03/02/2010
Point G
L’autre soir au chalet des Mégevan, René, toujours lui, a fait la preuve de sa grande maîtrise de la technologie. Il nous a fait partager, au milieu des neiges, une grande nouvelle que vous avez sans doute lu ou entendu ici et là : Le point G n’existe pas.
Pour ce faire, il avait podcasté et gravé sur un CD, la chronique de François Morel de ce vendredi qui tenait l’info d’Andréa Burri, psychologue bernoise et Tim Spector (le frère de Phil ?) épidémiologiste.
Il y avait dans l’assistance de joyeux lurons quelques luronnes adeptes du point G, dont Josie qui n’a pas accepté la nouvelle si facilement. Il faut dire que le point G, nommé ainsi en l'honneur du gynécologue allemand Ernst Grafenberg, qui aurait découvert la zone érogène en 1950, était, comme nous, à son apogée dans les années 70-80.
On comprend cette réticence. Il est, en effet, difficile pour Josie et d’autres de vouer aux gémonies un point qui lui a généré tant de gémissements et de généreuses, voire même géantes, jouissances.
Difficile de croire que ce point génial, quand les génitoires engagés à fond au périgée du périnée, que ce point là puisse ne pas exister. Surtout qu’elles s’étaient données de la peine pour le dégeler. Il ne faudrait pas croire qu’il suffisait de gésir, non, pour que le plaisir ne soit pas mitigé, il fallait gérer sa montée sans négliger les fantasmes imagés les plus dégénérés. C’est à ce prix seulement que pouvait jaillir très haut un geyser génésique à chaque fois régénéré.
Rien ne sert de rager, elles se sont fait gruger, la géographie libidinale a changé et maintenant les voilà âgées. Qu’importe il leur reste des souvenirs d’un point G source de gémissements et généreuses jouissances... En attendant, dixit Bernard, qu'on nous bricole un point P, je sens que je vais me faire égorger.
11:02 Publié dans Quinqua | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : quinquaillerie |