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15/01/2011

Hétéroclite

Je concoctais une note sur l’eau salée et plus exactement sur  l’eau que l’on dessale pour faire venir les touristes et que les autochtones, riches ou pauvres, finissent pas payer très cher. Mais je me rends compte que le sujet est plutôt compliqué et puis, je n’ai pas la tête à ça. Alors tant pis pour la désalinisation. A noter qu’on écrit désalinisation et dessaler. Rien à voir avec les contrepèteries qui sont l’art de décaler les sons.

J’aurais aussi pu vous parler des vœux à Plan-les-Ouates, une commune suisse voisine de la taille de St Julien, où les édiles faisaient hier soir un bilan public de mandat fort impressionnant et sympathique et qui montrait à quel point nous sommes proches en dépit de la frontière et de ce qu’en pense le triste MCG et leurs homologues français.

J’aurais pu vous parler du livre de Jean-Marie Pelt qui sera mardi prochain au fou du roi. Dans son nouveau tour du monde d’un écologiste, il parle de la grotte de Jameo de Agua, un site magique de Lanzarote que j’ai pu visiter récemment. Je n’ai pas la tête à ça, j’y reviendrai plus tard.

J’aurais pu vous parler, pourquoi pas, d’Annecy 2018 (slogan : tout schuss… dans le mur) et de son nouveau patron Beigbeder dont un journal satirique se demande bien pourquoi, puisqu’on cherchait à faire médiatique, on ne lui avait pas préféré Jean-Luc Delarue. Mais là vraiment, je n’ai pas la tête à ça.

Je pourrais vous raconter le Salève sous le soleil cet après-midi avec les dernières plaques de neige, cette étrange odeur qui montait des feuilles mouillées et cette dame chamois qui est partie sous mes pieds, sans précipitation,  posant ses huit sabots avec circonspection. 

J’aurais pu anticiper sur le diner de la quinquaille de ce soir, une sorte de revira du 31, qui sera forcément amical, joyeux et gastronomique, dans l'ordre. (revirat avec un T au scrabble)

Je n’ai pas la tête à ça, car après avoir écouter en différé l’émission sur l’homéopathie à laquelle participait mon compagnon de blog le garde-mots, ex-capitaine du Serendip, je suis en train de rattraper mes balado-diffusions d’un jour tout neuf l’émission de Brigitte Patient [bandeau] qui est diffusé de 5 à 6 le matin, trop tôt pour moi.

 

Enfin en général car… je vous informe que, si vous êtes insomniaque, je participerai à cette émission le mardi 18 janvier. Si vous la ratez, vous pourrez sans doute l’écouter plus tard comme moi en balado-diffusion. J’avoue que je commence à avoir un peu le trac… Bon, il faut compter sur un peu de serendipité (la 4ième note de ce blog) dont j’aime à penser qu’elle est la marque d'un blog erratique, hétéroclite et éclectique (exemple). 

 

Pour Céline, à noter qu'à Hong-Kong, il sera déjà midi. A écouter ici en direct.

13/01/2011

Sconce

On peut écrire cheikh ou cheik (sage en arabe) et même chaykh ou encore  'scheich comme l’écrit Voltaire dans sa pièce Le fanatisme.

 

On peut écrire yaourt, yogourt ou yoghourt qui sont des transcriptions du turc yoğurt qui vient du verbe yoğurtmak, qui signifie « épaissir » en turc, mot arrivé chez nous via le bulgare jaurt.

Je viens de découvrir que l’on peut écrire sconce, skons, skuns, skunks pour un mot qui devrait s’écrire... Moufette, un mot québequois. Cinq orthographe pour un animal que personne ou presque ne connaît… Vive l’académie. Vive le Larousse !

 

C’est joli une moufette à condition de ne pas l’approcher de trop près quand elle vide sa glande qui contient un liquide terriblement puant. La moufette fait partie de la famille des méphitidés. - Méphitique : dont l'exhalaison est malfaisante, toxique, parfois puante, désagréable, délétère, infecte, fétide, viciée, malodorante, nauséabonde.

 

La mouffette rayée (méphitis méphitis) est une des huit espèces de moufette d’Amérique du nord, elle a le corps noir avec une bande blanche de chaque côté du dos [photo]. Bien que l’on ait cinq mots français pour les désigner, on n’a pas en Europe de ces bêtes puantes. On a le putois qui, lui, est un mustélidé.

22:55 Publié dans Bestiaire, Mots | Lien permanent | Commentaires (4) |

11/01/2011

L'usine à lapins

 

 

Une grande découverte que ce Larry Brown et son usine à lapins. En 470 pages il nous balade dans plusieurs histoire assez peu corrélées qui alternent en vous tenant en haleine. On suit des personnages un peu glauques dans la ville de Memphis, et une Amérique populaire.

 

 

Il y a d’abord ce couple, 70 ans/40 ans, dans lequel la femme s’ennuie. Elle a des besoins  et tente de débaucher un jeune de 20 ans, sympa et paumé, venu pour attraper un chaton.

 

Il y a Anjalee, une prostituée qui ne porte pas chance à ses amants et qui inspire un amour géant à un jeune boxeur engagé dans la marine.

 

Il y a surtout Domino le boucher. Il n’a pas eu de bol dans sa vie Domino, et pour tout arranger, avec son camion, il prend un chemin de traverse et rencontre un cerf de Virginie qui aurait pu lui donner les délicieux steaks dont il rêvait mais qui, au contraire, va bouleverser sa bien pauvre vie.

 

C’est plein de détails marrants. C’est raconté à merveille et savamment traduit dans un français parfaitement adapté aux personnages. On pourrait regretter le manque de liens entre les histoires mais on pardonne tout, tellement on est content de suivre ces tranches de vie.

 

Malheureusement Larry Brown est mort en 2004, il avait 53 ans. Il ne nous livrera plus d'usine à lapins.

04:56 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (2) |

10/01/2011

Auster et Lapins

 

Quelques livres de ce début d’année :  

  • Un Paul Auster assez costaud que JJ dit avoir été écrit pour moi.
  • Une découverte dont je vous parlerai demain: "L'usine à lapins."
  • L'heure d'avant de Colin Harrison Un polar leger, disons le polar de la décénie du mois un peu fade après l'usine à lapins. 
  • Les Années d'Annie Ernaux qui nous refait le coup de Je me souviens de Perec... Assez réussi ! 

Les deux premiers découverts grâce à JJ avec une très belle photo d'Andrée en souvenir avec une phrase du pauvre Ruthbeuf tirée de la complainte.

 

  

Dans le scriptorium de Paul Auster.

 

Une fantastique mise en abyme d’un écrivain et de son œuvre. Mister Blank estr un vieillard enfermé dans une chambre blanche tout habillé de blanc, est confronté à ses héros plus ou moins hostiles. Une caméra enregistre les faits et gestes d'un vieil homme qui constate qu'il ne se souvient plus des événements qui ont précédé. Le coup de fil d'un soi-disant policier, James Patrick Flood, la lecture d'une entame de roman intitulé Neverland et la consultation de photos laissées sur un bureau non loin du lit vont le plonger dans la perplexité. Une femme survient, elle s'appelle Anna, elle vient prendre soin de lui; il a avec elle, il le sait confusément, un lien particulier.

 

Au fil des 135 pages, on retrouve certains personnages de l’œuvre d’Auster en particulier Anna Blume. Pour les petits connaisseurs de l’œuvre d’Auster, Le Voyage d’Anna Blume est une œuvre moins connue que la Trilogie new-yorkaise mais c’est néanmoins une œuvre majeure qui décrit un monde décadent, voué à vivre sur la récupération des ordures, et dans lequel Anna tente de survivre.  

 

Le mot scriptorium (au pluriel, des scriptoria) est un mot latin dérivé du verbe scribere qui signifie « écrire ». Ce nom désigne l'atelier dans lequel les copistes réalisaient des livre copiés manuellement, avant l'introduction de l'imprimerie en Occident. 

21:24 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paul auster |

01/01/2011

Morosité

Un 31 morose pour la quinquaille :

La marseillaise des filles (des cotillons) :

crédit photos René et Raymonde

22:25 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) |