Deux expositions par année à la fondation Pierre Gianadda à Martigny. Toujours du grand art, des peintres, sculpteurs et artistes confirmés.

On a eu Matisse, Renoir, Rodin, Szafran, "Picasso et le cirque", Cartier-Bresson, Van Gogh, Frida Kalho (en 1998, 18 ans déjà), Gauguin... J'en passe et des tous bons.

En ce moment, c’est le tour de Zao Wou-Ki qui est parait-il le plus grand peintre abstrait du XXième siècle. 

Nous voilà donc partis pour notre tour de lac. Chamonix à l’aller pour admirer les montagnes. Expo la matin et dans l’après-midi, les bains de Lavet pour buller dans les bulles et cuire dans le sauna, puis retour par le bord du lac.

Gianadda. Très belles toiles exposées du maître. Quelques peintures un brin figuratives de ses débuts puis de grands tableaux abstraits. Une peinture qui est définie comme une « abstraction lyrique » par opposition à l’abstraction géométrique ou l’action painting de Pollock, la peinture automatique. Zao Wou-Ki cherche à peindre le vent, le souffle, le ciel, la vie, le mouvement de l’air et de l’eau, les nuages… et c'est très réussi.

Né à Pékin en 1920, il étudie la peinture, devient professeur puis il arrive à Paris en 1948. Issu d'une famille aisée. L’arrivée de Mao au pouvoir va créer quelques problèmes à sa famille et va le contraindre à rester en France. Sa peinture est grandement influencée par l’art européen (Paul Klee, Cézanne, Monet…) avec un fond de culture chinoise bien dissimulée dans le substrat des tableaux. Il est mort en 2013

Une vidéo passionnante d'une heure où l'on peu voir Agnès Varda parlant de Zao qui était un ami est présentée. Exposition de 80 œuvres. Des tableaux grand format et des encres de chine.

En bonus, des photos des sculptures du parc attenant au bâtiment sculptures. Photo de Michel Darbellay prises en différentes saisons. Beau parc, belles scuptures, belles photos…

On ne sait pas vraiment qui est Banksy. C'est le pseudo d'un tagueur/graffeur/artiste mural originaire de Bristol. Il travaille essentiellement au pochoir pour aller plus vite et ne pas se faire prendre par la police. Encore qu'aujourd'hui la police doit le plutôt laisser faire car ses œuvres sont dans les musées. 

Les pigeons affichent "Les migrants ne sont pas les bienvenus", "Retourne en Afrique" et "Laissez-nous nos vers de terre".

La mairie de la station balnéaire de Clacton-on-Sea, dans le sud-est de l'Angleterre, a décidé d'effacer le graffiti ci-dessus jugé trop "offensant" et raciste, avant de réaliser qu'il s'agissait d'une œuvre de Banksy.

Oups... trop tard !

Les employés n'ont pas perçus que le message était plutôt anti-raciste. Le maire de Clacton est passé à l'UKIP, le parti anti Europe, très à droite.

Pas de pot, cette œuvre de l'artiste est estimée à un demi million d'euros. Pan sur le bec de Clacton. Du coup, les services de la ville invite Bansky à revenir cochonner leurs murs. Banksy va sans doute trouver un moyen de leur faire un doigt d'honneur, avec un pochoir bien sûr.

* En Suisse, le pochoir est appelé chablon (de l'allemand schablone).

Pas vu le nom de Valfret sur le site de ARTSY.NET. C'est bizarre !  Mais qu'attendent-ils donc pour lui faire une place ? Valfret va exposer à The Bries Space en mars

  Valfret 13/03/15 > 18/04/15

Suite à une visite à Beaubourg en décembre 2011, j'avais fait une petite note où je parlais d'un japonaise déjantée Yayoi Kusama. Je découvre qu'elle compte parmi  les 10 artistes japonais les plus côtés selon un article paru sur Artsy.net qui est un site de référence en ce qui concerne l'art. Ils se fixe comme mission de rendre le monde de l'art accessible à tous sur Internet. Allez-y, ce qu'on y trouve est assez fabuleux

L'artiste japonais le plus connu serait Takashi Murakami qui a exposé au chateau de Versailles créant une polémique bien de chez nous. Vient ensuite Yayoi Kusama et ses gros points.

L'art est une illusion de spontanéité dit un proverbe japonais.

Difficile d'aller au Parc Borely depuis le Vieux Port par la Corniche lorsqu'on se trouve au milieu de la course de l'intégration.

En effet, ce dimanche 13 octobre 2013, 4000 participants ont répondu présents à Marseille pour la traditionnelle Course nationale de l'intégration organisée par l'association Algernon depuis 1984. Algernon est une association qui a pour but de faciliter par le sport,  l'intégration des handicapés.

Un évènement bien moins commenté que les primaires socialistes qui pourtant, malgré les minibus affrétés par une candidate, auront causé bien moins de trouble de circulation :-)

Avant de quitter Marseille 2013, on a prévu de visiter la toute nouvelle expo sur Le Corbusier au J1, un hangar non loin du J4 et du Mucem. Expo intitulée "Le Corbusier et le brutalisme". Le brutalisme désigne un style architectural issu du modernisme. Il connut une grande considération entre les années 1950 et 1970. Puis il condensa sur lui une grande impopularité : c'est sous ce nom que l'on rassembla toutes les constructions « laides » en béton. Les premiers exemples d'architecture brutaliste sont inspirés du Corbusier, notamment de sa Cité radieuse (1952) et du bâtiment ministériel de Chandigarh, en Inde (1953). Le mot vient du béton brut utilisé par Corbu et d'autres architectes.

On connait Le Corbusier architecte et en particulier sa fameuse Cité Radieuse à Marseille. On connait moins le Corbusier, de son vrai nom Charles Édouard Jeanneret, peintre, sculpteur. Le contenu de l’exposition est pensé comme le point de convergence des différentes recherches plastiques menées par Le Corbusier de 1933 à 1965. Des œuvres originales, tableaux, sculptures, tapisseries, lithographies, émaux, mais aussi des images, fixes ou animées, viendront illustrer la « synthèse des arts » chère à cet artiste complet.

Content de retrouver parmi les peintures, maquettes et croquis, le film d'Alain Tanner "Une ville à Chandigarh" que l'on peut se procurer ici.

Quelques photos à venir...

Suite de la visite de Marseille 2013 au palais de Longchamp et bien sûr au Mucem.

Affluence au palais ce matin pour l'avant-dernier jour d'une expo qui se tient conjointement à Aix et ici. Les peintres qui ont peints le midi, Cézanne à Aix, Van Gogh, Matisse, Bonnard, Renoir, Picasso, Miró, Picabia, Signac, Soutine. et de moins connus Jean-Francis Auburtin, Charles Camoin, Henri-Edmond Cross, Nicolas De Staël, Henri-Charles Manguin, Albert Marquet, Emile Othon Friesz, Félix Vallotton, Louis Valtat, Théo Van Rysselberghe, Bram Van Velde, Geer Van Velde, Claude Viallat, Maria-Helena Vieira da Silva etc...

Déjeuner sur le Vieux Port et on enchaine par le MUCEM.Le soir prècédent, on s'était baladé sur le fort Saint Jean et ce nouveau paysage marseillais entre le Vieux Port et la superbe Major.

Le musée construit sur l’ancien môle portuaire J4 par l’architecte Rudy Ricciotti. Un lieu dédié à la découverte des étapes majeures des civilisations méditerranéennes, traitant de thématiques aussi marquantes que l’invention des dieux, les trésors de la route des épices, les visions de Jérusalem, le banquet des citoyens ou le cabinet des Sept Merveilles du monde.

Cinq expos au Mucem, on en verra que trois ce qui est un bel exploit après la visite du matin.

Beaucoup d'objets, d'images dans l'expo permanente autour du thème des civilisations de la Méditerranée. Il faudrait voir et le revoir.

Une expo intitulée "Le bazar du genre féminin masculin en Méditerranée" .

Selon le sexe reçu à la naissance, chaque individu se voit attribuer des rôles différents dans la société. L’opposition entre masculin et féminin est largement fondée sur la domination des hommes. L’ordre des sexes y est conçu comme une distribution et une hiérarchisation des rôles et des statuts. Aux hommes l’espace public, la guerre, la politique ; aux femmes l’espace domestique, la famille et les enfants.

Pourtant, aujourd’hui plus que jamais, cet ordre est remis en question. Et les minorités sexuelles s'en mêlent...

Dernière expo, Le Noir et le Bleu. Là aussi une grande richesse d'objets, de photos, d’œuvres... mais une impression de fouillis avec un lien encore plus ténu que l'expo visitée naguère au Grand Palais sur le thème de la Mélancolie. 

Pour les prochaines expos, je suggère "Le rouge et le noir", "L'orange et le fuschia", "Le vert et le jaune"... inépuisable mais peut-être aurez-vous un autre avis avec la visite virtuelle.

Visite virtuelle : "Le noir et le bleu" au... par FranceInfo

Vocabulaire: Le Weeping Wall (littéralement le « mur en pleurs ») est une formation géologique située le long de la route Going-to-the-Sun Road dans le parc national de Glacier dans l’état américain du Montana aux États-Unis. Ne pas confondre avec le Wailing Wall le mur des lamentations à Jériusalem. Citation: Le mur des pleurs est en chacun de nous.

Comme l'affirme Hervé, on doit dire cousins issus de germains. Ces cousins ne sont pas allemands mais issus de frère et soeur issus du même germe. Le mot germain désignait un frère ou une sœur, il a disparu avec ce sens. En anglais on dit encore sibling. 

Le germe latin Germen a engendré (fait naître qui est un verbe de même racine comme les mots genre, gens et les dérivés...) germinal, germination, germinatif, germicide, germoir, germer et dégermer...

On a visiter avant la fermeture ce week-end l'expo Picasso céramiste et la méditerranée à Aubagne dans le cadre d'un court séjour très réussi à Marseille capitale culturelle 2013.

Une expo originale, un vraie découverte très appréciée des quatre savoyards.

Dans les années 1950, Picasso (en 1951 il a 70 ans) a embrassé l’art de la céramique avec autant de génie et de vitalité que la sculpture et la peinture.

L’exposition présente cent cinquante œuvres autour de cette même thématique, certaines d’entre elles jamais rassemblées ni montrées. Plus d’info sur l’expo, en un clic.

L’exposition est présentée dans le centre d’art installé dans la belle chapelle des Pénitents Noirs. Pour ceux qui l'on ratée une séance de rattrapage est prévue à Sèvres Cité de la céramique en novembre.

Le thème du taureau très présent...