16/06/2009
Buses
Il s’en passe des choses dans l’Isère. Après la tégu égaré hier, voilà la buse qui attaque le joggeur.
Yann Fillon, auxiliaire de vie scolaire à Chélieu dans l'Isére, courrait sur son parcours habituel, lorsque un couple de buses l’a attaqué. Contactée, la LPB, Ligue de Protection des Buses, estime que ce comportement est de la simple autodéfense.
et ailleurs suite du feuilleton des goélands, des cygnes et...
L’an dernier à Saint-Sulpice-des-Rivoires un joggeur avait connu la même mésaventure . Le coureur avait d'ailleurs pensé à un jet de pierre mais la buse tenace lui avait griffé le cuir chevelu.
À Berlin, mi-mai, des corbeaux ont attaqué à coups de bec sur la tête un homme qui avait trouvé refuge dans un théâtre. La police berlinoise est sur les dents.
PS: Le terme Buse est le nom vernaculaire donné à certains rapaces diurnes, de la famille des Accipitridae. La plus connue est la Buse variable (buteo buteo buteo)
PPS: Je sais, l'attaque de buses, à la période des amours, est un marronnier.
10:10 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (3) |
15/06/2009
Tégu
Méfiez-vous des tégus en Isère. L’été dernier, un touriste a photographié un tégu* commun flanant au bord d'une départementale. Un connard l'avait acheté et abandonné là.
* Entre le gros lézard et le petit croco, le tégu est une sorte de varan pas commode. Il peut atteindre 1 mètre 40 et se montrer agressif. Il en existe deux versions qui vivent du côté de l’Argentine. Laissez-les chez eux !
La version noir et blanc est plus calme que la version couleur (commune). A preuve cette vidéo mais attention n’essayez pas de faire pareil !
09:48 Publié dans Au fil de la toile | Lien permanent | Commentaires (0) |
13/06/2009
Goélands
Ce matin, les colombes perchées sur l’antenne n’arrêtent pas leur rou-rou-rou, les merles viennent manger mes dernières cerises. J’ai pourtant nourris les piafs tout l’hiver. Ingratitude… Mais il y a pire :
Cannes: Des ouvriers, qui travaillaient au ravalement de façades, agressés par des goélands, selon Nice Matin. L’un d’eux est gravement blessé. En voulant se défendre, il est passé à travers une verrière, avant de tomber à l’intérieur sur la rampe d’escalier…
Charente, étang de Champblanc: un jet-skieur agressé par un cygne. Battements d'ailes et coups de bec, le jet-skieur plonge et rentre à la nage.
Et encore un merle à San Francisco:
10:35 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) |
11/06/2009
BLues
Depuis l’envoi de mon troisième Ophélie à quelques éditeurs de polars et mon retour de Corse, j’ai une petite panne de créativité. D’habitude, il me vient trois quatre idées de notes par jour, je ne les note même plus. Mais depuis trois semaines, j’en ai moins et, du coup, je les oublie. Rien de grave, cela va revenir.
Un truc qui me fout le blues, c’est de prendre un roman au hasard dans la liste de ceux que je n’ai pas lu ou alors il y a longtemps et de faire une découverte qui ramène mes pages d’écriture au rang de… pages d’écriture. Celui que je viens de prendre pour me rendre au petit coin commence comme ça :
Depuis que j’avais renoncé à faire quelque chose de ma vie, je me contentais d’être quelqu’un. Autrement dit, je renvoyais l’image que l’on m’avait collée ; c’était sans intérêt sinon sans avantages et il avait fallu un drame pour redonner un sens à la position enviée qui me tenait lieu d’existence.
En quelques pages on se retrouve dans la peau d’un critique littéraire qui vient de perdre sa femme qui était dans le coma depuis six mois et qui rencontre aux obsèques le pompier Pitoun, parleur bénévole et personnage cocasse. Une écriture magnifique. Un livre de Didier van Cauwelaert, Corps étranger.
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06/06/2009
Guichet
Le guichet des vieux cons date de la plus haute antiquité. Il est ouvert 24 heurs sur 24, 365 jours par an comme les pompes à essence des supermarchés. Contrairement aux pompes à essence, le ticket y est gratuit et chacun peut y faire la queue sans prendre sa voiture. On y trouve toutes les classes sociales, toutes les professions venues ici pleurer le passé, abhorrer le présent et haïr la jeunesse.
Un sondage récent faisait état d’une majorité de gens qui ont une image négative de la jeunesse. Une jeunesse dépravée qui, on le sait, ne fout rien et ne cherche pas à s’en sortir. C’est vrai qu’il n’y plus de boulot et que le seul autre guichet d’ouvert c’est celui du pole emploi, on le trouve facilement, il est juste à côté.
On trouve de tout au guichet des vieux cons mais on trouve surtout des gens qui détestent : en plus des jeunes, ils exècrent leurs voisins, ils haïssent leurs contemporains, ils abominent les étrangers, ils compissent les journaux populaires, ils conchient les journaux intellos, ils maudissent les politiques. Ils louent les temps anciens… et répètent que c’était mieux avant. Contrairement aux demandeurs d’emploi, un jour ils finissent par avoir raison et ils meurent devant le guichet. Satisfaits.
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