite entre 1911 et 1922, cette chronique forme le corpus qui servit de base à l’oeuvre picturale de Darger qui, pour donner vie à ses créatures, en illustra les épisodes-clés.

Les peintures sont constituées à partir d’images de magazine, découpées, recopiées, décalquées puis coloriées, complétées, modifiées, mises en scène sur des panneaux de papier pouvant atteindre plusieurs mètres. Les petites filles sont souvent vêtues de robes imaginées et peintes par Darger, parfois elles sont nues, dévoilant un sexe de petit garçon. Elles jouent parfois dans des décors idylliques, le plus souvent elles fuient, poursuivies par des soldats qui leur font subir les pires sévices, pendaisons, étranglements, éviscérations, le tout peint de couleurs délicates, suaves et acides.

Henry Darger est né en 1892. Avec son père et sa mère, ils formaient une famille heureuse. Mais quand il a eu quatre ans, sa mère a mis au monde une petite fille, puis est morte en couches. Sa petite sœur a été adoptée à la naissance. Henry ne l’a jamais vue, n’a jamais su son nom ni rien d’autre sur sa petite sœur. Quand il eut neuf ans, son père l’a mis dans une pension catholique, car il n’arrivait plus à s’occuper seul d’Henry. A douze ans, il a été surpris en train de se masturber dans un couloir. Alors, on l’a mis dans un asile d’aliénés situé à plus de cent soixante kilomètres de Chicago, et il y est resté jusqu’à ses 17 ans. A 17 ans, son père est mort… Pendant l’été, il a tenté de s’échapper. Il a marché du sud de l’Illinois jusqu’à Chicago où il a travaillé dans des hôpitaux catholiques jusqu’à sa retraite.

C'est dans le secret de la nuit que Darger exerçait son art. Sans aucune formation académique, il élabore sa propre technique en mêlant collage et aquarelle. Darger est un artiste brut, cher à Dubuffet. Il sélectionne des photos de petites filles modèles trouvées dans les journaux de modes, les découpe, les classe, les décalque, les reproduit, les agrandit, les multiplie à l’infini, de manière obsessionnelle et parfois oppressante, sans jamais que personne ne voit le résultat.
 

A découvrir pas mal de ses collages à la collection d’art brut à Lausanne. Voir la note d’Alain.    Ou allez à Chicago

26/04/2008

Henry Darger 1

Connaissez-vous Henry Darger ?

Commençons par quelques unes de ses oeuvres :

Ca-vient.jpgCa-vient.jpg Ca-vient.jpg Ca-vient.jpg

Eh oui, au début, ça surprend ! ?

25/04/2008

Compromis

Ca-vient.jpgsource: wikipedia

 

Le développement durable, sustainable development, est devenu une tarte à la crème. Mais cette crème mérite d’être montée en neige. Le dessin ci-dessus, présenté à la Communauté de Communes du Genevois par Bernard Gaud, résume bien les compromis à faire pour élargir le domaine du « durable ».  

Social, écologique, économique. On retrouve les 3 P anglais, People, Planet, Profit.  Ecolo, citoyen et entrepreneurs, chacun doit prendre en compte les deux autres pour rendre la planète vivable, viable et équitable (le traditionnel débat de partage des richesses).

Un équilibre difficile à trouver qui passe par une remise en cause des habitudes et des réflex de pensée. Chacun doit désormais concilier dans sa vie de tous les jours les contraintes environnementales avec la rentabilité économique et l’impact social.

 

08:40 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) |

24/04/2008

Monnaie

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 Voici un extrait d’un texte de 1925, Réflexions d’un Français moyen de Jacques Duboin qui s’applique bien aux faux dollars que nous fabriquent allègrement les américains pour éponger leur déficit.

.. « En quoi consiste la richesse d’un pays ? En champs, mines, terrains à bâtir, en maisons, usines, stocks de marchandises, navires, chemins de fer, stocks d’or, etc... C’est en quelque sorte le capital. Les évaluations évidemment très approximatives, mais émanant de bons auteurs, faisaient varier l’ensemble de ces richesses entre 250 et 300 milliards de francs. Puis il y a le travail productif de millions de Français qui crée et augmente chaque année le capital du pays. Brutalement la guerre survient, dure quatre années et demie, en provoquant les conséquences suivantes :

- Des millions d’hommes actifs sont arrachés à leur travail productif du temps de paix. Non seulement ils ne produisent plus rien, mais le reste du pays va avoir à les vêtir, à les nourrir, à les armer, pendant quatre années et demie.

 - Les travailleurs restés à l’intérieur vont produire d’une manière intense du matériel de guerre et des munitions qui vont s’évanouir sur le champ de bataille...

 - On va être obligé de consommer tous les stocks de marchandises accumulés pendant les années de prospérité.

 - Enfin, 1 500 000 morts, 1 200 000 mutilés, dix départements détruits, parmi les plus productifs du pays, telle est au lendemain de la tourmente, la situation nouvelle du pays.

 ... Mais la surprise est grande. Alors que tout le monde devrait être plus pauvre, se restreindre et travailler plus qu’avant-guerre, voici au contraire que bien des gens se croient plus riches. C’est le mirage... Pourquoi ? Parce qu’on a créé de toutes pièces des richesses nouvelles, 35 milliards de nouveaux billets de banque, 60 milliards de bons du Trésor ou de la Défense, des milliards d’emprunts de guerre, des milliards en comptes courants de banque. Au total, des centaines de milliards de richesses fictives ont été jetés dans la circulation. L’apparence est donc que la fortune de la France a doublé, triplé, quadruplé peut-être.

 Ces fausses richesses ont l’apparence de richesses réelles...

 La monnaie, les fluctuations de la monnaie, la question des changes sont autant de sujets sur lesquels il serait facile de s’entendre si on ne les compliquait pas inutilement d’un tas de considérations plus ou moins baroques. A quoi sert la monnaie ? A mesurer la valeur des choses. Evidemment, pour mesurer des longueurs, j’ai besoin d’une longueur comme mesure...

 Si nous voulons comparer des valeurs, il faut nous servir d’une mesure qui soit elle-même une valeur...

Alors, pas de grands mots. Dites simplement qu’une monnaie qui n’est pas toujours identique à elle-même n’est plus une monnaie du tout. Une monnaie est droite... ou c’est de la fausse monnaie.

Ca-vient.jpgSources

07:25 Publié dans Duboin | Lien permanent | Commentaires (2) |

23/04/2008

L'économie distributive

De grands progrès techniques...Ca-vient.jpg

L’humanité est confrontée non pas à une crise, mais à une véritable mutation, plus profonde et bien plus rapide que toutes celles qu’elle a déjà connues, celle du néolithique par exemple. Le développement des techniques de production est tel que de puissantes machines, automatisées, informatisées, peuvent désormais remplacer le travail de l’homme dans toutes les tâches de routine, se substituer non seulement à ses muscles et à l’agilité de ses doigts, mais aussi à sa mémoire, à certains de ses sens et même aux activités logiques de son cerveau. Fruit des efforts accumulés génération après génération, ce bouleversement des moyens de production est irréversible.

Or les bases sur lesquelles le système économique en vigueur est fondé transforment ce progrès des connaissances en catastrophes sociales et écologiques :

...transformés en désastre social

La suite ici...http://economiedistributive.free.fr/spip.php?article19

Les 358 personnes les plus riches du monde possèdent autant que les 2,3 milliards les plus pauvres.

Les grands laboratoires pharma- ceutiques dépensent plus en publicité qu’en recherche.

 

08:00 Publié dans Duboin | Lien permanent | Commentaires (1) |