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30/04/2003

Mysoft

Salutations au voyageur indien ou népalais !

A force de chercher des informations sur un produit, disons Mysoft/CRC, et de trouver de la crotte de taureau, j’ai eu envie d’écrire mon petit texte. Désolé pour la longueur et l'aspect ampoulé, il faut ça pour approcher ces deux aspects (long et chiant) qui sont récurrents dans les textes originaux :

Mysoft est le premier fournisseur mondial de solutions d'ORPUR (Optimisation Radicale des Profits Universels à Réinvestir) et de places de marché permettant aux entreprises de diminuer leurs charges d'exploitation, d'améliorer leur rentabilité et d'accélérer leur croissance en rationalisant chaque étape de leur chaîne de profit, de la conception au réinvestissement en passant par la fabrication de tarifs exorbitants (TE) et la mise en coupe réglée de la clientèle (CRC). Mysolf est à l'origine du concept d'ORPUR, nouvelle discipline née de l'association des capacités de diminution des coûts des solutions de CRC et du potentiel de création de superprofits des solutions de RPU (Radicalisation du Profit Universel). Notre société a développé une stratégie agressive pour prendre la tête de ce marché émergent à très fort potentiel (metfp).

Nos solutions sont e-architecturées, composées à partir d'une e-Infrastructure qui englobe notre gamme de e-Logiciels applicatifs auxquels s'ajoutent nos e-services de conseil stratégique et d'implémentation, permettent à nos clients de contrôler et rationaliser leurs e-procédures métier internes en ce qui concerne la conception, la production, le stockage, le transport, le marketing et la vente de leurs biens et services en vue d’obtenir un ORPUR de meilleure qualité. A l'aide de nos solutions, ces derniers peuvent en effet additionner leurs processus à ceux de leurs partenaires, garantissant ainsi la collaboration et l'optimisation nécessaires au sein de l’amicale des fournisseurs d’ORPUR et des places de marché e-business. Enfin, nos solutions aident les entreprises à optimiser l’exploitation de leur base de clientèle et la répartition de leurs ressources en rationalisant les décisions. Elles peuvent ainsi diminuer leurs coûts en augmentant exponentiellement leur profitabilité.

Le renforcement de la concurrence internationale, le raccourcissement des cycles de vie des profits et la multiplication des projets e-business de la part de nouveaux concurrents et de ceux déjà existants, poussent les entreprises du secteur à accorder la priorité à leur profits en diminuant les délais de mise en coupe réglée (MCR). Mysoft a été l'une des premières sociétés à prôner la mise en coupe réglée de la base clientèle grâce à ses logiciels ‘état de l’art’ et 'meilleur de sélection'.
 
Nos projets technologiques restent axés sur des besoins en perpétuelle évolution et des exigences accrues de la nouvelle économie. Nous avons adapté notre gamme de solutions Mysoft-ORPUR à Internet via notre architecture Mysoft CRC™. En outre, nous sommes en mesure d’assurer la destruction des systèmes concurrents par le biais de notre plate-forme Mysoft NetKiller™. Avec notre infrastructure Mysoft CRC Orpur™, nous appliquons les procedures e-business nées avec Internet dans le seul but d’un profit encore plus e-gigantesque.

Mysoft propose des solutions ciblées qui couvrent l'ensemble de vos problèmes d’accroissement de profits quel que soit le niveau de revenus plus ou moins tolérable de votre clientèle.

Depuis plus de 20 ans, Mysoft ne cesse d'innover dans le domaine de l’ORPUR et a été la première société à introduire le concept d'automatisation de l’accroissement des profits ainsi qu'à promouvoir la transition vers les architectures l'e-profit. En fournissant la technologie nécessaire à l'e-collaboration des e-profiteurs via internet, Mysoft a instauré une nouvelle e-norme en termes d'e-novation.

Pour nous contacter : info-orpur@mysoft.com

03:45 Publié dans Historique | Lien permanent | Commentaires (0) |

28/04/2003

Petit coucou

En fouillant dans mes archives je m’aperçois que j’ai déjà pratiqué souvent l’exercice qui consiste à commencer un journal et que je n’ai jamais dépassé trois semaines.  Je suis donc ici en train de battre une sorte de record. Certes, ceci n’est pas vraiment un journal mais plutôt un bric à brac de trucs et de réflexions que je trouve sur Internetou dans mes lectures.

Dans le fond, je n’aime pas vraiment ça l’exercice « tenir un journal. » Surtout un journal public comme celui-ci. On ne peut être que dans le faux et dans l’ennuyeux. Je vais donc rester dans le bric à brac de trucs et essayé de ne pas être trop casse-pieds. Mes trucs étant des mots, encore des mots et quelques textes littéraires avec à l’occasion un brin d’informatique. Accrochez-vous !

Les mots du jour : Truc, machin, engin, bidule et petit coucou.

Truc, du verbe trucare, cogner contre. Machin, du latin machina, invention. Dans la même famille que machin, il y a mécanique, machinal, machination… Engin, du latin ingenium, intelligence, talent. Bidule est plus récent (milieu du XXième), il désigne vraiment un...  truc ou un machin, pas d'autre origine.

Tous ces mots sont utilisés pour désigner un objet (ou parfois un personne) qui n’a pas de nom ou que l’on ne souhaite pas nommer. Chez Integrated Solutions la version informatique de la chose est « coucou ou encore petit coucou » qui désigne un « bout de code » bien utile mais que, par pudeur, on préfère ne pas nommer.

Exemple : "On pourrait bidouiller un petit coucou en attendant de recevoir la prochaine version de Bidule (logiciel bien connu)."

02:50 Publié dans Historique | Lien permanent | Commentaires (0) |

25/04/2003

Histoire

Lafontaine questionnait ses amis : « Avez-vous lu Baruch ? »
Je pose la question : « Avez-vous lu Vialatte ? »
Voici le début de la chronique d'hier datée du 4 Mars-1958

Rien n’est plus grandiose que l’Histoire, plus inquiétant, plus dramatique. J’entends encore la vase de Soissons rouler su les dalles du parvis, sous la hache de Clovis, avec un bruit de tonnerre, pendant la leçon sur le Mérovingiens(…) Et les Atrides, qui se mange entre eux…

Qui goûtent la sauce ! Qui trouvent le grand père trop salé, la grand-mère pas assez cuite !
Que de drames, que de tâtonnements culinaires ! Mais que de récits passionnants !

Ce Romulus qui tète la louve (…) Et les ruses de Bismarck ! Et le cheval de Troie ! On voudrait être dedans. ! Et l’enlèvement des Sabines ! La poule au pot ! Les oies du Capitoles ! L’œuf de Colomb !

Le mot du jour: Histoire. Du latin historia pris au grec historia (avec un alpha à la fin) qui voulait dire enquête puis récit, récits fabuleux et finalement sornettes... Attesté depuis 1105, ce qui prouve qu'en français, grâce entre autre à Charlemagne, la chose a plus de bouteille que le mot, il s'écrivait istorie, estore, hystoire (1240) ou même estoir.

Conclusion: Il n'y a pas que mon joueb dont l'orthographe est fantaisiste.

24/04/2003

Vialatte et l'histoire

Que diriez-vous d'un peu d'Alexandre Vialatte ?
Chronique de la Montagne – 4 Mars-1958 :

Rien n’est plus grandiose que l’Histoire, plus inquiétant, plus dramatique (...) On a vu des messieurs de complexion chétive, avec un barbiche poivre et sel et un commencement de calvitie, des gens complètement honorables, diplômés jusqu’aux dents, qui avaient en conséquence le droit d’enseigner toute leur vie au ronron des ventilateurs, dans des établissements parfaitement ombragés et rafraîchis par des jets d’eau, creuser le sable avec une fourchette pour le seul amour de l’Histoire, sous un soleil à tuer l’éléphant, dans des désert où le chameau de bât fait durer une semaine une asperge des sables pour en avoir encore un petit morceau le dimanche. Zèle admirable ! Ils tombent la jaquette d’un coup de rein, et de trois coups de pelle-bêche sortent une ville romaine, comme on dépote un hortensia.

Telle est la séduction de l’Histoire !

22/04/2003

Compétition

Le week-end qui s'annonçait long et beau fut gras et copieux. Le Giono, qui s'annonçait mystérieux et passionnant s'est avéré ennuyeux et mal foutu dans la deuxième partie. D'après Raymonde, il faut lire Regain et Un de Beaumugne.

  • Vous savez, madame Schmidt, ils ont toujours été très turbulents ces deux là.
  • Mon amie, ne vous plaignez pas, vous avez de très beaux enfants. 
  • Oh, ils étaient mignons quand ils étaient petits, c'est vrai... enfin... quand ils ne se battaient pas pour être le premier…. 
  • Oui, et aujourd’hui, vous me dites que ce sont ces foutues voitures qui les occupent ?… 
  • Ne m’en parlez pas, madame Schmidt, c’est le grand qui a pris le virus en premier et maintenant, Ralf ne rêve plus que de suivre l’exemple de son frère.
  • Ma pauvre madame Schumacher, vous ne devez plus vivre le dimanche avec Michael qui court… 
  • Les dimanches et les autres jours. J’espère bien que Ralf ne le suivra pas dans cette voie... Déja qu'avec un, je ne vis plus... Alors deux, vous pensez.

Voilà. On imagine cette pauvre femme avec deux garçons qui, depuis des années, chaque semaine risquent leur vie à 300 à l’heure sur tous les circuits de Formule 1 du monde, à peine protégés par un casque, une combinaison et quelques tôles...

Fière la maman de ses deux fils, les meilleurs du monde ? Probablement.
Inquiète ? Toujours. Alors, quand elle décède avec ses deux enfants survivants, le jour où ils prennent les deux premières place de la grille de F1, on espère qu'elle meurt en  paix...

Comme tout le monde, j'ai pensé : « s’ils courent cela ne changera rien. » C’est vrai ! Mais n’empêche que s’ils avaient décidé de ne pas courir, s'ils etaient rentrés tranquillement en Allemagne pour la veillée funèbre de leur mère avec le reste de la famille… Quel geste ! Quel symbole ! Quel pied de nez au fric qui domine tout, ces temps ci !

N'empêche...

Le mot du jour : Compétition. De cum, avec, et petere, chercher à obtenir (pétition), qui a donné l’ancien verbe compéter qui ne veut pas dire péter avec mais « appartenir à, revenir à qq » Donc compétition est tiré de competere, tendre avec vers un même but, il nous revient par l’anglais (encore !) dans le sens de rivalité. A noter que le fameux pet, du latin pedere, a donné péter mais aussi pétard et pétarade, retour donc à la F1.

04:10 Publié dans Historique | Lien permanent | Commentaires (0) |

18/04/2003

Héritage

Le week-end s’annonce long et beau. Long surtout ici, à Genève, le Vendredi Saint est congé. Ceci doit nous consoler des jours chômés de mai qui échappent au travailleur genevois. Je voudrais en profiter pour avancer ma page Projets (s’il ne fait pas trop beau) Pour l'instant les projets sont plus avancés que la page. Joyeuses paques à tous.

Le livre du jour : Un roi sans divertissement. Jean Giono. L’histoire se passe vers 1850,dans le Triève, c’est une région montagneuse au sud de Grenoble, vers le col de la Croix-Haute. Style magnifique. Ambiance glauque et hivernale. Meurtres. Passionnant ! Du moins les 100 premères pages.

Le mot du jour : Hoir. Mot remplacé par Héritier sauf en Suisse où il désigne l’héritierprincipal. En Suisse toujours, une hoirie désigne l’ensemble des héritiers indivis. En France ces mots ne sont plus utilisés sauf en droit.

21:15 Publié dans Historique | Lien permanent | Commentaires (0) |

16/04/2003

Homard

« La production a d'ailleurs été confiée à la productrice d'Un gars, une fille : Isabelle Camus, qui est aussi la fille de Jean-Claude Camus, le producteur des spectacles de Johnny... »

J’ai l’impression que ce genre de situation, que j’appellerais le syndrome Mazarine, se retrouve partout... fils de... fille de... acteur, journaliste, maire, député, écrivain, cinéaste, directeur… Si vous avez des exemples, envoyez les moi. Inutile de me citer les fils de Saddam... Eux, ils avaient bien réussis mais ensuite...

Ca-vient.jpg Le mot du jour : homard. Le homard est gaucher et donne de l'urticaire. On peut le promener en laisse avec une faveur bleue, comme Gérard de Nerval qui le préférait au chien parce qu'il n'aboie jamais, qu'il est très silencieux et qu'il connaît les profondeurs de l'Océan. (A.Vialatte)