15/07/2006
Monnaie
En attendant le spectacle
je suis allé faire un tour au musée romain.
On y expose un très beau buste en or massif de Marc-Aurèle. Une pièce unique de 1,6 kilos, découverte à Avenches en 1939 par des chômeurs lausannois venus fouiller et justifier leurs allocations. Le masque avait migré du côté de Zurich en 1940, il est revenu passer l'été sur le lieu de son enfance.
On peut aussi y voir une louve tétée par les jumeaux en haut relief et plein de choses de la vie quotidienne romaine telle que des pièces de monnaies.
On sait que les romains étaint de piètre mathématiciens (MDCCCLXVIII = 1868, MDCCCLXIX = 1869, essayez la multiplication) en revanche, il savaient compter les sesterces.
Un peu d’étymologie, du latin etymologia qui vient du grec etumos : "vrai" et logos : parole, science. Le vrai sens des mots.
Le terme monnaie vient de Junon moneta. Junon était la redoutable femme jalouse de Jupiter et moneta veut dire conseillère. (à voir avec la prolifération des conseillers financiers?)
Le mot sou vient du latin solidus qui désignait une monnaie solide en or. Au Moyen Age le solt (la soulte du soudard) était une monnaie d'argent puis de cuivre au point de ne rien valoir « T’as pas cent sous? »
Les anciens grecs utilisaient déjà la drachme, il fallait six oboles (broches en fer) pour faire une drachme. Il fallait payer son obole à Charon pour passer le Styx et entrer auc Champs Elysées (aujourd’hui pour cinq euros t’as même pas un bière aux Champs)
A Rome, la référence était l’as (qui a donné la carte à jouer et être plein aux as). Le denier qui valait 4 sesterces et 16 as. Pour 480 as tu achètes un dieu, tu montes un culte et tu fais payer le denier du culte.
à suivre...
11:15 Publié dans Géographie | Lien permanent | Commentaires (1) |
Commentaires
Comme Trajan et Hadrien, ses prédécesseurs, Marc Aurèle était issu d'une famille italienne installée en Espagne. Il était vaguement apparenté à Hadrien, et, d'autre part, l'empereur Antonin le Pieux avait épousé sa tante… Ah, les Grandes Familles !
Dans sa jeunesse, Marc Aurèle, qui ne s'appelait encore que Marcus Annius Verus ("Annius" du nom de son grand-père qui l'avait recueilli à la mort de son père), se lia d'amitié avec le richissime lettré athénien Hérode Atticus. Il fréquenta également les cours du célèbre rhéteur africain Fronton, qui devint lui aussi son ami. Enfin et surtout, le jeune Marc embrassa la doctrine stoïcienne d'Épictète.
N'abusez pas du vin de Fronton.
Écrit par : FilsDe | 15/07/2006
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