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13/05/2014

Leçons d'harmonie

Un film qui passe dans assez peu de salles mais que le Rouge et Noir, toujours perspicace, a choisi. Bon choix, sans aucun doute. Leçons d'harmonie est un film Kazakh d'Emir Baigazin qui réalise ici son premier film. Le cinéma Kazakh n'a produit que 5 films ces 3 dernières années.

482162.jpgQuand on voit Aslan, cet ado qui vit chez sa grand-mère, tuer un mouton, on est tout de suite fasciné par le personnage que joue Timur Aidarbekov. Aslan parle peu et ne rit jamais dit sa grand-mère. A travers son obsession pour le propreté et sa manière d'être on sent un caractère bien trempé et une intelligence vive.

Dans le collège qu'il fréquente sévit violence et racket systématique. Le petit caïd local, une vraie teigne, tente de l'éloigner des autres collégiens. Il ne s'attaque pas directement à Aslan qui vit cet isolement sans difficulté jusqu'à l'arrivée d'un jeune de la ville...

Superbes images de la steppe Kazakh et aussi de ces intérieurs pauvres et simples. Un scénario très sophistiqué qui nous fait passer avec habileté des scènes de vie courante au racket puis à la dure réalité de la police locale en apportant des éclairages progressifs sur l'action. Très elliptique dans sa construction, peut-être un peu trop sur la fin car on ne comprend plus très bien ce qui s'est exactement passé et ce qui est du niveau du rêve. J'aurais aimé en savoir un peu plus sur cette fille voilée que l'on suppose être le pendant féminin d'Aslan dans la recherche de l'harmonie.

Bref, un beau film qui nous fait découvrir ce pays d'Asie musulman tout en faisant preuve d'une grande qualité artistique. Un plat pour gourmets cinéphiles comme conclut Christoblog.

Au Rouge et Noir, nouvelle semaine italienne à partir de demain qui aura sans doute autant de succès que ces dernières années. Six films dont :

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12:24 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : rouge et noir |

09/05/2014

Fainéants ?

Grâce à ces perfides anglo-saxons, les chinois nous envient.

LaDolceVita.jpgÀ l'origine, une info qui explique que la loi française allait forcer les managers de l'informatique et du conseil à cesser d’envoyer des courriels et autres communications professionnelles à leurs collaborateurs en dehors des heures de travail. Cette mesure allait contraindre les gens à “résister à la tentation de consulter des messages professionnels sur leur ordinateur ou sur leur smartphone pour échapper à toute intrusion malveillante pendant le temps qu’ils sont censés consacrer à ce que les Français appellent la dolce vita”.

A l'origine, pas une loi mais un simple accord de branche. Et les anglo-saxons de se gausser de ces fainéants de français qui, au passage, bossent plus qu'eux selon l'OCDE. A noter que cette mesure n’est pas sans précédent : le ministère allemand du Travail et Volkswagen sont récemment convenus de limites similaires.

Ce qui est plus curieux, c’est l’inexactitude grossière de la couverture médiatique, qui, fidèle à une longue tradition, décrit les Français comme des snobs décadents et des parasites rétrogrades, et oppose l’effet paralysant de la protection sociale au dynamisme du capitalisme à l’américaine.

Bien sûr, les même journaux anglo-saxons publient à longueur d'année des articles sur le stress, la nécessité de déconnecter, de prendre du recul, de méditer, de débrancher...

Du coup, la nouvelle est parue dans les journaux chinois qui nous ont immédiatement envié. Plus tard, le quotidien réputé Xinjing Bao a expliqué qu’il ne s’agissait pas d’une loi mais seulement d’un accord professionnel. “Les médias anglais ont colporté une fausse nouvelle, soit à cause d’un problème de compréhension linguistique, soit pour se moquer de la fainéantise des Français”, a souligné le journal.

Dolce vita... la traduction a bon dos !

Article tiré de Courrier International

07/05/2014

Shadok

Êtes-vous Shadok ou Gibby ?

Shadok d'en haut ou d'en bas ?

Allez une autre :

06/05/2014

TV ourse

En octobre dernier, on est allé voir au muséum de Toulouse une expo sur les ours. Lilian a montré ses talents de dessinateur d’ours et pendant que la famille dessinait, je suis allé me balader dans le musée pour attraper pas mal d'infos sur l'étude oursine. En retournant sur le site, je tombe sur ce documentaire de l’ourse Tolosa équipée de caméra.

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Je viens de réaliser que c’est de la slow télé dont j’ai parlé ici. Encore que la version ci-dessous est très abrégée. C'est une série de séquences vidéos assemblées pour illustrer une journée type de l'ourse Tolosa.La version longue est proposée aux spécialistes de l’ours uniquement. 

04/05/2014

Drôle de drone

goomba-220x126.jpgEn lisant un article sur la protection des orangs-outans de Sumatra menacés de disparition comme on sait, je découvre qu’on peut fabriquer un drone pour la bagatelle de 1100 euros en 4 semaines. Ensuite on peut survoler la canopée à Sumatra ou surveiller les voies ferrées.

La recette : des éléments de modèles réduits disponibles du commerce, des systèmes de pilotage pas cher issus de start-up américaines et des logiciels open source pour programmer ce bazar et un brin d'ingéniosité voire de passion, si possible.

Avec un peu de pratique de l'engin, on peut facilement détecter les braconniers de Sumatra, protéger les faons allemands, faire la guerre au Pakistan, pister les voleurs de cuivre en suivant les rails ou même suivre sa femme/son mec de sortie avec ses copines/copains. Si le cœur vous en dit, vous pouvez commencer la bricole ici, c’est en français.

Étymologie: Drone veut dire faux-bourdon en anglais. En allemand faux-bourdon se dit drohne et le verbe drohnen veut dire vrombir. Drone comme le mot bourdon ou le verbe vrombir ont sans doute une origine onomatopéique comme faire vroum vroum, drelin-drelin, dring-dring ou ding-ding-dong.

La danse des drones :

03/05/2014

Débats Europe

Premier débat entre candidats à la présidence de la commission européenne.

Débat Martin Schulz - Thomas Piketty : changer l'Europe ou changer d'Europe ?

L'un, candidat socialiste à la présidence de la Commission, veut réorienter à gauche la politique européenne. L'autre, économiste, doute que l'on puisse changer de politique sans changer les institutions. Débat dirigé par Claude Weill, directeur délégué au "Nouvel Observateur"


Débat Martin Schulz - Thomas Piketty : changer... par LeNouvelObservateur

02/05/2014

Co-génération

Il y avait une présentation intéressante sur la co-génération l’autre soir au meeting de Nouvelle-Donne. Intéressante mais mal foutue. Pas de définition du sujet et pas d'explication sur la possible mise en œuvre. C'est quoi la co-génération ? C'est une autre manière, plus économique, d'utiliser les sources d'énergie.

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La co-génération consiste à produire de l’électricité en même temps que l’on produit de la chaleur. Dans une centrale thermique ou nucléaire, plus de 60% de l’énergie est perdu en chaleur sauf si la centrale est proche d’une ville et que de bons esprits ont imaginé de récupérer une partie de cette chaleur pour chauffer des bâtiments.

L’idée de la co-génération consiste à prendre le problème dans l’autre sens. On commence à se préoccuper du chauffage et ensuite on produit de l’électricité avec la centrale. La perte peut ainsi se limiter à plus ou moins 15%. Pour que ce système soit efficace, il faut imaginer des chauffages collectifs.

Et donc il faudrait remplacer les grosses centrales nucléaires ou thermiques, productrices d’électricité ainsi que les chaudières individuelles, productrices de chaleur, par des centrales de moyennes puissance qui fournirait les deux énergies avec bien moins de perte. Simple sur la papier. Pas facile quand il s'agit de changer les infrastructures existantes.

pecs-travel-destination.jpgPourtant, les hongrois le font.

A Pécs, 120'000 personnes sont chauffées avec une centrale à paille et bois. La centrale utilise 400.000 tonnes de copeaux de bois et quelques 200.000 tonnes de paille par an. La vapeur issue de la combustion de la paille permet de produire de l’électricité et la chaleur dégagée est ensuite utilisée pour chauffer la ville de Pécs. Cette centrale remplace une centrale de l’ère communiste qui était déjà pionnière.

En fait ceci nécessite une économie planifiée au niveau de l'énergie et c'est le contraire que l'on est en train de faire en lâchant le domaine à la concurrence et au court terme. Par exemple, la construction d'incinérateurs d'ordures ménagères qui produisent déjà de l’électricité devraient être couplées avec la construction de logements pas trop éloignés des fours. Pas facile à faire dans une économie libérale. A Bellegarde, par exemple, les fours du Sidefage ne sont pas loin de la ville mais la chaleur est perdue pour tout le monde.

http://www.sidefage.fr/valorisation-energetique