30/12/2016
Pasta à Genf !
On va donc célébrer demain 31 décembre la grande fête du pesto pastafariste. Je découvre avec plaisir que nos amis genevois ont depuis quelque temps une église pastafariste. La Rome calviniste est en passe de devenir un haut lieu de célébration pasta. Le jour est proche où l'on va manger des spaghettis à la carbonara dans la cathédrale saint Pierre en narguant à la fois le Christ et de l'Antéchrist (le pape*).
Bien sûr, modernité oblige, une église se doit d'être sur Face de bouc. Pour Genève, c'est ici chez le grand Pastanitou. On trouve aussi un site pour les pastafaristes francophones. Moins actif, le pastafarisme vaudois. Enfin le site des frères pastafaristes de la côte lémanique. Pas mal de sites aussi en Belgique...
Chers frères, on peut donc dire que Notre Religion se porte bien en cette fin d'année 2016 qui a vu le premier mariage pastafarien. Souhaitons nous une bonne année 2017, et que le Monstre vienne étouffer toutes les bêtes immondes dont la ventre est encore trop fécond. Puisse-t-il ridiculiser les adeptes du dessein intelligent et les négationnistes antipirates.
Question pour les incroyants : "Si le Monstre en Spaghettis Géant n'existe pas, alors pourquoi les planètes ont-elles le forme de boule de viande ?"
*(d'après l'Encyclopédie de Diderot, article Genève) "On voit encore (dans St Pierre à gauche en regardant l'autel) une inscription latine en mémoire de l'abolition de la religion catholique (anciennement placée devant l’hôtel de ville). Le pape y est appelé l’antéchrist..."
16:16 Publié dans Pastafarisme, Religion | Lien permanent | Commentaires (1) |
13/12/2016
Fêtes des lumières
La dernière fois, c'était il y a 45 ans, il y avait surtout des bougies sur le rebord des fenêtres et il faisait déjà très froid. On avait dormi chez Jeannine. Cette fois, on a pris le train de Anse, un peu trop tôt. Il faut dire que, attentats obligent, la fête ne dure que trois jours et commence à 20 heures plutôt que 18. Arrivés tôt, on a pas eu de problème avec les contrôles. On s'est dit que c'était vraiment impossible de sécuriser une telle fête avec tout ce monde.
Côté lumières, les choses ont bien évolué. Grace à l'appli conseillée par Xavier, on a pu circuler sans se perdre parmi les différentes œuvres entre la vieille ville et la presqu'île au milieu d'une foule dense presque partout. Départ place des Terraux (la place de Buren sans cartes postales - Voir une note précédente) pour une illumination sur les murs de la mairie et du musée. Puis déambulation...
11:21 | Lien permanent | Commentaires (1) |
09/12/2016
Paris raté
Beaucoup d'expos dans cette période à Paris. Quelques unes que l'on a pas eu le temps de voir :
A ce sujet, voir l'excellent site mexicain CultureCollectiva... Dans un pays qui ne lit guère, le site CulturaColectiva captive les jeunes urbains avec des contenus créatifs et inattendus. Un succès qui doit beaucoup au suivi approfondi des goûts et des humeurs de ses lecteurs.
Sans trop de regrets depuis qu'Aredius a attiré mon attention sur la rapacité des héritiers. Un peu la méthode Buren pour les cartes postales.
Par contre j'ai regretté La Peinture américaine des années 1930 à l'Orangerie, notamment pour ce tableau fascinant :
Et aussi raté avec regrets Maurizio Cattelan à la Monnaie :
Bon, pour le reste, lisez les notes précédentes et cherchez vous même. Il y a des kimonos, des Rembrandt, des pages d'écriture de Ben, Carl André, Roger Talon (peut-être aussi Achille), le Bauhaus... et sans doute quelques raton-laveurs...
18:58 Publié dans Paris | Lien permanent | Commentaires (0) |
03/12/2016
Paris 0312
Musée ville de Paris expo Bernard Buffet. Je ne suis pas expert mais je pense que c'est les même snobs qui encensent Twombly qui conchient Bernard Buffet. On dit "Buffet n'a rien apporté à l'histoire de la peinture !" Et alors ? On s'en fout quand on aime un tableau.
Repas chez Catherine W. qui nous fait visiter La butte aux cailles et les maisons "ouvrières", de l'ex-habitat social, de petites maisons fort bien rénovées qui se vendent et s'habitent à prix d'or. Retour par Olympiades.
19:00 Publié dans Paris | Lien permanent | Commentaires (0) |
02/12/2016
Paris 0212
Départ à pied à Beaubourg qui n'ouvre qu'à 11 heures. Du coup crochet par le Celio des Halles.
Expo Magritte. Un grand nombre de toiles. On ne présente pas...
Expo Brassaï graffitis. L'art de la rue. « Ces signes succincts ne sont rien moins que l’origine de l’écriture, ces animaux, ces monstres, ces démons, ces héros, ces dieux phalliques, rien moins que les éléments de la mythologie. » C’est avec ces mots que Brassaï, photographe français d’origine hongroise, commentait, en 1933, la première publication de quelques-unes de ses photographies des fragments des murs parisiens parues dans la revue Minotaure. La série des « Graffiti », à laquelle le photographe travaillera pendant plus de vingt-cinq ans est riche de plusieurs centaines d’images, dont une partie reste méconnue. L’exposition que présente le Centre Pompidou dans la Galerie de photographies, en dévoilant des inédits, propose un regard approfondi sur ce célèbre ensemble et sa fortune auprès d’artistes et d’écrivains proches de Brassaï : Pablo Picasso, Jacques Prévert, Jean Dubuffet, notamment.
Expo Twombly gribouillis. L'expo qui occupe l'autre aile du 6ième étage après Magritte. Moment cocasse dans la dernière salle vitrée immense où sont exposés des ruclons (en savoyard des cochonneries) ramassées par Twombly et tous peints en blanc à la peinture industrielle. Une vue sur Paris à couper le souffle avec une lumière impossible à peindre. Quasi tous les visiteurs tournant le dos aux ruclons pour admirer la ville et pour la photographier montrant bien l'intérêt pour les oeuvres. Enb voici une :
Je n'ai rien contre la peinture abstraite. J'ai beaucoup aimé Zao Wou Ki à Gianadda.
Puis Hôtel de ville pour une expo Coluche très sympa...
Enfin les grands magasins décorés pour noël et repas à la brasserie gare de Lyon pour une choucroute.
19:01 Publié dans Paris | Lien permanent | Commentaires (0) |
01/12/2016
Paris 0112
Première visite du musée Marmottan-Monet dans le quartier de la Muette pour une exposition qui compare Hodler à Monet et à Munch.
Comment peindre de face l'éclat éblouissant du soleil, avec de simples couleurs sur une simple toile ?
Comment peindre la neige ?
Comment suggérer les mouvements et variations de la lumière sur l'eau ou sur le tronc d'un arbre, malgré l'immobilité de la peinture ?
« J'ai repris encore des choses impossibles à faire : de l'eau avec de l'herbe qui ondule dans le fond... c'est admirable à voir, mais c'est à rendre fou de vouloir faire ça. » Ces mots sont de Monet, mais ils pourraient être ceux du peintre qui, jusqu'à sa mort, s'obstine à étudier l'horizon des Alpes depuis sa terrasse, de l'aube au crépuscule – Hodler. Ou de celui qui revient inlassablement – jusqu'à la dépression – sur les mêmes motifs colorés, une maison rouge, des marins dans la neige, le couchant – Munch. Tous trois ont mis la peinture à l'épreuve de l'impossible.
Pot au feu à la Rotonde de la Muette.
Philarmonie pour une Expo Beetoven. "Après avoir consacré ses récentes expositions à des figures aussi diverses que David Bowie, Pierre Boulez ou Marc Chagall, la Philharmonie de Paris propose un regard nouveau sur l’une des figures centrales de l’imaginaire musical européen et mondial, le compositeur Ludwig van Beethoven." Pas facile de présenter un musicien. Mission accomplie.
Le soir la pièce "Les faux british".
Comment rater une pièce de théâtre en nous faisant beaucoup rire.
19:01 Publié dans Paris | Lien permanent | Commentaires (0) |