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15/03/2010

Place aux vieux

Ca-vient.jpg

Petit conseil à un grand ambitieux.

2004 Cantonales – Planté

2007 Législatives – Planté

2008 Municipales – Planté

2010 Régionales – Encore planté

Comme il a la ténacité pour lui...

...nul doute qu’autour de 2030, il ne réussisse.

En 2008, un des principaux reproches de notre candidat aux gens en place était le vieillissement des élus et la place qu’il faut lasser aux jeunes. Eh oui, quand on a pas quarante ans, on se sent djeune, forcément. Seulement voilà, les quarante ans pointent à l’horizon. Alors, peut-être que, pour les prochaines décennies, l’homme politique assoiffé de pouvoir devrait-il penser à travailler le thème de…  la vieillesse. Il y a des choses à faire sur ce sujet… à preuve ces citations de Regis Debray, vieux philosophe et auteur du « plan vermeil »

« En 2015, les plus de 50 ans représenteront plus de la moitié de notre population. En 2020, les plus de 60 ans seront plus nombreux en France que les moins de 20 ans. L'espérance de vie a augmenté de douze ans en trente ans. La femme française est l'être humain au monde qui vit en moyenne le plus longtemps. La France comptait deux cents centenaires en 1950, ils sont 9 000 aujourd'hui et seront 150 000 en 2050. L'allongement de l'espérance de vie est un changement majeur social, psychique et même métaphysique, dont on n'a pas pris la mesure. »

Le « place au jeune », antienne moderne, est un « mort au vieux » poli. Le jeunisme, qui est le culte de notre société mercantile - après avoir été, je le rappelle, celui du fascisme -, produit un effet de saturation. Par contrecoup, celui-ci appelle le retour de l'ancien comme à la fois un lieu de sécurité, une source d'expériences, de conseils.

10:41 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : jeunisme, élections, régionales |

30/05/2007

M.S.I

Rome1.JPG

Via mon ami Lucien Mermet-Bouvier dont je vous rappelle qu'il expose à Dieppe et Annecy-le-Vieux, je fais concurrence, une fois n'est pas coutume, à Pierre Cormary en faisant campagne pour Sarko.

Vous connaissez le MSI. Le mouvement Social Italien, les néo-fascistes devenus berlusconien de Forza Italia sous le nom d’Alleanza Nazionale. Eh bien, le MSI, juste aprés le 6 mai, a lancé une campagne d’affichage massive pour se féliciter de la victoire de notre président.

Gianfranco Fini, leader et fondateur du MSI, un Le Pen italien qui aurait adouci son Chianti, avait déjà préfacé le livre « Témoignage » de notre grand leader charismatique.

Depuis la victoire de notre nouveau condottiere, les rues de Rome sont couvertes d’affiches de l’Alleanza Nazionale représentant le nouveau Président de la République française avec pour slogan : « Sarkozy gagne. L’Europe change ». Lulu, le photographe préféré de ce blog était là. Cliquez sur la photo pour agrandir. Notez la flamme vert-blanc-rouge qui rappelle qq chose.  

21:20 Publié dans Arso, Blog | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : pas de politique, elections |

04/05/2007

Le Déclin

Le Devoir.Com Le déclin de la France est une tarte à la crème, une discussion de café du commerce, un mouvement labial pour occuper les soirées que nous aimons consacrer à faire tourner en rond l'Hexagone et le vin français dans nos verres en cristal. On a tous une perception différente de ce fameux déclin. Pour les uns c'est le chômage, pour d'autres les 35 heures, la dette, les banlieues, les immigrés, les fainéants, les romanichels, les autres... Eh oui, l'enfer c'est les autres dans notre huis clos franco-françois. En voici une (conception du déclin de notre pays) qui me plait bien, elle est proposée par nos cousins québécois du Devoir:

« ...l'homme a une vision étroite de l'identité nationale, qu'il veut d'ailleurs enfermer dans un ministère de l'Immigration. il n'évoque jamais l'importance de la défense du français dans le monde ou de l'affirmation nationale devant l'omniprésence de l'anglais et de la culture américaine. D'ailleurs, son dernier grand rassemblement parisien à Bercy s'est ouvert sur une chanson de James Brown interprétée par le clone français d'une chanteuse de gospel américain. À l'assemblée de Ségolène Royal, au stade Charléty, mardi, on n'a pas entendu une seule chanson en anglais.

Les incantations républicaines n'y changent rien: l'identité nationale del'homme apparaît comme une identité frileuse, «à l'autrichienne», qu'on ne sort que pour stigmatiser l'étranger. Le reste du temps, le candidat de la droite oublie de défendre la langue et la culture française dans le monde. Tout comme il oublie d'ailleurs de rappeler comment son pays se tire malgré tout d'affaire dans le jeu de la mondialisation
.

Si cette vision étroite de l'identité nationale devait triompher, il n'y aurait pas de meilleur symbole du déclin de la France.  »

[cliquez sur l'icône du Devoir pour lire le texte complet]

17/02/2007

Travail

Café philo l’autre soir à Saint Julien animé par Alain Gentil avec pour thème « La place du travail dans notre société. » Exposé et réflexion sur la valeur travail. Le travail tel que nous, hommes et femmes du siècle, le concevons ; le travail devenu le principal moyen d’acquisition des revenus permettant aux individus de vivre, essentiel créateur de lien social… est une valeur récente... Je ne vais pas résumer ici un exposé d’une heure et demie qui aurait pu occuper Michel Onfray tout un été dans son université populaire de Caen. Ce qui m’a paru intéressant c’est la piste donnée par Alain Gentil suite à la question :

« La société semble tenir pour acquis que l’homme a besoin de travail, et que celui-ci est et demeurera le fondement de notre organisation sociale. Et si cette idée était fausse ? »

medium_meda.jpgPar la magie de la toile, j’ai retrouvé la piste tracée par Alain dans un livre de D. Méda qui date de 1995. Postulat de l’auteure : Le travail, tel que nous le pensons, est une invention récente du 18ème siècle (Adam Smith). L’emploi pour tous est remis en cause. La diminution ou la raréfaction du travail dû à l’automation et aux énormes gains de productivité qui multiplient les richesses, est nette. Ceci bouleverse ce que nous tenions pour évidence.

En conclusion, pour D. Méda et A. Gentil, il est actuellement plus que temps de « briser le consensus qui s’est construit autour de la flexibilité productive, fondée sur l’acceptation de sacrifices sociaux. » Il faut trouver d’autres manières d’établir ou de rétablir le lien social par d’autres formes d’activité que les emplois salariés. Il faut donc accepter d’autres moyens de distribution du revenu que le seul travail. L’objectif des associations est de permettre aux individus d’échanger autre chose que des services marchands. Chacun existe par ce qu’il sait faire et ce qu’il peut apporter aux autres.

Pour rétablir la rentabilité, le travail a été dégradé. Il nécessaire de retrouver une dignité du travail. La satisfaction de "faire quelque chose" dans son travail ne doit pas être réservée aux seuls intellectuels. Sortir de la désespérance exige trois conditions : assurer à chacun un revenu, garantir statuts et reconnaissance sociale, pour une activité digne, voire valorisante.
Pour les détails suivez le lien

PS: La thèse d’Alain Gentil, de Dominique Méda et d’autres montre à quel point nos candidats, qui ne nous parlent que de travail valeur sacrée et de sainte croissance, sont à côté de la plaque.