06/01/2015
Janvier
Dans ces chroniques de la Montagne, Vialatte parle 25 fois de Henri Désiré Landru qui se fiança un grand nombre de fois et mettait ses conquêtes au chaud dans son poêle à trois trous.
C’est en janvier que Landru, le sire de Gambais, qui est appelé à rester dans l’histoire comme le prototype du faux affectueux, brûla sa dernière femme dans un poêle à trois trous avec ce qui lui restait de coke, dans une petite cuisine de banlieue. Tous les honnêtes gens l’en blâmèrent. Le vent soufflait. L’ombre de sa barbe s’agitait sur le mur de la cuisine. On lui coupa la tête et on le mit en chanson. Cette histoire prouve qu’au mois de janvier l’homme aime rester au coin du feu. La femme aussi.
283 femmes sont entrées en contact avec Landru à la suite d'annonces matrimoniales passées dans des journaux. On imagine le succès qu'il aurait eu avec l'effet démultiplicateur de Meetic ou Attractive Word... A son procès, l'un des éléments les plus accablants est fourni par des reçus de billets de train : Landru achetait, lors de ses déplacements en train à Vernouillet ou Gambais, un aller-retour (pour lui) et un aller simple (pour la fiancée). Conclusion, mesdames, vérifier bien que votre soupirant vous offre aussi le billet retour. Qui trop embrase mal éteint !
La chanson, Landru vilain barbu, c'est Trenet qui l'a faite
10:09 Publié dans Vialatte | Lien permanent | Commentaires (1) |
Commentaires
"On imagine le succès qu'il aurait eu avec l'effet démultiplicateur de Meetic ou Attractive Word.."
Bien vu.
Quant à moi, je m'en tiens aux grandes affiches et aux sourires que je rencontre quand je fais du vélo en ville. Moins dangereux que des écouteurs aux oreilles
http://blogdenantes.blogspot.fr/2014/12/jai-decouvert-mon-voisin-sur-celibouest.html
Écrit par : Aredius | 06/01/2015
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