07/04/2010
Ponctuation
Un homme riche était au plus mal. Il prit un papier et un stylo pour écrire ses dernières volontés :
«Je laisse mes biens à ma soeur non à mon neveu jamais sera payé le
compte du tailleur rien aux pauvres.»
Mais le mourant passa l’arme à gauche avant de pouvoir achever la ponctuation de son testament. À qui laissait-il sa fortune ?
Son neveu décide de la ponctuation suivante :
«Je laisse mes biens à ma soeur ? Non! À mon neveu. Jamais sera
payé le compte du tailleur. Rien aux pauvres.»
Mais la soeur n’est pas d’accord. Elle ponctue alors le texte de la sorte :
«Je laisse mes biens à ma soeur. Non à mon neveu. Jamais sera
payé le compte du tailleur. Rien aux pauvres.»
Le tailleur demande la copie de l’original et ponctue à sa manière :
«Je laisse mes biens à ma soeur ? Non! À mon neveu? Jamais !
Sera payé le compte du tailleur. Rien aux pauvres.»
Là-dessus, les malheureux de la ville entrent dans la maison et s’emparent du billet. Ils proposent leur version:
«Je laisse mes biens à ma soeur ? Non! À mon neveu? Jamais !
Sera payé le compte du tailleur ? Rien. Aux pauvres.»
22:10 Publié dans Au fil de la toile | Lien permanent | Commentaires (3) |
11/03/2010
Incendiaire
- On devrait interdire de prendre une assurance sur la maison de son voisin puis d'y foutre le feu juste pour toucher la prime.
- Pourquoi, il y en a qu’on fait ça ?
- Oui
- Mais c'est pas légal !
- Ça dépend…
- C’est arrivé quand ?
- Ça arrive tous les jours.
- Où ça ?
- Dans la finance internationale.
Dialogue avec ma femme après les infos du matin. La première phrase est reprise d’une métaphore du premier ministre grec en visite chez Obama. Rappel: ce sont les grecs qui ont inventé la métaphore.
04:04 Publié dans Au fil de la toile | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : crise grecque |
10/03/2010
Complot
Les complots seyaient, siéent et siéront à l’Amérique. On se souvient des thèses sur l’assassinat de John Kennedy, des supputions sur les origines du virus du sida, on connaît la rage des adeptes du 11 septembre revisité qui expliquent que la CIA est responsable des attentats. Et voici une nouvelle rumeur de complot :
Le tremblement de terre en Haïti aurait été provoqué par l’armée US pour pouvoir faire intervenir ses 11000 soldats et à terme prendre le contrôle de l’île.
Derrière ce complot un grand projet développé par les militaires US en Alaska (photo) et à qui l’on prête une puissance énorme HAARP (High frequency active auroral research program) Au-delà de la recherche des aurores boréales, on prête entre autre au projet les buts suivants :
- scanner les entrailles de la terre à la recherche de bases secrètes,
- interrompre toute forme de communication hertzienne,
- influencer les comportements humains,
- modifier la météo,
- griller les avions en vol
- trouver du pétrole avec des secousses sismiques
- provoquer des tremblements de terre
- etc…
07:25 Publié dans Au fil de la toile | Lien permanent | Commentaires (1) |
08/03/2010
Perversions
Dandw, se demande s’il existe un mot pour désigner la perversion, consistant à entretenir des relations sexuelles avec des individus portant des noms à coucher dehors.
Du coup, j’ai mené l’enquête parmi les pervers sexuels… Je vous passe l’exhibitionnisme, le voyeurisme, la gérontophilie, le fétichisme, la bisexualité, l’homosexualité, l’inceste, le masochisme, le sadisme, la nymphomanie, la pédérastie, la pédophilie, la sodomie, le transsexualisme, la sodomie, la zoophilie…
(Abbréviation IERII : Intérêt érotique répété, intense, incoercible)
Abasiophilie : IERII consistant à choisir un(e) partenaire qui ne peut pas se déplacer sans avoir recours à une chaise roulante ou un autre type d'aide pour marcher.
Acrotomophilie IERII impliquant des personnes amputées ou qui portent une prothèse.
Apotemnophilie IERII impliquant le désir de subir une amputation.
Asphyxiophilie est définie comme une paraphilie. L'orgasme en tant que réaction somatique est un des effets désirés de l'asphyxie issue de la pendaison sexuelle.
Autoagonistophilie IERII impliquant le désir d'être observé ou d'être sur une scène ou d'être filmé par une caméra comme acteur (actrice) en train d'avoir des relations sexuelles.
Autonepiophilie IERII impliquant le désir de porter des couches-culottes.
Baubophilie IERII impliquant le désir chez une femme de montrer ses organes génitaux (Selon la mythologie Baubo aurait retrousser sa jupe pour montrer ses organes génitaux à la déesse Déméter pour la distraire de la disparition de sa fille Perséphone.
Ne pas confondre avec…
Bobophilie IERII pour des personnes conformistes, bien pensantes et qui votent écolo.
Cathéterophilie IERII consistant à porter un cathéter dans l'urètre.
Coprophémie: plaisir de décontenancer les moralistes avec des paroles obscènes.
Coprophilie intérêt complaisant pour tout ce qui touche aux excréments.
Ectomorphophilie IERII pour des partenaires très maigres.
Mésomorphophilie IERII pour les partenaires très musclé(e)s
Éonisme: IERII de certains hommes pour le travestissement
ÉphèbophilieIERII impliquant la recherche d'un(e) partenaire adolescent(e).
Érotophonophilie/ Hybristophilie IERII pour les meurtriers sexuels.
Formicophilie IERII pour les petits animaux ( serpents, grenouilles, fourmis) rampants et grouillants sur les organes génitaux.
Mysophilie IERII pour des contacts avec des objets dégueus.
Pictophilie: Besoin compulsif d’images pornographiques.
Somnophilie IERII pour un partenaire qui roupille.
Stigmatophilie IERII Pour un partenaire tatoué(e) ou percé(e).
Quant à l’IERII consistant à n’avoir des relations sexuelles qu’avec des individus portant des noms à coucher dehors, d’après Sigmund, c’est la Essedéfonymophilie. On aura reconnu les racines grecques.
19:15 Publié dans Au fil de la toile | Lien permanent | Commentaires (4) |
03/03/2010
Electricité
Texte inspiré d’une chronique de Dave Barry.
La question du jour : Qu’est ce que l’électricité ? Où va-t-elle quand elle quitte le grille-pain ?
Petite explication.
Vous avez sans doute expérimenté la secousse que vous prenez quand vous avez frotté vos pieds sur le tapis et qu’ensuite vous touchez la poignée de porte ou mieux la main d’un ami. Quand vous frottez vos pieds, vous récupérez un stock d’électrons, de minuscules billes invisibles, que le fabricant de tapis a mis là pour attirer la poussière. Les électrons sont passés dans la main de votre ami pour pouvoir retourner dans le tapis. Les électrons sont comme les chats, ils adorent les tapis.
Bien que nous, hommes et femmes modernes, considérons les ampoules, la radio, la télé, les mixers… comme une évidence, nos ancêtres ne les connaissaient pas. En effet, il n’y avait pas, à l’époque d’endroit pour pouvoir les brancher. Mais Benjamin Franklin et plein d’autres sont arrivé pour nous montrer que l’électricité était partout… de la foudre jusqu’aux cuisses de grenouilles. Pour les grenouilles, c’est un certain Galvani qui en attachant des bouts de métal divers aux cuisses des batraciens montra que celles-ci donnaient de furieux coup de pied, même quand les cuisses n’étaient plus attachées à la grenouille.
De recherches en découvertes, on est arrivé à la découverte majeure, que s’attribuèrent de nombreux savants qui finirent tous très pauvres. L’idée était de faire passer les électrons, donc l’électricité, dans un fil rouge pour les récupérer dans un fil bleu. Ainsi naquirent EDF et ses consoeurs à travers le monde. Elles purent envoyer de l’électricité à leurs clients puis la récupérer pour l’envoyer à nouveau avec une nouvelle facture. L’idée était géniale.
Le même flux d’électron envoyé mainte fois dans le fil rouge pouvait rapporter des milliards et même entretenir des centres de vacances luxueux et bon marché pour les employés d’EDF. C’est en 1948 qu’EDF a fabriqué de nouveaux électrons pour la dernière fois. C’est dire le temps laissé libre pour mener des expériences nucléaires et surtout pour peaufiner les tarifs de facturation et augmenter discrètement les taux. Il n’y a guère que les compagnies téléphoniques pour rivaliser en matière de facturation sophistiquée. Face à un tel déploiement d’ingéniosité, et même de génie, on ne comprend pas pourquoi certains cherchent des poux dans le portefeuille de monsieur Henri Proglio.
Aujourd’hui, grâce à la science et à EDF, les bienfaits de l’électricité sont illimités. Un exemple, le laser. Avec le laser, on crée des machines capables de pulvériser un char d’assaut à des centaines de kilomètres. Avec le laser, on peut aussi effectuer des opérations délicates de l’oeil tel que limer la cornée pour voir au loin… à condition bien sûr que le chirurgien n’oublie pas de changer le bouton de « Pulvérise » à « Délicat »
Prochaine leçon, comment marche le téléphone.
10:39 Publié dans Au fil de la toile | Lien permanent | Commentaires (1) |
26/02/2010
Singerie
Qu’est ce qu’une singerie quand ce n’est pas une grimace, une pitrerie, une attitude hypocrite ou encore une imitation grossière ?
Ce peut-être une ménagerie pour les singes (animalerie) mais aussi...
une œuvre d’art aux détails soignés, une mignardise qui représente des singes.
La plus connue est « La grande singerie » du château de Chantilly attribuée au peintre Christophe Huet et qui vient d'être fraîchement restaurée.
14:40 Publié dans Au fil de la toile | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chinoiseries, japonaiseries |
23/02/2010
Soupe de serpents
C’est surtout en automne et en hiver que le serpent est apprécié à HongKong…
...si le serpent est si populaire, surtout chez les hommes âgés, c’est qu’on lui prête des vertus extraordinaires. Son fiel n’est autre que le viagra ancestral chinois. Rien de mieux dans le genre qu’un poulet entier mariné dans le fiel du serpent et accompagné des testicules du même animal, délicatement cuites à la vapeur. La recette idéale pour beaucoup de Chinois soucieux de renforcer leur puissance sexuelle.
Un autre plat auquel on prête les mêmes propriétés est le sang de serpent frais mélangé à du vin de riz. Un breuvage très populaire à Taiwan. On dit que les Japonais eux-mêmes n’hésitent pas à faire le voyage pour en siroter quelques gobelets. A HongKong, ce breuvage se raréfie, car le sang de serpent serait infesté de parasites que le vin de riz ne tuerait pas toujours.
Cette petite cuisine est spectaculaire : les vésicules sont habituellement extraites sur le serpent vivant devant le consommateur et percées ensuite d’une fine aiguille pour en faire couler le fiel.
En visite à Hong Kong, deux choix possibles pour déguster du serpent : le restaurant spécialisé où le plat vous arrive discrètement tout préparé sur la table ou, plus exotique et plus populaire, le marchand de serpents, où attablé à une petite table, vous dégustez votre plat, entouré de cages où ondulent ces charmantes bêtes.
Le prix en est généralement modeste, quatre euros pour une soupe, dix pour un menu complet. Mais par contre, si en mal d’aventures nocturnes, vous vous hasardez à goûter le fiel, sachez qu’il faut pour une efficacité optimum, avaler trois fiels entiers et selon la rareté des espèces choisies, il vous en coûtera de 30 à 1000 euros.
Extrait de Chroniques Hongkongaises de Gérard Henry - Editions Parenthèse 2008
06:12 Publié dans Au fil de la toile | Lien permanent | Commentaires (6) |