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17/07/2016

Avignon 2016-J+1

spectacle_18312.jpgFinalement on ne sera pas allé voir...

Emma Mort même pas peur au chien qui fume...

Grâce aux conseils de Marie-Laure, on a vu 10 pièces bonnes ou très bonnes. Rien de médiocre ni même de moyen. C'est déjà très bien !

Presque 1500 spectacles dans le OFF, ce sont forcément pas mal de bonnes pièces que l’on a ratées. Tant pis. Cette note pour garder quelques traces des spectacles que l’on pourrait voir en 2017 ou 2018 au OFF ou ailleurs.

En attendant ces prochains jours les avis... de René, Raymonde, Françoise, Marie-Laure, le masque et la plume, etc...

15:17 Publié dans Avignon OFF | Lien permanent | Commentaires (3) |

16/07/2016

Avignon 2016-J3

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ZIGZAG, c’est un regard sur la mise en scène avec en support la 1ère scène du Médecin malgré lui de Molière, une conférence déjantée et mouvementée qui réserve bien des surprises…un spectacle ludique, enjoué et surprenant!

Trois comédiens, le conférencier et deux acteurs polyvalents. Trois manières de jouer cette scène de Molière avec des textes de réflexions sur le théatre et en particulier la mise en scène ou le casting (hillarant à souhait !)

Il est assez fascinant de voir combien de pièces de Molière ou inspirées-de sont encore jouées dans ce OFF. Ces pièce ont plus de 300 ans. Comment les représenter ? Les deux versions "modernes" sont absolument tordantes dans leur attaque d'un théâtre pédant et prétentieux (mais c'est dans le IN :-)

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Qui se souvient de l'affaire Dussaert?

Jacques Mougenot (Piche voir note du 14 juillet)mène l'enquête et répond dans un spectacle passionnant, drôle et déroutant aux interrogations que suscitent l'art contemporain.

 

Impossible d'en dire plus mais quelle riche idée que cette conférence pour retrouver l'histoire de Dussaert célèbre peintre contemporain. De passage à Montélimar, expo de Ben qui me semble assez bien illustrer la citation de Delacroix que je ne retrouve pas. Peut-être sera-elle dans le livre de l'affaire que je me propose de commander. Encore pas le temps en fin de spectacle pour un fois que je voulais acheter le livre. Même pas le temps de revenir aux 3 soleils.

 

spectacle_15912.jpgTiré du roman de l'écrivain juif-allemand Edgar Hilsenrath, roman grotesque sur la Shoah et la judaïté en liaison avec le national-socialisme et la création de l'État d'Israël publié en 1971 on assiste à un one-man-show époustouflant de David Nathanson.

 

Un texte costaud porté de bout en bout par le comédien qui nous laisse à peine le temps de respirer pour nous conter la saga de Max Schulz alias Itzig Finkelstein. Un sujet noir tiré sur le burlesque. A la sortie du théâtre, quelqu'un nous parle du livre d'Edgar Hilsenrath... à lire donc.

15:14 Publié dans Avignon OFF | Lien permanent | Commentaires (0) |

15/07/2016

Avignon 2016-J2

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De Abdelwaheb Sefsaf avec Abdelwaheb Sefsaf

 

Médina Mérika s'ouvre comme un polar et se décline comme une fable contemporaine. Dans une ville arabe imaginaire, Ali, jeune réalisateur fasciné par le cinéma américain est retrouvé mort au fond d’un puits. Dans cette Médina, commence alors une enquête singulière aux protagonistes engagés et révoltés mais aussi étranges, comme ce chien qui parle et mène l’enquête.

 

(Ce matin on entend à la radio la relation de ce camion fou à Nice. 84 morts. Estrosi qui fait des commentaires indigne avant que Sarko ne lui emboîte le pas, des écoeurants ! Que faire face à un cinglé qui se prend pour un justicier de sa religion.)

 

Annoncé comme du théâtre musical, c'est du théâtre complet. Les trois acteurs sont éblouissants. Les deux musiciens sont excellents. Les chansons, la plupart en arabe, sont très bonnes. La reflexion sur le choc des cultures entre tradition et modernité, monde arabe et monde occidental à travers la mort d'un cinéaste est superbement illustrée. J'ai pris énormément de plaisir à voir cette pièce d'une grande originalité. Un bémol, la fin mériterait d'être un poil plus elliptique bien qu'on soit content qu'elle ne le soit pas trop, polar oblige.

 

L'auteur, qui joue deux rôles, le borgne assassin et le chien, est fascinant quand il parle et encore plus quand il chante, très fort !  Il faut aussi citer les musiciens Georges Baux, Nestor Kéa et les deux acteurs Marion Guerrero et Toma Roche.  Bref, mon grand coup de cœur 2016. A voir absolument !

 

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Le personnage d’Antoinette, l'adolescente, entre tristesse, rêve, enthousiasme, violence et rébellion. Sa mère, arriviste et pernicieuse, refuse impitoyablement de voir grandir sa fille tandis que le père, récemment enrichi, entend faire son entrée dans le monde, quitte à en payer le prix par d’incroyables et acrobatiques compromissions. 

 

La nouvelle d’Irène Némirovsky « Le Bal » est mise en scène par Virginie Lemoigne. Le sujet est assez ténu mais les acteurs sont très bons. Si en plus on a quelques bons rieurs dans la salle on se bidonne aux mimiques de la professeur de piano, personnage hautement antipathique pas mécontente de voir ces nouveaux riches plongés dans les affres du ridicule.

Une mention pour Françoise Miquelis qui pousse donc le curseur du physique ingrat et de la méchanceté très haut.

 

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Anouilh nous dépeint un portrait de Molière bouleversant. Il est question de son théâtre mais aussi de sa vie intime, de ses désillusions et de ses bonheurs. On rit beaucoup et on est aussi ému par cette sensibilité d'écorché, cette candeur devant la vie

 

On l'avait raté l'an dernier. Un beau texte. Un bonne interprétation en particulier Stéphane Rugraff dans le rôle de Molière séducteur et chef de troupe est excellent. Toute la légende de la troupe et même un peu de l'histoire du théatre nous émeut. 

 

Dommage qu'on ait dû partir un peu précipitamment pour voir la pièce suivante.

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Qu’est-ce qu’être normal ? Sommes–nous prêts à accepter la différence ?


Isabella, interprétée par CATHERINE ARDITI, est une femme déterminée, elle vit avec son fils Miquélé, un jeune homme simple d’esprit.
Cette relation fusionnelle entre une mère et son fils nous parle d’attachement, de sacrifice, avec un mélange de tendresse et d’ironie.

 

Encore une grande pièce magnifiquement interprétée. La mère, le fils, la fille sont excellents dans ce trio qui questionne la normalité. L'auteur et metteur en scène, Fabio Mara, joue ce fils différent qui est devenu la raison de vivre d'une mère au caractère bien trempé. Faut-il mettre Miquelé (Michele) en institution spécialisée comme le voudrait la sœur qui a réussi ? Une situation difficile qui nous tire quelques rires malgré tout. La vie est là. 

11:44 Publié dans Avignon OFF | Lien permanent | Commentaires (0) |

14/07/2016

Avignon 2016-J1

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Le cas exceptionnel de Martin Piche qui souffre d'ennui permanent excite la curiosité d'un psychiatre passionné par son métier.

Les situations comiques s’enchaînent, de l'insolite au burlesque, de l'absurde au désopilant.

Le praticien réussira-t-il à guérir son patient ?

Impossible d’en dire plus mais l’auteur, Jacques Mougenot, qui est aussi Martin Piche le patient nous fait rire et nous mystifie dans un final aussi éblouissant qu'inattendu.

 

spectacle_16496.jpgUn pièce de JEAN PHILIPPE DAGUERRE

Paris-1942: décret de l'étoile jaune pour les Juifs. Joseph Haffmann propose à son employé Pierre Vigneau de lui confier sa bijouterie en attendant que la situation s'améliore.

Sachant que Pierre doit également prendre le risque d’héberger clandestinement son “ancien” patron dans les murs de la boutique, il finit par accepter le marché de Joseph à condition que celui-ci accepte le sien : offrir à sa femme ce qu'il ne parvient pas à lui offrir... un enfant.

Une mise en scène exceptionnelle, des acteurs qui jouent très juste, des dialogues finement ajustés. Que demander de plus ? Un coup de cœur!

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Quand un pianiste virtuose et hétéroclite, formé à l’École de Jazz de Bâle aussi bien qu’à l’école de la route, part sur la trace de ses origines et de celles du jazz…

Un spectacle qui nous raconte à la fois l'histoire personnelle d'un musicien blanc qui aurait rêvé d'être un pianiste noir, et l'histoire universelle de cette fabuleuse "musique noire" : depuis l'esclavage jusqu'aux plus belles pages du Ragtime et du Boogie-Woogie.

Tour à tour pianiste bluffant et conteur touchant, Sébastien Troendlé, grâce à une mise en scène soignée et évocatrice, emporte le public dans un voyage dans le temps débordant de rythmes, de mélodies,  de nostalgie et de sourires.

 

Pas mieux ! Un bon moment de musique. Une démonstration de rythmes  syncopés. Parfait pour une fin de soirée.

09:50 Publié dans Avignon OFF | Lien permanent | Commentaires (0) |

12/07/2016

Quichotte

En cette année 2016 on commémore le 400ième anniversaire de la mort de Cervantès. Il semble qu'un blogueur impénitent aimerait ressusciter sa mémoire en nous parlant de moulins à vent.

 

On s’en doutait, monsieur le maire se prend pour Don Quichotte.

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A la réflexion, c’est vrai que notre édile a un côté Quichotte, le noble hidalgo, l’homme à la triste figure. Il a dû lire beaucoup trop de romans de chevalerie dans sa jeunesse et ceux-ci ont troublé son jugement au point qu’il s’est mis à parcourir le Genevois pour combattre le mal et protéger les opprimés avec à ses côtés le fidèle écuyer Sancho.

Une tâche difficile mais rien ne lui fait peur car il aime pourfendre les moulins à vent. Il aime rompre des lances et s’attribuer des victoires qui ne sont pas les siennes comme cette école au Puy St Martin. Il aime se fâcher avec tous les tenanciers d’auberges. Il fait fi de sa dignité de maire en blogant à tour de plume sur tous les sujets. Et non content de se brouiller avec les bourgmestres et les échevins du canton, il franchit les frontières pour rompre des lances avec les géants de l’Helvétie sans doute en quête de quelque Dulcinée du Toboso.

Après avoir briser des lances contre la MJC ou le cinéma, pur exercice de jouissance du pouvoir, on peut presque dire orgasme de potentat, il s’attribue des victoires là où il n’a fait que semer la tempête pour récolter la brise. Mais, il aime bien cette petite brise qui souffle sur son pur visage de justicier.

Pour ceux qui ont lu les aventures du noble hidalgo ils retrouveront facilement qui sont ce duc et cette duchesse installés dans leur château et qui se rient des aventures de l’homme de la Manche du genevois tout en flattant l’ego d’un de ses pas si fidèles adjoints. Sait-on comment tout cela va finir ?

09:43 Publié dans Blog, St Julien | Lien permanent | Commentaires (8) |