Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/03/2012

Le souffle

esprit_saint.jpg


L’esprit est bientôt parmi nous.

Non, je ne déconne pas… Je vous rassure, je ne suis pas devenu pentecôtiste ou témoin de Jéhovah. C'est juste l'inspiration du jour...

C’est dans l’évangile qu’on trouve le souffle (pneuma* en grec) de l’Esprit Saint. Dans la scène de la Cène, le Christ parle de l’envoi d’un autre Paraclet (avocat en grec ou protecteur, comme dans parapluie, parapet, paratonnerre…). Ce souffle de l’Esprit apparaît dans une autre scène évangélique tirée des Actes des apôtres, le jour de la Pentecôte. Cela se passe au Cénacle à Jérusalem en l’an 33, cinquante (penta) jours après la résurrection du Christ.

Je cite : « Quand le jour de la Pentecôte fut arrivé, ils (les apôtres et des disciples) se trouvèrent tous ensemble. Tout à coup survint du ciel un bruit comme celui d’un violent coup de vent. La maison où ils se tenaient en fut toute remplie ; alors leur apparurent comme des langues de feu qui se partageaient et il s’en posa une sur chacun d’eux. Ils furent tous remplis d’Esprit Saint et se mirent à parler d’autres langues ».

Dans d’autres textes, on nous dit qu’ils parlaient dans leur langue et qu’ils étaient compris par tous. Bref, l’idée c’est de se comprendre même si on ne parle pas la même langue. Bien sûr, ceci n’évite pas les problèmes de traduction. Jésus parle l'araméen, les juifs parlent hébreu, Paul ecrit en grec, les évangiles sont écrit en grec puis traduits en latin et enfin en plein d'autres langues. Chaque traducteur fait passer ses idées propres (ou sales). A la fin, on fait dire ce qu’on veut au fameux Paraclet que les musulmans ont joyeusement traduit par Mahomet, puisque Mahomet est le souffle protecteur de l’Islam. 

images?q=tbn:ANd9GcQwY2B2H9IygnCevqr77I9qnVYSo4_Daao8JH6Hkhfk4YHsAOxmrwIl se trouve que Google et Microsoft (et d’autres sans doute) se tirent la bourre pour nous sortir très bientôt un téléphone qui traduira presque instantanément ce qu’on dira dans la langue de notre interlocuteur comme le poisson Babel du Guide de la Galaxie (c'est pas Yahoo qui l'a inventé). On se met le poisson babel dans l’oreille et on comprend toutes les langues.

Ce ne sera pas encore la panacée mais on peut penser que l’esprit sera bientôt parmi nous. Notre moderne tour de Babel s’en trouvera-elle mieux ? Je ne sais pas.

* La théologie du Saint Esprit s’appelle la pneumatologie. Respirez ! C'est aussi la science pneumatique qui répond à la question, faut-il mettre encore une rustine ou carrément changer la chambre à air ?

Mais l'esprit souffle où il veut. A écouter, un beau chant grégorien:

Commentaires

"faut-il mettre encore une rustine ou carrément changer la chambre à air"
Changer le pansement ou penser le changement ?

Écrit par : Keops | 19/03/2012

Ah ! le paraclet ! je l'ai découvert quand j'ai eu à m'occuper d'Abélard (et donc d'Héloïse).
"L'étudiante instruite et intelligente peut avoir un peu plus de 20 ans au moment de sa rencontre avec Abélard. Elle rentrera, sur son ordre et par amour, au monastère bénédictin d'Argenteuil, là même où elle a passé son adolescence. Bien que moniale sans vocation, elle deviendra prieure de ce monastère. Suger qui en convoite les revenus expulsera, sous un mauvais prétexte, Héloïse et ses compagnes. Elles trouveront refuge au Paraclet. Épouse fidèle, Héloïse n'aura jamais cessé d'aimer Abélard comme leur correspondance le montre. Bientôt abbesse d'un couvent qu'elle a su rendre prospère, elle l'administrera jusqu'à sa mort en véritable fondatrice d'ordre."
http://www.pierre-abelard.com/

Écrit par : Aredius | 19/03/2012

Merci Joël, j'ai lu ce complément avec attention! Bises

Écrit par : Inès | 20/03/2012

Salut ton post est bien mais il me semble qu'en bas de celui-ci y a un problème, la fin de l'article est perdue en plein milieu de ton pied de page Oo.
C'est vraiment bizarre !

Écrit par : Conso | 16/10/2012

Les commentaires sont fermés.