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09/05/2014

Fainéants ?

Grâce à ces perfides anglo-saxons, les chinois nous envient.

LaDolceVita.jpgÀ l'origine, une info qui explique que la loi française allait forcer les managers de l'informatique et du conseil à cesser d’envoyer des courriels et autres communications professionnelles à leurs collaborateurs en dehors des heures de travail. Cette mesure allait contraindre les gens à “résister à la tentation de consulter des messages professionnels sur leur ordinateur ou sur leur smartphone pour échapper à toute intrusion malveillante pendant le temps qu’ils sont censés consacrer à ce que les Français appellent la dolce vita”.

A l'origine, pas une loi mais un simple accord de branche. Et les anglo-saxons de se gausser de ces fainéants de français qui, au passage, bossent plus qu'eux selon l'OCDE. A noter que cette mesure n’est pas sans précédent : le ministère allemand du Travail et Volkswagen sont récemment convenus de limites similaires.

Ce qui est plus curieux, c’est l’inexactitude grossière de la couverture médiatique, qui, fidèle à une longue tradition, décrit les Français comme des snobs décadents et des parasites rétrogrades, et oppose l’effet paralysant de la protection sociale au dynamisme du capitalisme à l’américaine.

Bien sûr, les même journaux anglo-saxons publient à longueur d'année des articles sur le stress, la nécessité de déconnecter, de prendre du recul, de méditer, de débrancher...

Du coup, la nouvelle est parue dans les journaux chinois qui nous ont immédiatement envié. Plus tard, le quotidien réputé Xinjing Bao a expliqué qu’il ne s’agissait pas d’une loi mais seulement d’un accord professionnel. “Les médias anglais ont colporté une fausse nouvelle, soit à cause d’un problème de compréhension linguistique, soit pour se moquer de la fainéantise des Français”, a souligné le journal.

Dolce vita... la traduction a bon dos !

Article tiré de Courrier International

Commentaires

"snobs décadents et des parasites rétrogrades", plutôt British !

Tes papiers tirés de CI m'ont fait l'abonner à CI. J'aime bien, un petit peu chaque jour de la semaine, en attendant le prochain vendredi.

Écrit par : Aredius | 10/05/2014

Et voilà les Chinois qui envient la fainéantise Française… Pas facile d’être un fainéant, j’entends, un fainéant fainéant, ça c’est presque un vrai fainéant même si cela demande un travail des méninges pour vraiment y arriver ! Il me semble que quelqu’un a écrit un traité là-dessus mais c’est trop de travail pour retrouver !

Première question à se poser, est-ce que les Chinois connaissent de la fainéantise ?

Ils habillent la moitié de l’Amérique, font leur ponts et routes, même les produits Européens porte une étiquette ‘made in China’. Moi, j’ai construit un petit autel où en reconnaissance éternel à Mao et au peuple Chinois, je brûle un bâtonnet d’encens chaque fois que j’achète Chinois… Cela pue un peu dans la maison mais les mouches n’y entre pas!

Je crois que le Maître… Et les Chinois se posent la mauvaise question, qui devrait être, pourquoi on veut faire croire aux Chinois que les Français sont des fainéants ?
On leur a déjà refiler la Bible, en effet, ici on pense que la traduction de ‘Don Quichotte’ n’est pas suffisant pour la culture Chinoise, maintenant, on y ajoute d’autres fausses croyance à la mode du temps, pourquoi ?
Le Maître qui est passé par le mur des Lamentations, qui suit les affaires Vaticanes de Wallstreet, qui consulte le Down Jones, le Nascar, le Dax, et même la nouvelle, ou les nouvelles guerres de Crimée devrait savoir !

Les Anglo-Saxons veulent tout le pognon des Chinois et des Russes pour eux tout seul. L’Anglo-Saxophone est un saxophone qui se joue à l’envers, au lieu de souffler dedans on aspire… C’est ainsi que tous les dollars que l’on prête aux joueurs ne retournent pas aux prêteurs…

Et comme les Français ne sont pas tout-à-fait bouché, dans un sens, comme dans l’autre, cela crée des jaloux. Et comment on cure la jalousie par la médisance, les Anglo-Saxons ne se privent pas de le souffler dans leur saxophone… Sur des airs de Jazz connus, car comme on le sait, c’est la musique que les esclaves comprennent.

Voilà, c’est tout simple…

Écrit par : Dan | 11/05/2014

J’ajoute, cela n’a rien à faire avec la Dolce Vita, qui est une référence au système de ‘Rentes’ encore en existence en Italie peu après la première guerre mondiale. Les enfants de la Dolce Vita, ainsi que leurs parents, recevaient des rentes sans y avoir travaillé ou investi un seul sou. Un peu comme les présidents de nos pays dits démocratiques, passé les quatre ans et plus si cela leurs plaît, ils continuent de recevoir un salaire pour ne rien faire… Bon, on dira peut-être qu’au vu de ce qu’ils ont fait avant, c’est mieux comme ça, d’autant plus qu’il ne peut avoir, pour le moment qu’un seul président à la fois!
J’ignore à dessein, les gens qui touchent encore plus que les présidents. Ce sont ceux qui ont besoin d’une tonne de publicité pour nous faire croire qu’ils bossent pour nous donner du travail, et à qui l’on donne une contribution volontaire pour leurs rentes.

Écrit par : Dan | 11/05/2014

Je lis et relis ces commentaires pleins de sagesse jurassienne qui est une sagesse aussi bonne que la chinoise car basée sur le bon sens de la paysannerie. Mao le savait bien qui avait basé son système sur la ruralité chinoise et les nongs, au point d'envoyer à la campagne les lecteurs de Don Quichotte, de la Bible et de tous ces livres qui perturbent la jeunesse et conduisent à l'embourgeoisement des masses. Le pékin chinois se doit d'être un paysan et le paysan bosse 15 heures par jour.

Avant même la Suisse et son UDC, la Chine est l’un des vieux pays ruraux du monde. On peut et on doit visiter aujourd’hui, à Pékin, le Temple du ciel, l’endroit où l’empereur en personne jeûnait, priait et intercédait, entre ciel rond et terre carrée, pour que les récoltes soient bonnes. La prospérité et la paix sont au cœur même du mandat du ciel qui légitime le pouvoir impérial. S’il advenait que ce ne fût pas le cas, la révolte pourrait éclater et y mettre fin. Comme tu dis, c'est tout simple.

Bref, la paysannerie chinoise remonte à la plus haute antiquité aurait dit Vialatte. Depuis les temps les plus reculés de la Chine ancienne, les nong, les paysans, les fermiers, constituent l'armature de la nation chinoise. Mais wikipwedia m'égare (de Pékin).

Je trouve que l'image du saxophone à l'envers qui aspire (les dollars) au lieu d'inspirer (le génie) est assez shadok et donc sympa. Pendant que Sydney Bechet joue du saxo, les esclaves pompent et aspirent les dollars pour leurs patron qui leur en refile une bricole en fin de mois.

Écrit par : Joël | 12/05/2014

Les commentaires sont fermés.