Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/07/2009

Escarbot

Ca-vient.jpg

Bouvier consacre un chapitre à un escarbot intitulé "Le Monsieur de Compagnie". Mais qu'est ce qu'un escarbot ? Bien sûr, Nicolas connaît son Lafontaine par coeur. Son escarbot de Ceylan  est cinq fois plus gros que le scarabée que pouvait rencontrer le fabuliste dans les allées du château de Versailles. Le bousier  de Bouvier pousse une boule d'excrément d'une taille en conséquence.

Quant à la fable, elle s'intitule "L'aigle et l'escarbot".

16:53 Publié dans Bestiaire | Lien permanent | Commentaires (1) |

18/07/2009

Ichneumon

Ca-vient.jpg

 

 

A la poursuite du vocabulaire du poisson-scorpion...

 

 

Mme Darwin nous signale dans sa correspondance que Charles Robert, son mari et fils de pasteur, avait cessé de croire à l'existence d'un Dieu bienveillant après avoir découvert le mécanisme de reproduction de la guêpe ichneumon, dont les larves se développent en dévorant leur proie vivante de l'intérieur tout en respectant scrupuleusement ses organes vitaux !

 

08:44 Publié dans Mots | Lien permanent | Commentaires (2) |

17/07/2009

Folle la guêpe

Ca-vient.jpg

Hyménoptères contre lépidoptères

 

 

Ichneumon promissorius est un hyménoptère (guêpes, abeilles, fourmis…) de la famille des Ichneumonidae originaire d'Australie. On l’a importé au Maryland pour s'attaquer à Helicoverpa zea, un papillon (lépidoptère) de nuit d'Amérique du Nord et centrale qui s'attaque à de nombreuses plantes cultivées (coton, tomate, maïs).

 

16:18 Publié dans Mots | Lien permanent | Commentaires (0) |

Police three points

Ca-vient.jpg Il y a des souvenirs de vacances dont on se passerait. Pour faire des économies, le contournement de Montpellier se fait par l’autoroute ce qui ne manque pas de provoquer chaque fin de semaine estivale une belle série de bouchons. Et comme la police doit faire du chiffre… elle a trouvé là une bonne combine pour faire de la thune et gonfler les statistiques de répression du grand banditisme routier.

Quand, après trois quarts d’heure d’avance au pas, vous voyez une sortie à un kilomètre, sans penser à mal, vous anticipez un peu la sortie en prenant la bande d’arrêt d’urgence. Et c’est là, trois cent mètres plus loin, en embuscade, juste avant la présélection de sortie, que se tiennent... les cognes. Pas cher, 22 euros, enfin pas cher pour les étrangers, pour les français c’est trois points de permis qui s’envolent. La police routière me fait une fleur, j'ai un mois pour payer.

Au fait qu’arrive-t-il si un accident nécessite d’utiliser la bande d’arrêt d’urgence occupée par une voiture de flics et vingt ou trente voitures, cars, camions, qui attendent que le monsieur en bleu remplisse les foutus papiers à timbres-amendes, ce système du XIXième siècle ? Bientôt me dit-il, ils passeront à la carte de crédit. Merci le progrès !

11:59 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) |

16/07/2009

Voyage

Un passage très célèbre du poisson-scorpion... Pourquoi voyage-t-on ?

Ulysse ne croyait pas si bien dire quand il mettait les mains en cornet pour hurler au Cyclope qu’il s’appelait « Personne ». On ne voyage pas pour se garnir d’exotisme et d’anecdotes comme un sapin de Noël, mais pour que la route vous plume, vous rince, vous essore, vous rende comme ces serviettes élimées par les lessives qu’on vous tend avec un éclat de savon dans les bordels. On s’en va loin des alibis ou des malédictions natales, et dans chaque ballot crasseux coltiné dans des salles d’attente archibondées, sur de petits quais de gare atterrants de chaleur et de misère, ce qu’on voit passer c’est son propre cercueil. Sans ce détachement et cette transparence, comment espérer faire voir ce qu’on a vu ? Devenir reflet, écho, courant d’air, invité muet au petit bout de la table avant de piper mot. »

16:30 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (1) |

15/07/2009

Poisson-scorpion

Ca-vient.jpg

Le poisson-scorpion, en plus d’être un livre de Nicolas Bouvier est un poisson aux piquants venimeux.

Le livre de N. Bouvier est le récit d'un séjour solitaire dans l'île de Ceylan, où arrivé sans le sou et affaibli l fait lentement naufrage. L'île de Ceylan, paradis pour la flore et les insectes, devient un enfer pour Bouvier. Chaleur, humidité, mousson, pauvreté et une atmosphère de magie noire qui enrobe tout!

Comme dans l’usage du monde, on retrouve une écriture sophistiquée, précise, savante* et poétique. Un délice littéraire. Et en plus de la poésie, ce livre est plein de philosophie et aussi d'humour puis finalement d'espoir.

* On est épaté par la culture de Bouvier. Je vais y revenir dans quelques notes.

16:37 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (2) |

13/07/2009

Livres

Quelques livres lus en vacances...

Emmanuel Carrère – D’autres vies que la mienne.

4ième de couverture : Il est question dans ce livre de vie et de mort, de maladie, d'extrême pauvreté, de justice et surtout d'amour. Tout y est vrai.

Mon commentaire : Un peu tire-larmes mais un bon moment de lecture.

Didier van Cauwelaert – Un aller simple

Le Goncourt de 1994 – Sympa mais pas inoubliable. Cela ressemble  du Ajar en moins bien. J’ai préféré corps étranger.

Nicolas Bouvier – Le poisson-scorpion

4ième de couverture : Au fil des chapitres, il observe et nous apprend à voir le spectacle mystérieux de ce monde des ombres d'où émergent d'étonnants portraits. Ainsi le lecteur participe à une sorte d'envoûtement dans ce récit bourré comme un pétard d'humour, de sagesse et d'espoir.

Mon commentaire : Vrai ! J’y reviendrai.

Patricia Highsmith – La nuit du renard

4ième de couverture : Ce roman a révélé les talents d'un véritable maître du suspense. L'intrigue est un délicieux cocktail, corsé d'angoisse et de cruauté, mené à un rythme tambour battant qui maintient la tension jusqu'à la dernière page. Personne n'en sort indemne, pas même le lecteur. Mary Higgins Clark a reçu pour ce best-seller international le Grand Prix de littérature policière 1980.

Mon commentaire : Aucun doute.

Michéle Lesbre – Le canapé rouge

4ième de couverture : Le dixième livre de Michèle Lesbre est un roman lumineux sur le désir, un de ces textes dont les échos résonnent longtemps après que la lecture en est achevée.

Mon commentaire : Bof !

Philippe Claudel - La petite fille de Monsieur Linh

4ième de couverture : ce roman possède la grâce et la limpidité des grands classiques.

Mon commentaire : Absolument !

08:22 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (2) |