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04/05/2007

Le Déclin

Le Devoir.Com Le déclin de la France est une tarte à la crème, une discussion de café du commerce, un mouvement labial pour occuper les soirées que nous aimons consacrer à faire tourner en rond l'Hexagone et le vin français dans nos verres en cristal. On a tous une perception différente de ce fameux déclin. Pour les uns c'est le chômage, pour d'autres les 35 heures, la dette, les banlieues, les immigrés, les fainéants, les romanichels, les autres... Eh oui, l'enfer c'est les autres dans notre huis clos franco-françois. En voici une (conception du déclin de notre pays) qui me plait bien, elle est proposée par nos cousins québécois du Devoir:

« ...l'homme a une vision étroite de l'identité nationale, qu'il veut d'ailleurs enfermer dans un ministère de l'Immigration. il n'évoque jamais l'importance de la défense du français dans le monde ou de l'affirmation nationale devant l'omniprésence de l'anglais et de la culture américaine. D'ailleurs, son dernier grand rassemblement parisien à Bercy s'est ouvert sur une chanson de James Brown interprétée par le clone français d'une chanteuse de gospel américain. À l'assemblée de Ségolène Royal, au stade Charléty, mardi, on n'a pas entendu une seule chanson en anglais.

Les incantations républicaines n'y changent rien: l'identité nationale del'homme apparaît comme une identité frileuse, «à l'autrichienne», qu'on ne sort que pour stigmatiser l'étranger. Le reste du temps, le candidat de la droite oublie de défendre la langue et la culture française dans le monde. Tout comme il oublie d'ailleurs de rappeler comment son pays se tire malgré tout d'affaire dans le jeu de la mondialisation
.

Si cette vision étroite de l'identité nationale devait triompher, il n'y aurait pas de meilleur symbole du déclin de la France.  »

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