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07/11/2010

Louis Lavelle

On reproche souvent à ce blog son abscondité et son abstrusion. On a raison. C’est fait exprès. Je voulais vous faire part de la conférence gesticulée donnée par Franck Lepage à Genève. Je cherche un peu mes mots, ce sera pour plus tard. Sans rapport, j’ai trouvé un philosophe de l’être.

Louis Lavelle, philosophe français (1883-1951) est l'un des métaphysiciens majeurs du XX siècle. Avant de poser un petit texte très Lavellien, une question et deux définitions :  

« Qu'est-ce que l'être ? » Question ontologique s’il en est. L'histoire de la métaphysique n'est que l'histoire de l'oubli de la question de l'être. La question de l'être est tombée dans l'oubli, et l'on a oublié cet oubli même.

En philosophie, l'ontologie (du grec ν, ντος, forme neutre du participe présent du verbe être) est l'étude de l'être en tant qu'être, c'est-à-dire l'étude des propriétés générales de tout ce qui est.

La méréologie est une branche de l’ontologie formelle. C’est une collection de systèmes axiomatiques qui traitent des relations entre la partie et le tout.

Le texte :

« L’existence [l’être] s’applique immédiatement à la totalité du monde, mais elle ne s’appliquent à ses parties que grâce à l’analyse qui les distingue les unes des autres et détermine avec une extrême rigueur leurs limites mutuelles. L’unité de la pensée se manifestera par la simplicité de l’acte caractéristique de l’analyse ; mais en s’appliquant à la totalité de l’être concret donné primitivement cet acte simple témoignera d’une inépuisable fécondité : il engendrera la variété de toutes les formes particulières de l’existence. Dans l’identité agissante par laquelle la pensée distingue un terme quelconque de tout autre se trouve exprimée en quelque sorte éminemment la diversité de toutes les distinctions réalisée ».

 

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