25/02/2014
Lion
Une majorité d’américains attendaient beaucoup d’Obama. Et en 2012, une majorité de français attendaient beaucoup de Hollande. Et bien sûr, les deux majorités sont déçues. Pourquoi ces deux présidents sont-ils jugés aussi faiblards ? Je crois que j’ai trouvé le réponse dans un article de Faisal Al-Yafai publié The National Abou Dhabi, traduit par Courrier International, qui analyse la politique de Barack Obama.
"Quand on est poursuivi par un lion, le tout n’est pas de courir plus vite que le lion mais de courir plus vite que son voisin. Or ce voisin, dans le cas d’Obama, c’est George W. Bush, l’homme qui a entraîné son pays dans deux guerres catastrophiques. Et Obama pense qu’il lui suffit de démontrer à quel point il est différent de son prédécesseur."
Idem pour Hollande qui pense qu’à la fin de son mandat il aura couru plus vite que Sarkozy, ce qui est possible vu l’état du pays en 2012, mais pas certain.
On peut aussi penser que les électeurs ont plusieurs lions de réserve pour bouffer toutes ces politiques un peu lents. Espérons que ce ne sera pas la bête immonde qui à la fin va tous nous manger.
17:22 Publié dans Au fil de la toile | Lien permanent | Commentaires (3) |
Commentaires
J’aime bien l’histoire du lion… Elle m’en rappelle une autre…
Une équipe qui fait un safari au pays des lions ont la surprise de rencontrer leur Président qui se balade à l’aise en portant un poteau sur l’épaule.
Présentations… Monsieur le Président, que faites-vous ici ???
Bien, comme vous, je traverse le pays des Lions…
Seul ! Vous n’avez pas peur ?
Un Président n’a jamais peur !
Et les lions ?
J’ai mon poteau, un peu lourd c’est vrai mais j’ai mon poteau !
Et que faites-vous quand un lion arrive ?
Je coure, je coure…
Et le poteau ?
Le poteau, quand le lion est sur le point de m’attraper, je jette le poteau, comme cela, je coure encore plus vite !
Notre cher Président, c’est sûr, vu le nombre de poteaux qu’il a jeté est venu préparé mais est-ce suffisant, aura-t-il assez de poteaux pour terminer son mandat?
NB : Le ou les poteaux s’appellent promesses et idées présidentielles. La stratégie semble marcher, les lions le ronge le poteau comme un os jusqu’à ce qu’il ne soit même plus un souvenir. Ou mieux, une autre stratégie, les lions les laissent pourrir pour les asticots, vous vous souvenez, le Maître a une fois parlé de l’histoire du Potemkine !
Écrit par : Dan | 27/02/2014
Essayer de courir plus vite que son voisin… C’est possible mais il ne faut pas s’encoubler !
A mon avis, Monsieur O a fait trois erreurs qui l’ont conduit où il est.
Première erreur :
De croire qu’il pouvait aussi être le président des républicains.
Deuxième erreur, alors qu’il essaie de corriger la première :
De croire qu’il peut devenir le président des républicains.
Troisième erreur :
Lui-même ! C’est une proposition intéressante d’un journaliste, selon lui, Mr. O aurait une vue totalement Africaine de la ‘position’ de président. C'est-à-dire, parce qu’il est reconnu comme tel, il va être respecté, que tout le monde va croire qu’il cherche le bien pour chacun… En un mot, il est le ‘PRESIDENT’.
Et non pas le ‘président’ qui fait ce que les autres lui commandent de faire (Coluche avait une vue assez exact de cette situation!).
C’est vrai qu’il a hérité :
De deux guerres… Plus celles dont nous ne savons encore rien !
D’une situation financière catastrophique à laquelle, le 5% des gens qui possède les biens de l’état disent de fermer boutique état car ils se sentent capables, à leur manière, de s’occuper du reste.
La santé ? C’est connu, ce n’est pas la faute des autres si tu es malade, alors !
Écrit par : Dan | 27/02/2014
Oui, la marge de manœuvre est bien faible pour O et H à éviter les lions. Ces lions qui deviennent de plus en plus gras sans perdre leur capacité à pister le petit gibier. En plus les moutons votent parfois pour eux (les lions)
Écrit par : Joël | 02/03/2014
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