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17/04/2010

Onfray se paie Freud

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Depuis mon retour de trois semaines en Chine, il y a une info qui m’a démoralisée et une autre qui m’a remonté le moral.

Ce qui m’a démoralisé, c’est de constater que la rumeur, apparemment éteinte mi-mars était toujours vive trois semaines plus tard et que Sarko en remettait même un couche depuis New-York en parlant de clapotis... Ensuite, avec Carla, il sont allés rendre visite à Cécilia accompagnés de quelques journalistes... Faut dire qu’il est vraiment spèce notre président, plus tard, il a dit à des étudiants de Columbia : «est-ce que vous croyez qu'on pourra défendre le capitalisme, avec autant d'injustices ? Moi je crois qu'on ne pourra pas le défendre».

Bref, laissons ce fantaisiste à sa communication et parlons de la bonne nouvelle : C’est l’annonce du livre d’Onfray sur Freud. Comme Onfray, dans ma jeunesse, je fus un peu freudien de même que j’ai eu une période antérieure où j’ai cru en Dieu. Et puis, j’ai perdu la foi, en Dieu d’abord, très jeune, puis en Freud quelques années plus tard.

Bien sûr, j’avais encore pas mal de copains qui étaient croyants. Avec ceux qui croyaient en Dieu, c’était facile, t’avais la foi ou pas. Je ne l’avais pas, pas trop de problèmes. Avec ceux qui croyaient en Freud, le cas était plus grave, t’avais la foi ou sinon tu avais un problème avec ton enfance, ton père mal (ou trop bien) tué, ta mère mal (ou trop bien) baisée ou quelque autre complication encore bien plus honteuse que, bien sûr, mauvais coucheur, tu ne voulais pas avouer puisque, si ça se trouve, tu l’avait cachée au plus profond de ton inconscient. De la pure malhonnêteté intellectuelle digne de l’église de scientologie. Moi qui suis d’un naturel plutôt cartésien, scientifique et épris de logique, ce genre d’argument me faisait grimper au rideau. Et voilà qu’Onfray vient à ma rescousse. Ouf, sauvé !

J’attends le livre avec une certaine impatience. En attendant, j’ai écouté l’interview avec F.O Gisberg. Cela s’annonce des plus croustillant. A noter qu’Onfray n’est pas le premier à s’en prendre à monsieur Freud, il y a eu le livre noir, et avant Wittgenstein, Karl Popper qui refuse le qualificatif de science à la psychanalyse, Deleuze, Félix Guattari, Sartre qui refusait l’inconscient, etc… Merci Onfray


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22:10 Publié dans Onfray | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : polémique |

15/04/2010

Scooter chinois

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En se promenant dans les rues d’une ville chinoise,au-delà de ces foules grouillantes, on est frappé par plusieurs choses. La première est la grande difficulté à traverser la rue, y compris sur les passages pour piétons, et même si le feu est vert. Il y faut une grande technique et un certain courage.

La deuxième chose qui frappe le visiteur, c’est le silence des deux roues, silence traître parfois mais si agréable à nos oreilles habituées aux bruyants pétarets de nos villes.

Ce silence bien agréable à nos oreilles est dû aux réglementations mises en place dans 90 villes ces 10 dernières années. Des villes qui ont toutes plus du million d’habitants et jusqu’à 34 millions pour la municipalité de Chongqing. On pense que les restrictions étaient nécessitée par un problème de pollution, eh bien pas du tout. C’était parce que les édlies pensaient que les motos provoquaient des accidents et perturbaient le trafic. Du coup, se développèrent des vélos électriques qui sont souvent devenus de beaux scooters ornés de pédales plus ou moins décoratives (voir photo).

Après tout qu’importent les raisons, l’important c’est que cela réduit la pollution de l’air et le bruit. C’est bien. Il faut juste profiter de l’expérience qui montre que des limitations strictes, voire une interdiction, peuvent entraîner un changement drastique des pratiques. Généralisons les pour favoriser les voitures électriques en ville.

18:38 Publié dans Chine | Lien permanent | Commentaires (2) |

14/04/2010

100 yuans

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Ce qui frappe en Chine, c’est la vitesse avec laquelle tout bouge.

D’habitude, c’est lors de la seconde visite que l’on constate les change- ments.

Eh bien en Chine aujourd’hui, le change- ment est partout.

On le voit par exemple dans le nombre de grues, d’échafaudages et de constructions en tout genre. Comme sur ce tableau de Shen Qi, prononcez Chi ( 盛奇 / Sheng Qi), le portrait de Mao se couvre d’échaffaudages. Les ouvrier s'en donnent à coeur joie.

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Mao est sur tout les billets de banque de un à cent, côté face, mais, côté pile, c’est pour mieux enterrer les années de révolution culturelle et faire vivre les années de révolution consommatrice. Le billet le plus répandu (combien de milliards?), est celui de 100 yuans, environ 11 euros.

Encore un tableau de Shen Qi avec le billet rouge.

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23:41 Publié dans Chine | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mao, shen qi |

07/04/2010

Ponctuation

Un homme riche était au plus mal. Il prit un papier et un stylo pour écrire ses dernières volontés :

«Je laisse mes biens à ma soeur non à mon neveu jamais sera payé le

compte du tailleur rien aux pauvres.»


Mais le mourant passa l’arme à gauche avant de pouvoir achever la ponctuation de son testament. À qui laissait-il sa fortune ?

Son neveu décide de la ponctuation suivante :

«Je laisse mes biens à ma soeur ? Non! À mon neveu. Jamais sera

payé le compte du tailleur. Rien aux pauvres.»

Mais la soeur n’est pas d’accord. Elle ponctue alors le texte de la sorte :

«Je laisse mes biens à ma soeur. Non à mon neveu. Jamais sera

payé le compte du tailleur. Rien aux pauvres.»

Le tailleur demande la copie de l’original et ponctue à sa manière :

«Je laisse mes biens à ma soeur ? Non! À mon neveu? Jamais !

Sera payé le compte du tailleur. Rien aux pauvres.»

Là-dessus, les malheureux de la ville entrent dans la maison et s’emparent du billet. Ils proposent leur version:

«Je laisse mes biens à ma soeur ? Non! À mon neveu? Jamais !

Sera payé le compte du tailleur ? Rien. Aux pauvres.»