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09/11/2010

La chair

La racine indo-europèenne (S)KER à donné en grec le mot sarx sarkos et en latin caro, carnis. Les dérivés sont chair, carne, carné, charnu, charnel, carnassier, carnation, incarnat, carnage, acharner, décharner, écharner et même charcutier et charcutaille.

On peut aussi noter sarcophage (qui mange/consume les chairs).

Ainsi qu’un pléonasme sur pattes la mouche à viande sarcophaga carnaria. Selon Wikipédia, Sarcophaga carnaria est une espèce sinanthrope(?), créophage (qui mange de la chair),nécrophage (qui mange des cadavres), coprophage (qui mange des excréments) et probablement myiasigène accidentale (dont la larve se développe parfois sur des tissus vivants). On utilise sa nécrophagie en médecine légale pour dater la mort. Charmante bébête. 

10:20 Publié dans Mots | Lien permanent | Commentaires (1) |

07/11/2010

Louis Lavelle

On reproche souvent à ce blog son abscondité et son abstrusion. On a raison. C’est fait exprès. Je voulais vous faire part de la conférence gesticulée donnée par Franck Lepage à Genève. Je cherche un peu mes mots, ce sera pour plus tard. Sans rapport, j’ai trouvé un philosophe de l’être.

Louis Lavelle, philosophe français (1883-1951) est l'un des métaphysiciens majeurs du XX siècle. Avant de poser un petit texte très Lavellien, une question et deux définitions :  

« Qu'est-ce que l'être ? » Question ontologique s’il en est. L'histoire de la métaphysique n'est que l'histoire de l'oubli de la question de l'être. La question de l'être est tombée dans l'oubli, et l'on a oublié cet oubli même.

En philosophie, l'ontologie (du grec ν, ντος, forme neutre du participe présent du verbe être) est l'étude de l'être en tant qu'être, c'est-à-dire l'étude des propriétés générales de tout ce qui est.

La méréologie est une branche de l’ontologie formelle. C’est une collection de systèmes axiomatiques qui traitent des relations entre la partie et le tout.

Le texte :

« L’existence [l’être] s’applique immédiatement à la totalité du monde, mais elle ne s’appliquent à ses parties que grâce à l’analyse qui les distingue les unes des autres et détermine avec une extrême rigueur leurs limites mutuelles. L’unité de la pensée se manifestera par la simplicité de l’acte caractéristique de l’analyse ; mais en s’appliquant à la totalité de l’être concret donné primitivement cet acte simple témoignera d’une inépuisable fécondité : il engendrera la variété de toutes les formes particulières de l’existence. Dans l’identité agissante par laquelle la pensée distingue un terme quelconque de tout autre se trouve exprimée en quelque sorte éminemment la diversité de toutes les distinctions réalisée ».

 

04/11/2010

Premier

Bientôt quatre mois monsieur le président que vous hésitez. Fillon, Borloo, Besson, MAM, Barouin, Hortefeux, Coppé, Larcher, Chatel, Juppé... Pile ou Face. Chaqu'un pose ses conditions. Complexe équation de multiples adéquations personelles et même de quelques inéquations, voire inadéquations... Alors, je voudrais poser mes conditions sur la table pendant qu'il est encore temps et avant Noël.

 

-L'Intérieur, j'en veux pas. Trop de risque d'être réveillé chaque nuit.
-Les Affaires étrangères. Trop de voyages.
-La défense, non plus. Suis trop antimilitariste.
-L'Environnement. Non. Jamais contents les écolos.
-Les Sceaux. Trop d'affaires en cours. Faire juger Woerth... Chirac, Pasqua... Les conflits d'intérêt... Non merci.
-L'Economie. Pas assez compétent... Quoique ? Mais finalement... Non.
-Le Travail,trop fatigant... la Solidarité et la Fonction publique. Après Eric, jamais!
-L'éducation, sans réforme ? Non

Pas non plus de sécrétariat ou de haut commissariat. Finalement, il n'y a guère que premier ministre qui me conviendrait, en plus ça trancherait le débat cornélien entre François et Jean-Louis. Et puis, monsieur le président, cela rendrait tous les autres verts de rage, ce serait sympa et bien dans l'ambiance du quinquénat, je trouve.

22:23 Publié dans Papous | Lien permanent | Commentaires (1) |