15/01/2020
Humusez-vous
Suite à ma note sur les cercueils on attire mon attention sur les funérailles écologiques.
Des possibilités nouvelles :
L’humusation
Le terme « humusation » désigne tout simplement la transformation du corps du défunt en compost, par l’action de micro-organismes. Comme on vous l’explique ici, ce procédé n’est autorisé que dans l’état de Washington, aux Etats-Unis, et est actuellement en débat en Belgique.
L’humusation du corps est un processus en quatre étapes et qui dure environ un an.
La promession
La promession consiste à dissoudre le corps en le plongeant dans le l’azote liquide à -196°C. Sous l’effet du froid, le corps devient rigide et facilement cassable. Des vibrations sont alors utilisées pour le désagréger.
La poudre obtenue est alors placée dans une urne biodégradable qui peut être enterrée ou incinérée. À ce jour, seuls quelques pays comme la Suède, la Corée du Sud ou encore l’Afrique du Sud ont autorisé la destruction des corps par promession.
La liquéfaction
Appelé aussi aquamation, la liquéfaction du défunt se déroule en immergeant son corps dans une solution alcaline. Une réaction chimique, l’hydrolyse alcaline, va alors réduire l’enveloppe corporelle en une fine poudre blanche.
La liquéfaction funéraire émet environ un tiers de gaz à effet de serre de moins que la crémation. De plus, aucun fluide n’est rejeté dans le sol et tous les éléments métalliques du corps (couronne dentaire, prothèse médicale, pacemaker, etc…) peuvent être récupérés.
L’aquamation est principalement autorisée aux Etats-Unis (dans 14 états), au Canada et en Australie. L’aquamation est un rite funéraire en adéquation avec certaines religions monothéistes comme le bouddhisme ou le christianisme. Elle s’apparente également à certaines pratiques ancestrales des Vikings et des peuples du Pacifique.
La mort est malheureusement une étape à laquelle personne n'échappe.
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21:06 Publié dans Modernité moderne | Lien permanent | Commentaires (1) |
03/12/2019
Cinéphiles...
Une expérience à tenter... Le festival est du 7 au 17,
mais le jury doit être présent du jeudi 13 au dimanche 16.
11:09 Publié dans Festival d'Annonay | Lien permanent | Commentaires (0) |
22/11/2019
Vocabulaire
Il semblerait que les suisses romands nous ont piqué le vocabulaire de nos établissements scolaires centres pédagogiques avancés en sciences de l'éducation (learning centers). Ce vocabulaire savamment élaboré au fil des années par nos bureaucrates :
15:22 Publié dans Modernité moderne, Mots | Lien permanent | Commentaires (0) |
13/11/2019
Batard P.
Philippe batard - Batard & Partner
10:16 | Lien permanent | Commentaires (0) |
09/11/2019
Burqa
Chaque année, Genève organise sa revue au Casino Théâtre. De l'humour lié à l'actualité de l'année passée, de l'auto dérision. C'est pas facile car le genevois peut se montrer très critique mais c'est souvent assez réussi comme ce sketch de la revue 2017, Tip Top Djihad, sur lequel Pascal a attiré mon attention depuis sa banlieue de Toulouse.
A noter que Eric Burkhalter est un homme politique suisse, membre du Parti libéral-radical, conseiller fédéral de 2009 à 2017 et président de la Confédération suisse en 2014. Pour les autres burqa modernes, je vous laisse apprécier les jeux de mots. A noter Marie-Thérèse Porchet alias Joseph Gorgoni en faire valoir de l'imam joué par Laurent Nicolet. Il ou elle fait mon jeu de mot préféré sur œcuménique :
18:38 Publié dans Humour | Lien permanent | Commentaires (0) |
03/11/2019
Emmy Noether
Emmy Noether (1882 – 1935) naît dans une famille juive d'Erlangen en Bavière. Son père est le mathématicien Max Noether. Emmy envisage d'abord d'enseigner le français et l'anglais après avoir passé les examens requis, mais étudie finalement les mathématiques à l'université d'Erlangen où son père donne des conférences.
Elle achève sa thèse en 1907 et travaille bénévolement à l'Institut de Mathématiques d'Erlangen pendant sept ans. En 1915, elle est invitée par David Hilbert et Felix Klein (excusez du peu) à rejoindre le très renommé département de mathématiques de l'université de Göttingen. Mais la faculté de philosophie refuse qu'une femme soit nommée professeur. Pendant quatre ans elle donne des cours sous le nom de Hilbert. Son habilitation est obtenue en 1919.
Pour ses travaux en physique, elle aurait dû figurer avec Marie Curie sur la fameuse photo de classe du congrès de Solvay en 1927 et ses 17 prix Nobel. Mais elle était sans doute trop modeste, on ne l'a pas invitée.
Albert Einstein dira d’elle qu'elle était « le génie mathématique créatif le plus considérable produit depuis que les femmes ont eu accès aux études supérieures ». En fait elle était un génie au delà de son genre, toute catégories confondues. Elle va révolutionner les théories des anneaux, des corps et des algèbres. En physique, le théorème de Noether explique le lien fondamental entre la symétrie et les lois de conservation et est considéré comme aussi important que la théorie de la relativité.
Emmy Noether est alors un des membres les plus influents du département de mathématiques de Göttingen jusqu'en 1933. Avant même son intervention au congrès international des mathématiciens de Zurich (1932), sa connaissance de l'algèbre est reconnue dans le monde entier. L'année suivante, le gouvernement nazi exclut les Juifs qui occupent des postes universitaires et Noether émigre alors aux États-Unis où elle obtient un poste au Bryn Mawr College et mourra bientôt.
Bien que le théorème de Noether ait un profond effet sur la physique, elle est plus connue parmi les mathématiciens pour ses contributions fondatrices en algèbre générale. Nathan Jacobson (1910-1999) affirme :
« Le développement de l'algèbre abstraite, qui est l'une des innovations les plus caractéristiques des mathématiques du vingtième siècle, lui est largement redevable, par les articles qu'elle a publiés, par ses conférences et son influence personnelle sur ses contemporains. »
Ses collègues diront que ses travaux étaient révolutionnaires que l'originalité de Noether était absolue, au-delà de toute comparaison. Emmy ne recherche pas la reconnaissance. Elle laisse parfois à ses collègues et étudiants le crédit pour ses propres idées, les aidant ainsi à développer leur carrière à ses dépens.
04:14 Publié dans Mathématique | Lien permanent | Commentaires (0) |
02/11/2019
Jour des morts
Le jour des morts le retrouve tête nue l’année suivante au milieu d’un grand jardin triste orné de croix et de roses en faïence. Il s’y rappelle, comme les images d’un film usé, son père, qui était un homme si digne, et sa mère qui portait des cerises à son chapeau ; la tante Fanny qui avait des bijoux de jais, des bijoux noirs sur des robes noires ; les portraits du salon ; le barbu, le cavalier, l’artilleur, le poète ; les petites cousines qui allaient à bicyclette ; de grands morts en capote bleue qui lui viennent de 14, des petits morts en robe blanche, on ne sait d’où.
Il se demande où il a vu ces choses ; où tout ça a bien pu se passer. Il mesure la courte distance qui le sépare encore de la tombe. Il se demande quel est ce pays où l’homme ne s’habitue jamais sans étonnement ni à la mort ni à la vie. On meurt en songe, on vit en rêve. Il entre chez lui, il bourre sa pipe, il compte ses morts, il boit un verre, il chante avec ses petits enfants.
Alexandre (Almanach des quatre saisons – Novembre)
Parfois, il demande à sa femme de mettre une fleur sur la tombe de la Louise. "Quand même, elle ne nous a pas oublié dans son testament. Elle nous a laissé toutes ses bouteilles d'alcool fort, cognac, armagnac, calva... On en a encore dans le placard. Faut dire qu'elle n'en buvait plus depuis pas mal d'années la Louise." (du vécu)
18:57 Publié dans Blog, Vialatte | Lien permanent | Commentaires (0) |