07/03/2010
Encore raté
Mon copain Arso, alias Lulu, alias Lucien Mermet-Bouvier, l’artiste qui revendique l’idiotie comme credo, comme fondement de son art et seule idéologie défendable vient d’exposer à Lyon à la Spirale et vous l’avez raté… C'est fini et c'est bien dommage !
Voici la photo d’annonce… et le lien.
Et voilà ci-dessous Arso lévitant devant sa photo de Jean-Paul qui lui-même lévite sur le pont de Brooklyn pour imiter Gene Kelly qui lui-même imitait… Photo prise par Jean-Marie, un autre artiste de la bande :
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08/10/2009
Fovéa
Toujours sur le sous-titre du printemps de septembre de Toulouse
« Là où je suis n’existe pas »
Réponses de quelques artistes à la question que vous inspire ce titre :
[image Pierre Vadi sur flashartonline.com]
« C’est une sorte de point aveugle, de la même manière que, dans l’œil, la fovéa qui est le siège du nerf optique dans lequel circulent les informations visuelles, est aussi le trou noir de notre vision. » Pierre JOSEPH
« C’est le genre de titre que j’affectionne. Un titre qui tente de raconter quelque chose et qui en même temps reste flou… » Abdelkader BENCHAMA
« Là où e suis n’existe pas tout seul. Il faut le fabriquer. Il faut l’inventer. Il faut le voir. Il faut l’habiter. Il faut le dire. Une araignée n’est pas une encyclopédie. …» Joris LACOSTE
« Ladies and gentlemen, start your engines ! » Christoph GOSSWEILLER
« J’ai d’abord pensé à cette blague :
Deux personnes se croisent à la porte d’un psychanalyste
Bonjour monsieur, est-ce que vous rentrez ou est-ce que vous sortez ?
Mais monsieur, si je le savais je ne serais pas ici.
(…) C’est un vrai titre, il n’oblige à rien. Même, il n’inspire rien ; mais il semble tout permettre. » Pierre VADI
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Postulat
Toujours sur le sous-titre du printemps de septembre de Toulouse
« Là où je suis n’existe pas »
Réponses de quelques artistes à la question que vous inspire ce titre : [image Patrick Weidmann]
« En effet, cette proposition repose sur le vieux postulat sémantique de l’irruption toujours possible là où on ne l’attend plus de l’attendre. Je confirme qu’elle tient toutes ses promesses… » Patrick WEIDMANN
« Mon corps astral semble s’amuser tands que je suis coincé ici à payer mes factures. » Andréas DOBLER
« Cette proposition négative est trop fermée. Je me sens plus à l’aise dans une posture bancale, opérant un léger décentrement face à l’ici et maintenant. » Cécile BART
10:31 Publié dans Arso | Lien permanent | Commentaires (0) |
07/10/2009
Paradoxaux
Toujours au sujet du sous-titre du printemps de septembre de Toulouse
Là où je suis n’existe pas
Réponses de quelques artistes à la question que vous inspire ce titre :
[image Sylvie Defraoui sur fiac.com]
« Les choses sont différentes de ce quelles ne sont pas » Sylvie DEFRAOUI
« J’aime beaucoup. Cela pourrait être un titre pour un œuvre. Nous sommes dans le signifié, dans un espace mental abstrait » Christian FLOQUET
« Je me sens toujours proche des ces énoncés paradoxaux… » P-O ARNAUD
« Ce titre m’intéresse, car il m’évoque un concept de distorsion des références, à la manière de Philip K. Dick, ou de sa biographie posthume Je suis vivant et vous êtes morts. » Nicolas MOULIN
10:22 Publié dans Arso | Lien permanent | Commentaires (3) |
06/10/2009
Temps géologique
Toujours au sujet du sous-titre du printemps de septembre de Toulouse
Là où je suis n’existe pas
Réponses de quelques artistes à la question que vous inspire ce titre : [image Amy O'Neil]
« Une idée inspirée du temps géologique contre l’espace mental, une disparité entre l’éternel et la temporalité » Amy O’NEIL
« Je dirige d’abord mon attention sur la dimension temporelle d’une expérience spatiale. Héraclite a fameusement observé qu’on peut se baigner deux fois dans la même fleuve (…) L’impliqué « Je suis là » suggère aussi la spatialisation du moi et l’auto-aliénation du cœur de l’identité, que Lacan a noté dans son concept « le stade du miroir » - l’impliqué c’est moi là-bas peut donc aussi invoquer Rimbaud : « Je est un autre ». Victor BURGIN
« Pour faire une expérience, à un endroit spécifique, il faut chaque fois recréer l’endroit, le terrain (là) et le moi (je). Katja SCHENKER
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05/10/2009
Big Rip
Toujours sur le sous-titre du printemps de septembre de Toulouse
« Là où je suis n’existe pas »
Réponses de quelques artistes à la question que vous inspire ce titre :
« Je pense que ce titre implique une certaine évasion du réel – il est des espaces réels qui construisent une réalité presque parallèle. Et c’est exactement ce qui m’intéresse. » TOBA PUTRIH
« Je pense au concept de big rip dont voici la définition par Wikipedia : Le bi grip est un modèle cosmologique proposant un scénario inhabituel de la fin de l’univers. Il prédit que la densité de celui-ci se mettra à augmenter avec le temps, et ce malgré le fait que l’univers reste en expansion. » Eric BAUDART
« I think I’d like to go back home and take it easy » Florian & Michaël QUISTREBERT citant une chanson de Neil Young
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04/10/2009
Printemps
Entre « Là où je vais, je suis déjà » l’an dernier et « Là où je suis n’existe pas » cette année comme sous-titre du printemps de septembre de Toulouse, il y a un enchainement évident mais il ne faudrait pas penser que ces deux éditions forment un diptyque » C’est ainsi que commence la brochure éditée à cette occasion par le bureau du printemps de septembre.
Un diptyque ? Dieu nous en garde !
Heureusement les choses s’éclaircissent à la phrase suivante :
« Cette année le réel n’est plus la base continue du programme, on est beaucoup plus dans un univers où la tonalité subjective est le lieu du travail plutôt que l’objet saisi. »
Ouf ! Nous voilà rassurés.
22:18 Publié dans Arso | Lien permanent | Commentaires (0) |