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03/05/2015

Je suis un saumon

Encore quelque jours pour voir « Je suis un saumon », une pièce écrite par Philippe Avron. Ce spectacle-d'un-homme-seul a été créé à Avignon par l’auteur. Avron est décédé en 2010 à 81 ans. Texte très bien interprétée par Patrick Mohr accompagné de trois musiciens. Texte délirant parfois à la Vialatte.

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Allégorie de la vie, Je suis un saumon a été créé originellement par Philippe Avron en Avignon en 1998, puis a reçu en 1999 le Molière du meilleur One-man-show. Avron est aussi l'auteur créateur de Big Bang vu à Avignon en 2014.

Comme le faisait Avron, Mohr se fait saumon sauvage et nous conte sa vie de poisson. Dans cette épopée aquatique, les péripéties se multiplient au gré des mots et des flots.

Drôle, inventif, savant et riche d'audaces en tout genre, ce monologue habité par neuf personnages de saumon, nous raconte leur voyage de la rivière vers l’océan et retour.

Le théâtre de la Parfumerie se trouve à Genève, à la Jonction du Rhône et de l'Arve (en crue) dans des locaux anciennement Firminich (parfums et arômes). Un lieu où Bernard, le grand pécheur de saumons, avait travaillé et qu'il revoyait avec nostalgie... En ce temps là la vie était plus belle et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui...

18:06 Publié dans Théatre | Lien permanent | Commentaires (0) |

02/05/2015

La maison au toit rouge

photo4_10022.jpg&sa=X&ei=-0hHVfqrDZDfapybgKAB&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNHwjvutGHnfPdo_DnMNb0wB5Y0OgQAu Rouge et Noir, cette semaine, la maison au toit rouge, un film japonais de Yoji Yamada  

  

Copié-Collé-Modifié de Télérama critique de Samuel Douhaire  

Peu avant que ne meure Taki, son petit-neveu lui avait ­demandé de lui décrire sa jeunesse. Elle avait raconté son émerveillement de petite paysanne lors de son arrivée à Tokyo, en 1936. Sa découverte, fascinée, de la petite maison au toit rouge où une famille bourgeoise l'avait engagée comme bonne. Sa complicité avec sa patronne. Et l'entrée dans leurs vies d'un homme aux ­manières délicates, qui allait tout ­bouleverser...

Un vrai bonheur que ce film pour les amateurs d’Ozu et d’un cinéma paisible qui parle avec un brin de poésie des vraies questions : L’amour, le temps qui passe, les temps qui changent…

Un récit en flash-back, qui relie trois époques. L'histoire du Japon depuis les années 30 raconté à travers des événements domestiques. Les exactions de l'armée impériale lors du sac de Nankin, l'enthousiasme au moment de la déclaration de guerre aux Etats-Unis, les bombardements dévastateurs sur Tokyo : tout est vu depuis le salon et le jardin, aux couleurs si intenses qu'elles paraissent artificielles. Aux souvenirs un peu trop enjolivés, sinon fantasmés, de Taki, son petit-­neveu oppose la réalité d'une époque et d'une société dures aux femmes, aux pauvres et aux idéalistes. Et l'émotion ne cesse d'amplifier dans ce beau portrait d'une héroïne modeste, hantée toute sa vie par le remords de sa trahison.

Un belle fin qui ne fait qu'aviver les regrets...

12:25 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (1) |

01/05/2015

Pôles

Des nouvelles de l’arctique et de l’antarctique trouvées sur différents arcticles publiés par Courrier International. Les glaces de l’arctique décroissent et l’antarctique croissent. (Il y a Ceux qui croient, Ceux qui croient croire et Ceux qui croâ-croâ  disait Prévert dans Paroles)

Jeux de mots mis à part, l’arctique (dont je rappelle que c’est notre pôle à nous) décroît encore plus vite à cause des bactéries qui engendrent des gaz à effet de serre (Eh oui, la nature !) et aussi à cause du phytoplancton (encore la nature). Le pôle sud croît deux fois moins vite que le pôle nord décroît. De plus, le croirez-vous, tout ceci repose sur des modèles pas 100% fiables.

Et pendant ce temps, à coup sûr, le nombre d’inscription à Pôle Emploi croît comme la glace du Pôle Sud. Hollande ne veut pas le croire. Certains prévoient un hiver social plutôt polaire. On verra bien. Mettez une petite laine.

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Étymologie : Étonnant, selon Alain Rey, l’origine du mot arctique est grecque (articque est juste mal écrit). En grec arktos veut dire ours que les romains écrivaient ursus qui sert à nommer les constellations Grande Ourse et Petite Ourse. Par chance, pour l’étymologie il n’y a pas d’ours en Antarctique et les constellations n’y sont pas visibles. On peut aussi écrire Pôles Nord et Sud, ou encore plus poétique boréal et austral.