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21/07/2017

OFF 2017 J3

spectacle_20484.jpgEn attendant Bojangles à la Luna

D'après le roman d'Olivier Bourdeaut (Editions Finitude)

Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur « Mr. Bojangles » de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n’y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis. Celle qui donne le ton, qui mène le bal, c’est la mère, feu follet imprévisible et extravagant. C’est elle qui a adopté le quatrième membre de la famille, Mademoiselle Superfétatoire, un grand oiseau exotique qui déambule dans l’appartement. C’est elle qui n’a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères.

C'est assez rare mais j'ai trouvé la pièce mieux que le livre. En fait ce livre était fait pour cette adaptation. Encore trois acteurs excellents. Du théâtre comme on l'aime. Rire et émotion.

spectacle_20479.jpgLa Dame de chez Maxim à l'Actuel

Petypon a trop fait la noce la veille chez Maxim et, en se réveillant avec une terrible gueule de bois, il découvre dans son lit la Môme Crevette, une danseuse du Moulin-Rouge. Et voilà qu'arrive Mme Petypon...
Cette dernière, très superstitieuse, croit aux apparitions et aux esprits. La môme Crevette, pour sauver la face du mari, lui apparaît en séraphin et lui ordonne de faire cinq fois le tour de la place de la Concorde puis d'attendre qu'un homme au pied de l'Obélisque lui délivre un message… 
Arrive alors l’oncle à héritage, le Général du Grêlé, qui prend la Môme Crevette pour la femme de son neveu, Gabrielle Petypon… 

Cette pièce c'est tout simplement le sommet du théâtre de boulevard dans une mise en scène très imaginative. On se régale à chaque scène, les rebondissements fusent. Les acteurs sont excellent, il enchainent avec énergie. On se marre. Une prime à la môme Crevette et au docteur Mongicourt alias la duchesse de Valmonté. Merci au bouche à oreille pour ce changement de dernière minute.

spectacle_20242.jpgLa main de Leila au théâtre des Béliers

Dans un garage secrètement transformé en salle de spectacle, Samir rejoue les plus grands baisers du cinéma que l’Etat censure.
«Un dinar la place et bienvenue au Haram Cinéma, le cinéma le plus illégal de toute l’Algérie !»
Ici, il y a deux règles à respecter: l’identité de Samir doit rester secrète et les femmes sont interdites. Sauf qu’un jour, Leïla, la fille du puissant colonel Bensaada, se glisse dans le public et découvre la mythique histoire de Casablanca.

Une première partie où l'on respire la magie du théatre à travers un cinéma raconté par Samir dans un décor minimaliste, un drap, des caisses... Superbe ! La seconde partie s'enlise un peu tout en restant très agréable à suivre. La même actrice, Aïda, qui jouait dans  les Passagers de l'aube (voir hier). Les deux (Aïda Asgharzadeh, Kamel Isker?) ont écrit la pièce et c'est bien fait.

Assis au premier rang, le confort n'est pas à la hauteur, les sièges doivent dater des débuts du festival.

spectacle_19328.jpgAprès une si longue nuit – Roi René

Quatre orphelins. Quatre destins. Une famille. Ils s’appellent Sarah, Samir, Tekitoi et Pierrot, ce sont quatre orphelins issus de cultures, de religions et de pays différents, rescapés de grands conflits de la fin du XXe siècle. Après une dizaine d’années de séparation, ils se retrouvent au chevet de leur mère adoptive. Au fil de la nuit, la mémoire se délie… S’ils ont été privés de leur innocence dès la première enfance, ils ont aussi connu des joies qu’ils ont partagées ou des chagrins dont ils peuvent se souvenir en souriant. Quatre parcours individuels, quatre histoires qui témoignent d’une force de vie que rien n’est parvenu à vaincre et d’un bonheur d’exister qui l’emporte sur tout.

Un choix de dernière minute, un peu hasardeux mais qui débouche sur un bon spectacle bien interprété par les quatre orphelins. Un bon casting. De l'émotion. Une belle histoire bien menée. La salle n'est pas pleine et c'est bien dommage.

14:51 Publié dans Avignon OFF | Lien permanent | Commentaires (2) |

Commentaires

Ben didon vous vous êtes régalés. A Nantes, la mode est de mettre de la sono à fonds, des flashs dans les yeux des spectateurs, de la vidéo inutile sinon faire du bruit. Je n'arrive plus à trouver du théâtre pour l'année. J'ai besoin d'entendre du texte dit et clairement dit dans une mise en scène qui me permet d'entendre. Il semble que la CF s'y mette elle-aussi.

J'ai bien aimé le livre du nantais Olivier Bourdeaut. J'espère pouvoir voir la pièce.

Merci

Écrit par : Arédius | 26/07/2017

Ben didon vous vous êtes régalés. A Nantes, la mode est de mettre de la sono à fonds, des flashs dans les yeux des spectateurs, de la vidéo inutile sinon faire du bruit. Je n'arrive plus à trouver du théâtre pour l'année. J'ai besoin d'entendre du texte dit et clairement dit dans une mise en scène qui me permet d'entendre. Il semble que la CF s'y mette elle-aussi.

J'ai bien aimé le livre du nantais Olivier Bourdeaut. J'espère pouvoir voir la pièce.

Merci

Écrit par : Arédius | 26/07/2017

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