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22/04/2003

Compétition

Le week-end qui s'annonçait long et beau fut gras et copieux. Le Giono, qui s'annonçait mystérieux et passionnant s'est avéré ennuyeux et mal foutu dans la deuxième partie. D'après Raymonde, il faut lire Regain et Un de Beaumugne.

  • Vous savez, madame Schmidt, ils ont toujours été très turbulents ces deux là.
  • Mon amie, ne vous plaignez pas, vous avez de très beaux enfants. 
  • Oh, ils étaient mignons quand ils étaient petits, c'est vrai... enfin... quand ils ne se battaient pas pour être le premier…. 
  • Oui, et aujourd’hui, vous me dites que ce sont ces foutues voitures qui les occupent ?… 
  • Ne m’en parlez pas, madame Schmidt, c’est le grand qui a pris le virus en premier et maintenant, Ralf ne rêve plus que de suivre l’exemple de son frère.
  • Ma pauvre madame Schumacher, vous ne devez plus vivre le dimanche avec Michael qui court… 
  • Les dimanches et les autres jours. J’espère bien que Ralf ne le suivra pas dans cette voie... Déja qu'avec un, je ne vis plus... Alors deux, vous pensez.

Voilà. On imagine cette pauvre femme avec deux garçons qui, depuis des années, chaque semaine risquent leur vie à 300 à l’heure sur tous les circuits de Formule 1 du monde, à peine protégés par un casque, une combinaison et quelques tôles...

Fière la maman de ses deux fils, les meilleurs du monde ? Probablement.
Inquiète ? Toujours. Alors, quand elle décède avec ses deux enfants survivants, le jour où ils prennent les deux premières place de la grille de F1, on espère qu'elle meurt en  paix...

Comme tout le monde, j'ai pensé : « s’ils courent cela ne changera rien. » C’est vrai ! Mais n’empêche que s’ils avaient décidé de ne pas courir, s'ils etaient rentrés tranquillement en Allemagne pour la veillée funèbre de leur mère avec le reste de la famille… Quel geste ! Quel symbole ! Quel pied de nez au fric qui domine tout, ces temps ci !

N'empêche...

Le mot du jour : Compétition. De cum, avec, et petere, chercher à obtenir (pétition), qui a donné l’ancien verbe compéter qui ne veut pas dire péter avec mais « appartenir à, revenir à qq » Donc compétition est tiré de competere, tendre avec vers un même but, il nous revient par l’anglais (encore !) dans le sens de rivalité. A noter que le fameux pet, du latin pedere, a donné péter mais aussi pétard et pétarade, retour donc à la F1.

04:10 Publié dans Historique | Lien permanent | Commentaires (0) |

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