03/04/2015
A vau l'eau...
Encore une des joies du libéralisme révélée par le Bulletin technologique. En Californie comme partout, on accorde aux paysans des droits sur l’eau. Or la sécheresse sévit. Du coup, il devient plus intéressant pour les paysans de revendre chèrement leurs droits sur l’eau que de cultiver les fruitiers et les légumes.
Ces droits sont revendus, entre autre, à l’état de Californie ou à la ville de Los Angeles. La Californie est le grenier du pays pour les fruits et légumes. Du coup, le manque d’eau rend cette agriculture moins performante et la production agricole va déménager vers le centre des US.
A part ça, au Japon on développe des "légumes fonctionnels" éclairés par des LED. L'éclairage par LED permet d'accélérer la pousse des légumes. En plus, fonction des temps d'exposition et de la couleur de la lumière, le goût et les teneurs en oligoéléments des légumes varieraient sensiblement. Par exemple, un éclairage par LED rouge augmenterait la teneur en sucres et en vitamines de feuilles de laitue, tandis qu'un éclairage bleu induirait la production d'antioxydants par la plante. L'équipe a ainsi obtenu des laitues contenant 2,6 fois plus de vitamines et d'antioxydants que la normale.
Où va-t-on papa ? Je ne sais pas mais c’est sûr, on y va !
* L'expression à vau l'eau vient de l'eau qui suit la pente du val (vau). Elle à pris progressivement le sens de truc qui ne fonctionne pas et part en c...
05:43 Publié dans Libéralisme, Mondialisation | Lien permanent | Commentaires (2) |
03/01/2014
A la retraite !
Juste un vœux pour 2014 : Que l’on nous débarrasse des vieilles barbes, et aussi des vieilles sans barbe. Des gens installés sur leur fauteuil depuis des lustres. Les exemples ne manquent pas commençons par les vedettes du PAF.
Elkabbach par exemple. On se souvient des altercations avec Georges Marchais, on sait qu’il fréquenta Mitterrand. On est surpris d’apprendre qu’il n’a même pas 80 ans. Mais il approche et il s’accroche. Jusqu’à peu, il était encore président de Public Sénat. Il tient toujours l’émission « Bibliothèque Médicis » ou il aime bien présenter la France qui bouge, celle des jeunes entrepreneurs. Comme le signale Raymonde: "il ne comprend plus très bien les questions qu’il pose, alors c’est un peu gênant."
Mais qu’importe, il tient la place pour quelques années encore. Il a négocier me dit-on. Négocier quoi ? Il paraît qu'avec toutes les génuflexions et autre baisemains qu’il a faites aux gens du pouvoir, on lui aurait garanti sa place. Certains pensent même que c'est bien mérité de le garder au chaud dans ce bel endroit qu'est la bibliothèque du Sénat.
Toujours dans le PAF, on a l’indéboulonnable Drucker, et Thierry Ardisson, et Dechavanne, Nagui, Lepers… Je ne regarde pas assez la télé, vous compléterez la liste vous-même. Il y en a même que j’aime bien qui devraient passer la main comme Yvan Levaï et sa revue de presse ou Philippe Meyer, le toutologue (vérification faite, il est encore jeune). J’allais oublier la femme des ménages, Christine Ockrent qui anime l'émission « Affaires étrangères », forte sans doute de sa vie avec le Bernard qui régulièrement vient s’ingérer dans les journaux pour nous donner son avis sur le Mali, le Soudan ou autre état qui mérite nos canons… On s'en tape Bernard de ton avis.
Pour les politiques, il faudrait commencer par supprimer le Sénat cette chambre qui ne sert à rien. L'Assemblée Nationale ne servant déjà pas à grand chose. Ensuite, on pourrait espérer que les électeurs se chargent du reste du ménage. Pourtant, Tibéri est encore là, Les Balkani sévissent, Gaudin se représente, Jack Lang préside l’institut du Monde Arabe… Et je vous passe la liste des cumulards de tous bords... En Haute-Savoie on en a quelques uns...
SVP, électeurs délivrez-nous des enracinées, déboulonnez les indéboulonnables !
Je forme le vœu qu’on les mette à la retraite. Place aux jeunes. Qu’on ne nous resserve pas les sempiternels conseillers Alain Minc, Jacques Attali… les soi-disant philosophes, BHL, Glucksmann…Dehors !
Je reprends le texte d’hier et je réalise à quel point mon énumération est vaine et mon manque d’humour flagrant quand je compare à la chronique de ce matin de Charline Vanhoenacker. Chronique qui concerne un éditorialiste débutant (oxymore) au Figaro. Écoutez donc Charline si vous le pouvez à 6:55, c’est toujours drôle et pertinent.
Hé oui, le petit jeune c'est Serge Dassault, héritier d’une fortune payée par nos impôts, qui fabrique des avions invendables avec nos sous et qui se permet de défendre les riches de manière si éhontée en ce début 2014.
Écoutez ou lisez sa chronique. Inutile d’acheter le Figaro, ne payez pas pour ce torchon, le texte après vérification est ici. C’est à peine plus poli que la version de Charline mais c’est tout aussi honteux, des âneries en rafales… et oui, il compare vraiment la taxe à 75% à la Révocation de l’Edit de Nantes.
O les cornes !
Non, ce n'est pas Brejnev sur la photo, c'est le jeune Serge fils à son papa Marcel, entrepreneur et héros de la résistance. Marcel a raté l'éducation de son fils. On ne peut pas tout réussir dans la vie.
15:56 Publié dans hallucinant, Humour, Libéralisme | Lien permanent | Commentaires (6) |
03/11/2013
Milliards
Il y a un an à peine, Eike Batista était l'un des hommes les plus riches du monde. Une fortune, estimée à 35 milliards de dollars. Aujourd'hui, selon les calculs de Forbes, il ne lui reste que 900 millions, le pauvre. Eike Batista attribue son déclin aux... astres. Donc en plus d'avoir été un entrepreneur de génie, il est un peu con-con le mec !
Quand cessera t'on d'accepter que des hommes puissent posséder des milliards et le pouvoir qui va avec ?
Courrier International fait sa une sur le pire des mondes en nous parlant de ces entreprises du net qui ont créer des milliardaires prétentieux et peu soucieux du bien de l'humanité. C'est bien de brocarder les politiciens qui se foutent des millions dans les fouilles, mais il ne faudrait il pas aussi s'occuper de ces entrepreneurs qui accumulent des milliards ?
Edito de Courrier International, intitulé
Le côté obscur de la Silicon Valley
Longtemps elle nous a fait rêver avec ses garages, ses start-up, ses petits génies, son jargon geek et son côté cool. C’était la nouvelle frontière américaine, capable d’inventer des gadgets planétaires. Facebook, Twitter, Google : on s’aperçoit aujourd’hui que ces fabricants d’amis à la chaîne ne sont pas nécessairement vos vrais amis. Car ces marques, qui font la pluie et le beau temps sur les réseaux sociaux, se sont transformées en aspirateurs de données personnelles, qu’elles transforment aussitôt en paquets de dollars. Voilà ce qu’est devenu l’eldorado du high-tech : une machine folle, dotée, certes, d’une avance technologique démesurée, mais avec l’ambition “orwellienne” de voir la science prendre le contrôle sur l’intelligence humaine. Récemment, lors d’une conférence consacrée à l’avenir, un gourou startupien a proposé aux entrepreneurs de la Silicon Valley de faire sécession. Quitter les Etats-Unis, ce pays bureaucratique et si désuet, pour créer une nouvelle société, guidée par la technologie. Encore un illuminé qui devrait rejoindre le mouvement du Tea Party ? Sans doute, mais le côté obscur de la Silicon Valley a depuis belle lurette traversé les océans. Il y a quelques jours, en plein scandale des écoutes de la NSA, les lobbyistes des géants du Net sont même parvenus à convaincre les dirigeants européens de repousser à 2015 leur nouvelle réglementation sur les données personnelles. Une preuve supplémentaire de leur suprématie.
11:24 Publié dans Au fil de la toile, Libéralisme | Lien permanent | Commentaires (1) |
28/09/2013
Bons amis
On ne choisit pas sa famille ni les trottoirs de Manille… mais, on peut choisir ses camarades d’université, si on va à l’université bien sûr ! Prenons par exemple Paul Allen et Steve Ballmer qui, très jeunes, deviennent copains avec Bill Gates dont la maman était professeur et présidente de la direction de quelques entreprises et banques de la United Way of America. Paul et Bill vont créer un jeux de morpion sur ordinateur puis quelques programmes qui vont les rendre plus riches que riche.
Quant à Steve Ballmer, il a fait une école de commerce et serait sans doute devenu un vendeur plus ou moins médiocre sans sa rencontre avec Bill. Grâce à cette rencontre, il termine PDG de Microsoft.
Un piètre PDG d’après les spécialistes. A l’annonce hier de son retrait prochain, l’action de Microsoft a fait un bond de 9%... et la fortune de Ballmer est augmentée de près d'un milliard de dollars. Grâce aux 3,95% qu'il possède dans Microsoft, son portefeuille a augmenté de 910 millions de dollars en quelques minutes. Idem pour son camarade Allen. Pour Bill ce sont sans doute plusieurs milliards.
Trois petits extraits de qui était Ballmer directeur :
(Version écourtée du show du grand singe :)
Et dire qu’il y a des gens, j'en connais, qui ne gagnent même pas 3000 euros par mois et qui pensent que le système libéral est un bon système.
12:26 Publié dans Au fil de la toile, Libéralisme | Lien permanent | Commentaires (1) |
03/08/2013
Toner de Brest
Cartouches et Gaspillage...
Dans la jargon des ordures et du recyclage, il est un domaine nouveau appelé DEEE ou D3E pour Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques. Depuis quelques temps la plupart des déchetteries ont des points de collecte de D3E.
66'000 tonnes en 2010, 72.000 tonnes, collecté en 2011 en France par Ecologic, sans doute 80'000 en 2012.
Un des problèmes est que ces D3E ont une valeur de revente au kilo bien meilleure que le verre, le plastique ou le papier/carton. Du coup, les vandales pillent les déchetteries. Vandales qui sont sans doute les mêmes qui agressent un maire en Haute-Savoie ou qui campent sur les terrains de la réserve d’eau lyonnaise cassant tout sur leur passage et roulant bien trop vite sur les pistes.
Mais parlons d’autres escrocs, bien plus forts et en col blancs ceux-ci (roulant avec les mêmes grosses voitures). Ils travaillent dans des multinationales et fabriquent les D3E. Les pires sont les fabricants d’imprimantes. L’autre jour la cartouche de ma Brother laser faiblit. Du coup, je commande une cartouche compatible, 3 fois moins chère chez Toner Services et… je me gourre de modèle. Je prends le numéro du driver qui est HL 2030 au lieu de HL 2035 marqué sur le capot de la bête. Et, bien sûr, la cartouche ne rentre pas.
Merci, merci, merci au SAV de Toner Services qui m'a rappellé très vite et m’a expliqué que c’est la manière de Brother de créer un nouvelle imprimante en déplaçant deux bitoniaux de plastiques, on passe de 30 à 35 et ni vu, ni connu, je t’embrouille. Donc avec leurs conseils attentifs, l’analyse précise de la différence entre 30 et 35, un couteau et une pince ma cartouche 30 est devenue 35. Ça marche !
A noter que j’avais prolongé la vie de ma cartouche précédente de plusieurs centaines de pages en trouvant un truc sur Internet car le voyant « Toner » bloquait l’impression. Voilà le travail !
C’est ça l’écologie. C’est ça le libéralisme. Des vicieux qui, pour gagner du pèze bousillent les ressources de la planète et en bout de chaîne des organismes style ADEME ou ECOLOGIC, payés par nos impôts qui tentent, tant bien que mal, de récupérer les bouts de ficelles des D3E et se font piller leurs déchetteries.
CONSEILS :
- Achetez des cartouches compatibles.
- Ne vous gourrez pas de numéro (pas trop.
- et tant qu’à faire, achetez-les chez TONER SERVICES, ils sont aimables et compétents.
Ah oui... arrêtez de croire que seule la compétition, la dérégulation et la liberté du loup dans la bergerie soit le seul système économique qui marche.
PS1 : On peut penser que les méthodes d’HP, CANON, EPSON et autres marques ne sont pas plus correctes. Regardez, les différences de prix entre le « natif » et les compatibles. Le leçon est suffisante. Bien sûr, les vendeurs de téléphones portable qui changent sans cesse les embouts font pareil.
PS2 : Ecologic fait des efforts pour collecter les insaisissables PAM (petits appareils ménagers). Les autres catégories de déchet contribuent également à cette hausse ; les écrans notamment, dont le taux de retour en unités n’est pas loin d’atteindre les 50% en 2011 et qui représentent à présent 30% des volumes collectés par Ecologic. Seul le gros électroménager hors froid a vu ses volumes diminuer l’année dernière, victime du pillage et des circuits parallèles dont l’élimination constituera un des grands chantiers de 2012.
2012 dont l’objectif prioritaire sera évidemment d’augmenter les volumes collectés, en concentrant l’effort sur les déchets les plus difficiles à récupérer- les PAM - dans les zones les plus difficiles d’accès ou les grandes agglomérations. Dans ces milieux dits « denses », la collecte souffre de l’absence de déchèterie, de la difficulté d’usage de la voiture (moyen précieux pour transporter les D3E usagés) et de l’encombrement des centres-villes.
A cet égard, Ecologic teste déjà des dispositifs nouveaux comme les points de collecte dans les ensembles d’immeubles, l’installation de bornes dans les rues ou même les déchèteries mobiles. Autant d’idées qui illustrent parfaitement la philosophie qui va continuer à faire la particularité d’Ecologic en 2012 : « solliciter les efforts des usagers oui, mais uniquement si des solutions efficaces et innovantes sont mises à leur disposition par les éco-organismes »
09:26 Publié dans Au fil de la toile, Blog, Libéralisme | Lien permanent | Commentaires (4) |
09/05/2013
Escrocs
Mark Twain qui ne connaissait pas la publicité disait :
« Il y a trois sortes de mensonges: les mensonges, les gros mensonges et les statistiques. »
[graphique: Grosse augmentation des statistiques mensongères]
Mark Twain vivait avant le temps de la pub et même de la réclame. Depuis, on a inventé le marketing ou comment truander les gogos de consommateurs. On a aussi inventé ces produits bancaires miracles comme ces actions privilégiées qui ont ruiné un million d’espagnol en plein marasme économique. Une arnaque de 32 millions d’euros.
Le problème est que les banques et les entreprises qui utilisent des méthodes de marketing dignes des grands escrocs, en gagnant des milliards, ne sont quasiment jamais victimes de sanctions alors que les petits escrocs finissent le plus souvent en tôle. Petit inventaire de quelques escroqueries :
- La cavalerie est une escroquerie basée sur une course permanente entre la collecte de nouveaux fonds et des paiements visant à donner confiance. Une vitrine fictive sert à expliquer les gains auprès des bailleurs de fonds.
- La prisonnière espagnole est un type d'escroquerie qui remonte à l'Espagne du XVIe siècle. Un seigneur recevait un message du type « Une princesse espagnole très riche et très belle est détenue par les Turcs, envoyez telle somme d'argent pour la libérer et elle viendra vous épouser ».
- La vente pyramidale (dite pyramide de Ponzi)
- Le bonneteau
- La carambouille est une vente d'un produit qui n'appartient pas au vendeur (la tour Eiffel)
- Le vol à la ramastic. Un objet précieux, par exemple une bague ou une montre, accompagné d’une facture ou d’un certificat d’authenticité, est « perdu » sous les yeux de la victime potentielle. Au moment où celle-ci le ramasse, un escroc s’approche et affirme avoir vu l’objet au même moment, demandant à partager la trouvaille. Il accepte d’y renoncer moyennant une somme d’argent très inférieure à la valeur supposée de l’objet, qui s’avérera être sans valeur.
Sur Internet ou avec téléphone, on a renouvelé le genre.
- L’hameçonnage. Sous prétexte d’un gain conséquent, on vous invite à donner vos coordonnées, bancaires de préférence. Ce peut-être aussi l’annonce de fermeture de votre compte mail… L’achat à prix réduit d’actions…
- L’arnaque nigériane, dite aussi 419. On vous demande de l’aide pour transférer un beau paquet de pognon, gros pourcentage à la clé. Multiple variantes…
- Le SMS qui vous demande de rappeler un numéro surtaxé.
- L'appel à une sonnerie. 20% des appelés rappellent le numéro surtaxé.
- etc...
Mais n’oublier pas le conseil de tonton Georges : Petits voleurs, faites du bizness, du marketing…
Post-Scriptum : si le vol est l'art que tu préfères
Ta seule vocation, ton unique talent
Prends donc pignon sur rue, mets-toi dans les affaires
Et tu auras les flics même comme chalands
10:10 Publié dans Libéralisme | Lien permanent | Commentaires (7) |
26/10/2012
Démocratie 2.0
A propos des nouvelles utilisations d’internet en matière de démocratie, on parle de démocratie 2.0. En 2008, après des années de croissance, les islandais se sont fait plumer par les banquiers et les adeptes de la société-casino version neo-liberalisme économique (*). Ils se sont donc retrouvés à poil et la gueule enfarinée dans un pays plutôt froid et humide en général sauf à Blue Lagoon.
Ils ont donc décidé de prendre le taureau par les cordes et Internet par le clavier.
D'avril à juillet 2011, un groupe composé de 25 citoyens de différentes origines sociales a ainsi travaillé sur le projet constitutionnel avant de le poster sur internet pour permettre à leurs concitoyens de réagir et d'enrichir le texte, ce que plusieurs centaines d'entre eux ont fait.
Le projet de nouvelle constitution a été soumis fin juillet 2011 au parlement, l'Althing, et en mai dernier, les députés ont décidé de solliciter l'avis de la population par le recours au référendum.
Le week-end dernier, les Islandais étaient invités à répondre par oui ou par non à six questions sur des sujets tels que le contrôle des ressources naturelles du pays, celui de l'église nationale ou le futur système démocratique de l'île. Ils étaient aussi consultés sur la possibilité de référendums d'initiative citoyenne et sur le mode de scrutin. Ils devaient également dire si la future constitution devrait être fondée sur le texte qui leur était présenté.
Ces six questions avaient été choisies par une commission de 25 citoyens ordinaires élue en 2010 pour réviser la Constitution. Résultats : deux citoyens sur trois ont approuvé.
"Le vote de ce week-end parle avant tout de rendre la société meilleure et d'en éliminer les forces corrompues. La constitution est l'affaire de tous", affirmait vendredi dans son éditorial le tabloïde DV.
"Faut-il faire de ces propositions la base d'une nouvelle constitution ' Ma réponse est OUI", a clamé le Premier ministre, la sociale-démocrate Johanna Sigurdardottir, lors d'un débat au Parlement jeudi. Donc, bravo les islandais !
Comment les partisans de l’économie-casino vont-ils s’y prendre pour torpiller la chose ? That’s the question comme on dit en Islande (que les anglais persistent à appeler Iceland).
(*) Premier pied de nez au FMI et à la banque mondiale, ils ont commencé par rejeter, en 2010, l'accord prévoyant un remboursement de la somme de 3,5 milliards d'euros spéculatifs investis par des anglais et des hollandais dans la banque Icesave en faillite en 2008.
17:23 Publié dans Géographie, Libéralisme, Mondialisation | Lien permanent | Commentaires (0) |