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02/04/2016

Beaune J3

166576.jpgLéa

de Marco Tullio Giordana.

Lea a grandi dans une famille criminelle en Calabre. Le père de sa fille Denise est aussi membre de la mafia. Lea aspire cependant à une vie différente pour sa fille, sans violence, ni peur ni mensonge. Elle décide de coopérer avec la justice, pour bénéficier du régime de protection des témoins et ainsi tenter de s'enfuir...

Inspiré de l'histoire vraie de Lea Garofalo, le combat d'une femme pour échapper à la mafia.

On a beaucoup aimé ce film par l’auteur de « La meglio gioventù ». La Ndrangheta, la mafia calabraise, y est présentée sous un jour effrayant mais sans lourdeur. La police italienne tente de protéger les témoins à charge pour les procès de la mafia, mais le système est dépendant des crédits alloués et les pauvres victimes prennent de gros risques face à des truands horribles et prêts à tout.

503672.jpgDiamant noir

De Arthur Harari

À la mort de son père dont il impute le destin tragique à sa famille, des diamantaires anversois, Pier Ulmann retourne parmi ces derniers dans le but secret d’obtenir réparation.

Derrière une intrigue bien ficelée se dessine le monde des diamantaires juifs d’Anvers. La première place mondiale de la taille et du négoce ne garde progressivement que le négoce. Les personnages, Pier son oncle, son cousin et sa femme ont une vraie épaisseur. L’arrivée de Pier, le petit parisien un peu paumé mais très malin, dans ce monde va brasser les cartes.

Le film obtient le prix spécial du jury ex-aequo.

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Les enquête du département V : Délivrance

Après les deux premiers opus présentés au festival en 2015, Délivrance fait la soirée de clôture qui est ici bizarrement l’avant dernier jour. Impossible de rentrer dans la salle 1 et la salle deux ne montre pas le palmarès. C’est peut-être mieux d’éviter les discours longs et pompeux.

Films tirés des romans de Jussi Adler Olsen par le scénariste de Millénium, Hans Petter Molland.

Une bouteille jetée à la mer, repêchée et oubliée dans un commissariat des Highlands. A l’intérieur, un appel au secours écrit en lettres de sang et en danois. Lorsque le message échoue au Département V de la police de Copenhague, chargé des dossiers non élucidés, les années ont passé... L’imprévisible Carl Mørck, Assad, son assistant syrien au flair infaillible, et Rose, leur secrétaire, vont-ils prendre au sérieux ce SOS ?

Inquiétant à souhait ce troisième film est bien dans la lignée du deuxième mais n'a pas la fraicheur du premier. L'histoire se passe sur un fond de sectes religieuses. Carl est très déprimé mais l'athée convaincu va finir par douter. Tout cela est un peu trop artificiel à mon goût. Les personnages d'Assad et de Rose sont toujours attachants. 

 

11:16 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (1) |

01/04/2016

Beaune J2

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Man on High Heels

L’homme aux talons hauts

Aux yeux des gens Yoon Ji-wook est un policier sadique et sans pitié pour ses ennemis. Ce que les gens ignorent c'est que son profond désir est de devenir une femme.

Derrière ce pitch assez simple se cache un film brillant. Le personnage de Yoon est hallucinant dans son job de policier. Le film commence par un scène d’anthologie dans un boite de nuit. On est tout de suite plongé dans une ambiance « polar » extraordinaire et très coréenne. Le super mâle dominant continue de montrer ses muscles mais on sait qu’il cache un transsexuel. Comment cela va-t-il se passer. Malheureusement la fin n’est pas tout à fait à la hauteur.

Le film va obtenir le grand prix.

CADP-cartel-1-315x450.jpgTo steal from a thief

Cien Años de Perdon

Un matin pluvieux, six hommes armés et masqués attaquent une banque à Valence. Les braqueurs semblent avoir une mission simple et précise : vider le plus de coffres-forts possible avant de s’échapper par un tunnel. Mais l’opération pourrait bien prendre une dimension politique et éclabousser le gouvernement en place.

Le directeur de cabinet de la présidente découvre en effet que son propre parti a commandité le braquage dans l’espoir de mettre la main sur des documents compromettants, enfermés dans un des coffres forts de la banque. Les pluies torrentielles qui s'abattent sur la ville ayant inondé l'accès au tunnel, les braqueurs décident de tout mettre en œuvre pour parvenir à s’échapper sans que personne ne découvre le contenu secret du coffre n° 314...

On se perd un peu dans la très riche intrigue de ce film espagnol qui se distingue du classique braquage de banque par ses implications politiques. Ce sont précisément ces implications qui ne sont pas très claires. Les acteurs principaux sont excellents en particulier les braqueurs. Un bon film. Un peu long peut-être.

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Desierto

De Jonas Cuaron

Désert de Sonora, Sud de la Californie. Au cœur des étendues hostiles, emmené par un père de famille déterminé, un groupe de mexicains progresse vers la liberté. La chaleur, les serpents et l'immensité les épuisent et les accablent… Soudain des balles se mettent à siffler. On cherche à les abattre, un à un.

Scénario très simple mais on est tenu en haleine tout du long de cette histoire d’un américain cinglé et raciste accompagné de son chien Tracker bien dressé et un vrai fauve traquant de pauvres mexicains partis pour vivre le rêve américain.

Le film obtient le prix spécial du jury ex-aequo.

Brian+De+Palma+Passion+Premiere+69th+Venice+HWBhO3QlyxTl.jpgLongue intro savante du directeur de la cinémathèque sur Brian de Palma avant que celui-ci ne monte sur scène pour un petit speech très sympa. Il insiste sur son amour des festivals et on sent le vrai cinéphile derrière le cinéaste. Cela en fait au moins deux avec Lelouch dans la salle qui ne rate aucune séance. 

Ensuite longue présentation de Julien Leclercq le réalisateur de Braqueurs qui passe longuement la brosse à reluire sur Brian de Palma qui est heureusement bien assis.

Braqueurs

Le film : Yanis, Eric, Nasser et Frank forment l’équipe de braqueurs la plus efficace de toute la région Parisienne. Entre chaque coup, chacun gère comme il peut sa vie familiale, entre paranoïa, isolement et inquiétude des proches. Par appât du gain, Amine, le petit frère de Yanis, va commettre une erreur... Une erreur qui va les obliger à travailler pour des caïds de cité. Cette fois, il ne s'agit plus de braquer un fourgon blindé, mais un go-fast transportant plusieurs kilos d'héroïne. Mais la situation s’envenime, opposant rapidement braqueurs et dealers…

Un bon film de bonne facture très classique donc du déjà vu forcément.

10:37 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) |