30/10/2012
Globalizzazione
Petite scène amusante l’autre jour dans le bus R2, bondé à souhait, à Naples .
Une jeune femme asiatique est assise au milieu du bus, près d’elle, une poussette et dedans un enfant d’un an. Dans un italien très approximatif, elle demande où descendre pour la rue XXX. Elle doit se rendre chez le médecin pour son enfant.
Un sexagénaire fait une remarque sur ces gens que envahissent l’Italie sans parler la langue. Un autre vieux monsieur souriant lui répond poliment et explique que ceci est la rançon de la mondialisation.
Du coup, des jeunes gens prennent le monsieur souriant à parti. Ils parlent napolitain. J'ai de la peine à suivre. Le monsieur souriant explique gentiment qu’il faut bien l’accepter et que si ça se trouve ce bébé sera un jour prof d’université ou même premier ministre. Ses jeunes opposants protestent.
Dans son plus bel italien le monsieur souriant dit : « d’ailleurs il vaudrait mieux avoir eu ce bambino au gouvernement plutôt que Berlusconi. » Les rieurs un peu jaunes sont de son côté. Ils se poussent pour laissez sortir le landau. Ensuite la discussion se poursuit, animée mais plutôt courtoise.
Papa, peux-tu m'expliquer la mondialisation avec des mots simples.
La mondialisation, ma fille, c'est une chose... quand elle n'existait pas et que ton pays te dégoutait, eh bien tu pouvais au moins espèrer en trouver un meilleur.
18:26 Publié dans Mondialisation, Naples | Lien permanent | Commentaires (0) |
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