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06/11/2015

Deuil

9782359251258.jpg Je suis tombé sur Un article de Libération à propos d'un livre de Vinciane Despret qui nous dit qu«Les morts n’ont jamais disparu, qu'ils sont seulement plus discrets»

Dans son dernier livre, la philosophe rassemble une série de témoignages sur les relations ténues qu’entretiennent certaines personnes avec leurs proches disparus. Un «désir de mémoire» pour continuer de faire vivre le défunt. Une forme de résistance contre l’obligation de «faire son deuil»*.

Est-il vraiment raisonnable de parler avec les morts ? Après des années d’injonction psychologique à «faire son deuil», des vivants se rebellent contre la mort clinique et froide, s’arrogeant un droit à la tristesse et, pourquoi pas, celui d’entretenir des relations avec les disparus. Philosophe à l’université de Liège, Vinciane Despret a récolté dans son livre Au bonheur des morts, ces multiples récits montrant la façon dont les défunts peuvent entrer dans la vie de ceux qui restent. Comment maintenir un lien avec le cher disparu ? Porter ses chaussettes ou lui fêter chaque année son anniversaire en cuisinant son plat préféré. Ce qui a fasciné Vinciane Despret, c’est la teneur de ces discours, «si raisonnables et si équivoques» à la fois, fabriquant de véritables énigmes, des épreuves à résoudre. (…)

*L’expression « faire son deuil » est utilisée pour tout et n’importe quoi, la mort d’un compagnon, la mort du poisson rouge voire la perte de son sac à main… Le mot deuil vient du latin dolus douleur. On a écrit dueil jusqu’au XVII ième siècle. Le sens ancien d’affliction se retrouve pour désigner « une impression de tristesse profonde, un aspect lugubre. »

Le sens "moderne" de « Chagrin causé par la mort d’une personne» date de 1050. Par métonymie, le mot désigne les signes extérieurs de l’affliction causée par la mort. De même il désigne la période pendant laquelle doivent apparaître certains signes convenus du deuil. Il ne faut pas confondre la convention et la réalité de la durée, qui peut être brève ou éternelle.

Pour la veuve du colonel, le deuil fut court et plutôt joyeux.

Je suis veuve d'un colonel  
Qui mourut à la guerre! 
J'ai chez moi ... regret éternel! 
Son casque sous un verre! 
Maintenant je vis à l'hôtel, 
Mais de telle manière 
Que de là-haut, du haut du ciel, 
Sa demeure dernière, 
Il est content, mon colonel, 
Ou, du moins, je l'espère. 
Es-tu content, mon colonel? 
Rataplan plan plan plan plan plan plan.

290px-Melanargia_galathea_top_MichaD.jpgL'expression demi-deuil, noir et blanc, fait référence à la couleur du deuil, en principe le noir.

Voir le papillon ou la poularde.

 

11:37 Publié dans Mots | Lien permanent | Commentaires (5) |

05/11/2015

La résistante

327La résistante de Pietro Pizzuti à La Comédie de Ferney-Voltaire.

Encore une belle pièce montée, mise en scène et jouée par Marie-Laure Berchtold. 

 

La Résistante nous parle des atrocités de la guerre ainsi que de la nécessité du témoignage par l’écriture.

Trois acteurs :

L’auteure (Marie-Laure)

La survivante (Marie Cavalli)

L’enfant soldat (Corentin Lecoq)

 

Au départ, les deux acteurs s’insurgent contre l’auteure qu’ils accusent de lâcheté, de vouloir se faire mousser tout en soulageant sa conscience en racontant leurs malheurs. L’auteure malgré tout résiste. Elle continue d’écrire ce que les personnages nous racontent de ce qu'ils ont vécu, les atrocités de la guerre.

Une fois de plus Marie-Laure, tragédienne avant tout, nous entraîne avec passion dans le drame et quoi de plus dramatique que la guerre, sa barbarie, sa bestialité.

J’ai beaucoup aimé le jeu des acteurs, Marie et Corentin se défoncent sur scène pour incarner ces deux personnages qui ont vécu la guerre de chaque côté de la barbarie, celui des victimes et celui des bourreaux mais finalement tous victimes. 

La magie du théâtre fonctionne à plein, elle nous emporte loin de nos préoccupations du jour. Elle surgit sans cesse dans cette pièce noire mise en scène avec beaucoup de recherche et de finesse. Décor, effets visuels et surtout la musique concourent à la beauté de cette mise en scène de grande classe.

Allez-y !

Cette semaine, jeudi, vendredi, samedi à 20:30 Dimanche à 17:00

Du mardi 10 au samedi 14 à 20:30 et dimanche 15 à 17:00

11:54 Publié dans Théatre | Lien permanent | Commentaires (0) |

04/11/2015

Annonay 2016

La 33ème édition du Festival International du Premier Film d’Annonay se tiendra du 5 au 15 février 2016. Vivez une expérience unique : devenez membre du jury. 

Superbe affiche signée Emilie Verdier

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Profitez de la chance qui vous est offerte de pouvoir vivre ces quelques jours hors du commun et hors du temps qui resteront à jamais gravés dans votre mémoire de cinéphile et dans votre vie. Vivez quatre jours de folie cinéphile et festive en compagnie d'amoureux du cinéma comme vous, mais aussi de professionnels, acteurs, réalisateurs...

Les frais d'hébergement, les repas et les trajets sont pris en charge par le festival. Détails sur le site Annonay Premier Films. 

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AU PROGRAMME :

 

- Neuf premiers films inédits en compétition (1 de plus que les autres années)

- Un large panorama de premiers films hors compétition en présence de nombreux invités

- Un premier week-end consacré aux « nouveaux talents » du cinéma français

- Films tout public 

- Journée spéciale « Collège au cinéma ».