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31/08/2014

TMB en 8 jours - J2

Départ du chalet de Nant-Borrant, après le petit déjeuner de 7 heures comme dans tous les refuges. Deux heures pour monter aux lacs Jovet contre trois annoncés.

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Puis montée du col de l’Enclave non loin du mont Tondu. Sans difficulté dit René. Pourtant la pente se fait de plus en plus raide et il faut mettre les mains. La roche est pourrie, un calcaire délité, la terre est mouillée. Arrivée au col (2672m), on se fait rattraper par un couple qui marche à la journée.

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Descente vers le lac et remontée au col de la grande l’Ecaille (~2750) sur un sol schisteux en petit morceaux. 300m de descente vers le torrent qui vient du glacier. Casse-croûte puis 300m de montée vers le refuge Robert Blanc. Une journée à 1750 mètres de dénivelé. Plein les pattes. Le ciel s’obscurcit. René dit : « Si je ne savais pas que l’anticyclone arrive, je ne partirais pas en montagne. Le gardien du refuge annonce de la neige à 2300 mètres pendant la nuit. Rectification : Neige à 2500 mètres et anticyclone demain…

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Fait pas chaud au refuge. Les bouquetins cernent le chalet en quête d'hypothétiques brins d'herbe. Le gardien est sympa. Un couple de bretons adeptes de montagne et qui ont trouvé Courmayeur très snob et friqué… Le chemin qui va au col de Seigne en traversée s’annonce plaisant mais sous la neige ??? On verra ça demain matin. La nuit est longue dans les refuges. Le vent souffle en bourrasque jusqu’à deux heures et demie. Il s’arrête soudain ou je me suis endormi, faut voir…

18:03 Publié dans Montagne | Lien permanent | Commentaires (0) |

30/08/2014

TMB en 8 jours - J1

tour_mont_blanc.jpgLe Tour du Mont-blanc. le TMB, peut prendre de 20 heures à 12 jours. 20 heures, c’est pour les fous de l’Ultra-Trail, 12 jours c’est pour le randonneur paisible.

Notre ambition avouée à René et à moi :

Faire le Tour en 8 jours sans éviter les Aiguilles Rouges ni les belles perspectives sur les Grandes Jorasses côté italien et en passant par quelques variantes alpines pour corser la chose.

Départ des Houches. Petite entorse on prend le téléphérique de Bellevue qui nous amène jusqu'à une gare intermédiaire du TMB (le tramway). On laisse la voiture sur un parking très cosmopolite, bulgares, belges, roumains, suisses… Dans la file, deux libanais en route pour le sommet. Dans la cabine, trois québécoises qui font le GR5 d’Evian à la Méditerranée. Elles racontent que le mardi, elles ont marché sous des trombes d’eau. « Il pleuvait à boire debout. » disent-elles. Au Grand Bo mardi c'était comme vache qui pisse.

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Descente vers le ruisseau et le pont suspendu. Montée vers le col du Tricot. Descente aux chalets de Miage puis remontée vers les chalets de Truc pour arriver aux Contamines-Monjoie. Casse-croute à ND de la Gorges. Même photo que lors de notre départ avec Xavier en 2008.   

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Puis montée sur le refuge de Nant-Borrant. On aurait aimé monter plus haut mais le prochain refuge est plein. Accueil très sympa. Repas avec un couple d’espagnol. Ils nous montrent leur carte surlignée et on découvre un passage pour le surlendemain.

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17:01 Publié dans Montagne | Lien permanent | Commentaires (0) |

27/08/2014

Shavirez

On prend le télécabine pour monter dans la montagne voir un spectacle étonnant.

Québec est l'invité bonheur du festival grand-bornandin.

La troupe s'appelle Belzébrute et la pièce :

Shavirez, le tsigane des mers

L’histoire du seul tsigane à avoir foulé le sol… des sept mers. Vengeance, séduction, duel épique et combat naval en un seul spectacle explorant avec une désinvolture contagieuse marionnette, jeu masqué, théâtre d’ombre et poésie de l’image. 

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Un spectacle où se mêle conteurs et conteuses, marionnettes et accordéons, bruitages divers avec gags et humour dans un récit épique. Il existe uneversion pour adulte que l'on aimerait bien voir. Ce spectacle se joue à guichet fermé et on en est pas vraiment étonné.

Verdict de Lilian et Méline : Bon choix, très amusant.

Les enfants rentrent bien dans le jeu mais il faut avouer que pour les moins de 9 ou 10 ans, c'est un peu compliqué de suivre les péripéties du capitaine Shavirez, de son ami Rensky et de son ennemi Trébouchny et de la sirène Dalarme. 

Vocabulaire : catatonie, état de celui qui ne réagit plus, qui ne bouge plus. Shavirez rombe dans un long état catatonique. De cata, en dessous, et tonos, tension. Avoir deux de tension en langage moderne. 

 

 

 

21:07 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) |

26/08/2014

Jérémy Fisher

f962c8_e3e3f8e2ce734714aa53872da5805bba.jpg_srz_p_200_150_75_22_0.50_1.20_0.00_jpg_srzJérémy Fisher par la compagnie Haut les crânes.

 

 

 

 

 

 

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Jérémy n'est pas un enfant comme les autres. Il vient au monde avec les pieds et les mains palmés. Petit à petit, il devient un poisson... Une jolie fable sur la différence remarquablement interprétée.

Verdict de Méline et Lilian: Encore un bon choix.

D'après Lilian, avec une telle histoire, impossible de se planter.

A part ça, il pleut comme vache qui pisse sur le Grand Bo. Le camping l'Escale est détrempé. Pas vraiment un trois étoiles. Pour les poubelles, il faut sortir du camping et traverser la route. En plus on paie les nuits d'avance. Tant pis pour la nuit payée, on part et on reviendra demain.

Avec toute cette pluie le Borne est en crue et on est pas loin du fameux camping meurtrier de 1987 après l’embâcle sur la rivière.

Embâcle : Objet solide emporté par les eaux lors d’une crue puis bloqué dans le lit de la rivière, par exemple par un étranglement du lit (notamment au niveau d’un pont), et qui gêne le passage de l’eau. Quand l'embâcle se romps, la vague déferle, en 87 au Grand Bo elle fait 23 morts.

19:12 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) |

25/08/2014

Les enfants d'Icare

Un monde de fou ce lundi au bonheur des mômes,

A 19 heures, les enfants d'Icare par La fabrique des petites utopies

Les enfants d’Icare est un spectacle sur la relation de l’humanité au progrès, un conte forain ambitieux et esthétique qui questionne la science, l’avenir, l’environnement… Un chant d’amour ? Un cri d’alerte ? Un peu des deux,  probablement. En tous les cas, un conte philosophique. Verdict de Méline et Lilian : Un bon choix.
 

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18:47 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) |

24/08/2014

Au bonheur des mômes

logo_ABDMAffichequadri2.pngDès lundi, trois jours au Grand Bo pour le bonheur des mômes avec Méline 9 ans et Lilian 6 ans en tente et camping-car au camping l'Escale.

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18:36 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) |

22/08/2014

Jimmy's hall

jimmy-hall-affiche.jpgAprès un exil de 10 ans aux Etats-Unis, Jimmy Gralton rentre au pays en 1932 pour revoir sa mère qui se retrouve seule. Jimmy est un ex militant de l'IRA. L'Irlande, dix ans après la guerre civile, est sous le gouvernement de Eamon de Valera, le héros de l'indépendance qui refuse la partition. Tous les espoirs sont permis pour la nouvelle Irlande…

Les jeunes du Comté de Leitrim, demandent à Jimmy, de rouvrir le "Hall". Improprement traduit par Dancing, le Hall est un lieu de convivialité où les habitants se retrouvent pour apprendre, échanger et pour s'amuser, un foyer de jeunesse gratuit et ouvert à tous. Musique et danse sont vitales pour ces irlandais de la campagne.

Jimmy est réticent car il sait qu'il risque de provoquer ses vieux ennemis comme l’Église ou les propriétaires terriens (pastors ans masters). Malgré tout, il décide de rouvrir le "Hall", . Le succès est immédiat. Mais l'influence grandissante de Jimmy et ses idées progressistes n'est pas du goût de tout le monde au village. Les tensions refont surface.

Dans la lignée des films de Ken Loach, Jimmy's Hall, est une illustration de plus de la lutte des pauvres pour obtenir un minimum de droit de vivre dignement face à des puissants qui veulent tout garder pour eux. Le rôle de l'église, toujours du côté des puissants y est pitoyable. Le glaive des fascistes et le goupillon des cléricaux unis pour mater la populace. Le personnage du vieux curé intransigeant mais tout de même perturbé par le charisme de Jimmy est remarquable au point de devenir le personnage principal du film.

Face à la grisaille de l'église et à la raideur des possédants la chaleur du Hall attire du monde venu rire et danser. Dans cette baraque, on se réjouit, on fait la fête. Au delà de la politique Ken Loach célèbre la vie, même si la réalité demeure dure pour les pauvres.

10:03 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) |