18/03/2017
Carrières de lumière
Naguère, on avait raté Cézanne dans les carrières de lumière au Baux de Provence, cette fois on ne voulait pas rater Breughel, Bosh et Archimboldo.
Pour ceux qui ne connaissent pas, le spectacle utilise les anciennes carrières de calcaire pour afficher des œuvres animées dans une totale immersion. La peinture défile sur les murs et sur le sol dans une ambiance musicale très riche. C’est magique ! On l'a vu trois fois mais sans doute qu'à la quatrième on aurait encore découvert pas mal de détails tant la richesse de ces toiles et de l'animation qui en est faite est profuse.
A la fin de la projection des trois peintres, on assiste à la projection dans le même style d’images tournées par Méliès au début du XXième siècle. C’est aussi très beau.
Cocteau a utilisé les carrières pour un film, du coup on peut voir, a l'écart du grand spectacle un film sur Cocteau, nettement moins intéressant.
Si vous y allez, prenez une petite laine, il ne fait pas chaud dans les carrières.
10:29 Publié dans Art, Naples | Lien permanent | Commentaires (2) |
30/10/2012
Globalizzazione
Petite scène amusante l’autre jour dans le bus R2, bondé à souhait, à Naples .
Une jeune femme asiatique est assise au milieu du bus, près d’elle, une poussette et dedans un enfant d’un an. Dans un italien très approximatif, elle demande où descendre pour la rue XXX. Elle doit se rendre chez le médecin pour son enfant.
Un sexagénaire fait une remarque sur ces gens que envahissent l’Italie sans parler la langue. Un autre vieux monsieur souriant lui répond poliment et explique que ceci est la rançon de la mondialisation.
Du coup, des jeunes gens prennent le monsieur souriant à parti. Ils parlent napolitain. J'ai de la peine à suivre. Le monsieur souriant explique gentiment qu’il faut bien l’accepter et que si ça se trouve ce bébé sera un jour prof d’université ou même premier ministre. Ses jeunes opposants protestent.
Dans son plus bel italien le monsieur souriant dit : « d’ailleurs il vaudrait mieux avoir eu ce bambino au gouvernement plutôt que Berlusconi. » Les rieurs un peu jaunes sont de son côté. Ils se poussent pour laissez sortir le landau. Ensuite la discussion se poursuit, animée mais plutôt courtoise.
Papa, peux-tu m'expliquer la mondialisation avec des mots simples.
La mondialisation, ma fille, c'est une chose... quand elle n'existait pas et que ton pays te dégoutait, eh bien tu pouvais au moins espèrer en trouver un meilleur.
18:26 Publié dans Mondialisation, Naples | Lien permanent | Commentaires (0) |
14/10/2012
Capri
On fait des choix parmi des prévisions météo toutes pessimistes. Un coup tu perds, un coup tu gagnes. Belle journée pour Capri.
Balade des deux côtés de l’île en évitant autant que possible les boutiques de luxe. Paraît que le ramadan a fait perdre beaucoup d’argent au commerce local. Les boutiques de luxe n’ont pas bien vendu cet été. Les cheiks en blanc et les dames en noir ont boudés les luxeries.
Nous, on s’en tape, on marche dans les ruelles étroites et on cherche la villa la plus littéraire et cinématographique qui soit... et forcément, on la trouve au bout du chemin, planquée derrière les pins. Voilà ce qu’a fait construire Curzio Malaparte (l'auteur de la Peau et Kaputt) et que Godard à utilisé dans le Mépris film inspiré d'une nouvelle d'Alberto Moravia ( Il Disprezzo).
Du côté Anacapri, on atteint le jardin des philosophes (mais que fait donc cette madone au milieu du jardin ?) et son belvédère pendant que les toutous montent en télésiège au point culminant.
Retour à Sorrento pour diner al Buco, un resto qui n'a rien d'un trou.
22:03 Publié dans Naples | Lien permanent | Commentaires (1) |
13/10/2012
Pompéi
Sous un ciel gris et quelques averses pas trop méchantes, visite de Pompéi.
Une occasion unique de voir la vie des gens dans des temps éloignés. En l’occurrence en 79 après JC. Tout le monde connait le sort des villes d’Herculanum, Pompéi, Oplonte et Stabiès, ensevelies sous des mètres des cendres et ainsi préservées pour nos yeux étonnés.
Le site de Pompéi est gigantesque et il n’est, parait-il, pas totalement mis à jour. Beaucoup de maisons remarquables J’ai quand même noté qu’il y avait plus de monde dans la petite maison du lupanar que dans tout le quartier des Chastes amants. Au lupanar, il y avait même la queue.
Très photographiés, les moulages en plâtre des trous dans la lave qui donnent ces personnages saisis sur le vif :
17:33 Publié dans Naples | Lien permanent | Commentaires (2) |
11/10/2012
Rencontre
Bus pour Posillipo, Pausillipe en français. Quartier résidentiel de Naples. Balade dans le parc Virgile. Virgile serait enterré non loin.
Retour avec arrêt à Margellina pour longer le bord de mer. Le temps est beau en dépit des prévisions. Reprise du bus et…
Dans le bus, Donatella, la seule personne que l’on connaît à Naples et qui n’y passe que quelques semaines par an. On boit un coup sur le front de mer. Donatella est cousine avec Eri de Luca, l’auteur de « Montedidio » et le quartier de Montedidio est à deux pas. Du coup, on rentre à pied en visitant le château de l’Ovo. Vue splendide sur la baie où trône le Charles de Gaule avec le Vésuve en face sous le ciel bleu.
17:13 Publié dans Naples | Lien permanent | Commentaires (0) |
10/10/2012
Musée
Promenade dans Naples, Neo Polis – La nouvelle ville. Repas bon marché à Mangi e Bevi, tu manges et tu bois un repas complet pour 9 euros. Visite centre historique et quartier espagnol puis visite du musée archéologique.
Au rez, la collection Farnese de sculptures magnifiques :
Au premier, les incroyables mosaïques de Pompéi :
A l’étage, les peintures de Pompéi :
Dans le cabinet secret, qq peintures et sculptures licencieuses voire plus...
Les musées, ça creuse forcément... Pizza chez Sorbillo, 32 via tribunale. Les meilleures de Napoli.
16:52 Publié dans Naples | Lien permanent | Commentaires (1) |